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Indigne d'une République dite avant tout " DEMOCRATIQUE"

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Indigne d'une République dite avant tout " DEMOCRATIQUE" Empty Indigne d'une République dite avant tout " DEMOCRATIQUE"

Message  ayamun Lun 1 Avr - 14:44

Bonjour à tous

citation MOHAMMED BOUDARI a écrit:

SALEM CHAKER INTERPELLE à l'aéroport d'ALGER





-Mohamed Boudari
Rentré de France pour présider le jury de la soutenance de la première thèse de doctorat sur la situation linguistique du massif central de l’Aurès, réalisée au département de langue et culture amazighes de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, Le professeur Salem Chaker a été interpellé, le matin du 04 juillet 2012, par la police des frontières, à l’aéroport international d’Alger.
il fut également l'objet d'une interperllation le 30 juin 2012, au même aéroport d'Alger. Détenu pendant plusieurs heures avant d’être relâché, Salem chaker avait été interpellé pour une affaire de distribution de tracts avec plusieurs militants de la revendication identitaire, dont Saïd Sadi et Ferhat Mhenni, en 1986.
En réaction à l’interpellation de Chaker, Aïssa Rahmoun, avocat et membre de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme a réagit en disant que «C’est regrettable de voir ce genre de procédé surtout à la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. Cela nous renvoie aussi à méditer sur le cas de Hadj Smaïn, militant des droits de l’homme à Relizane. Ce sont deux cas qui expliquent, de manière claire, que le système en place n’est prêt à aucune concession. Ce traitement nous rappelle, en fin de compte, les procédés extrajudiciaires que les Algériens et particulièrement les militants de la démocratie ont vécus durant les années 1990.
C’est dire que la situation en Algérie n’a pas changé d’un iota depuis ! ni le drame de la guerre civile pendant les année 90 qui a fait des milliers de morts et de disparus, ni celui du printemps noir en Kabylie (Tafsut taberkant) qui a fait plus de 1261 morts et dont le nombre de blessés s’élève à plus de 5000, n’ont eu raison du pouvoir en place qui continu de semer la peur et la haine au sein du peuple algérien depuis le départ n’«Ouroumey» (le chrétien).
Né en 1950, dans une famille originaire de Nath Irathen, Grande Kabylie, Salem Chaker, universitaire algérien, docteur en lettres, spécialiste de linguistique berbère, après avoir exercé une dizaine d'années à Aix-en-Provence (CNRS et Université de Provence : 1981-1989) et à l'Université d'Alger (1973-1981), il est professeur et chercheur à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) de Paris depuis 1989. Il succède notamment à André Basset et Lionel Galand.
Il rejoint en 2008 l'Institut de recherches sur les mondes arabes et musulmans d'Aix-en-Provence. Grand militant de la cause amazighe, Chaker est l'auteur de nombreux ouvrages et de nombreuses études de linguistique et sociolinguistiques berbères. Il dirige également l'Encyclopédie berbère.
Il est à rappeler que la thèse de doctorat, pour laquelle Chaker était invité comme président de jury, a eu lieu le 1er juillet 2012. C’est un travail de recherche élaboré par Nacerredine Guidjiba sous la direction de Malika Ahmed Zaïd, professeur au département de langue et culture amazighes de Tizi Ouzou.
Par ailleurs, notons que le 4 juillet, jour de son départ vers la France, Chaker fut de nouveau retenu pendant un bon quart d’heure par la police de l’aéroport « pour vérification » avant de pouvoir embarquer ».
En réaction à son interpellation par la PAF, Salem Chaker saisit le ministre de l’intérieur sur ces tracasseries extrajudiciaires.
Selon lui, «il ya une volonté planifiée d’intimidation politique à mon égard, visant à dissuader un intellectuel, libre dans sa parole et ses écrits, de se rendre en Algérie », avant d’ajouter qu’«après près de quarante ans d’engagement pour la reconnaissance des droits des Berbérophones et pour la démocratie en Algérie, je n’ai pas l’intention de changer de ligne de conduite, ni de renoncer à une totale liberté d’expression et de critique par rapport à l’Etat algérien (et à tout autre) et à son régime politique. Je continuerai aussi à me rendre en Algérie chaque fois que je le jugerai utile ».
Et le professeur Chaker de conclure : «Il faut qu’il soit mis fin de manière définitive aux tracasseries dont je fais l’objet ; de telles pratiques, que l’on croyait disparues depuis longtemps, sont parfaitement inutiles et inefficaces et ne peuvent que contribuer à ternir l’image de l’Algérie».


[/b]

Indigne d'une République dite avant tout " DEMOCRATIQUE" Chaker1eeeaf




[b]REACTION DE DEFENSE de l'interpellé








Actualité Mercredi, 11 Juillet 2012 09:50

après son interpellation à l’aéroport d’Alger le 30 juin dernier

L’universitaire Salem Chaker interpelle le ministre de l’Intérieur
Par : Kouceila Tighilt
Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur et au ministre de l’Enseignement supérieur, Salem Chaker, professeur en langue berbère, universitaire à Aix-Marseille et directeur de l’Encyclopédie berbère, a dénoncé son interpellation à l’aéroport d’Alger le 30 juin dernier alors qu’il était invité par l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou pour présider un jury de doctorat en langue et culture amazighes. “À mon arrivée à l’aéroport d’Alger, le 30 juin, j’ai été interpellé par les services de police de l’aéroport et retenu pendant environ deux heures. La seule explication qui m’a été donnée par les officiers de police faisait référence à un mandat d’arrêt de 1986”, écrit Salem Chaker et de préciser : “Pourtant, depuis 1986, je me suis rendu en Algérie une bonne quinzaine de fois. Les autorités consulaires algériennes en France m’ont toujours renouvelé mon passeport sans la moindre difficulté. On a quelque peine à comprendre comment une personne sous mandat d’arrêt depuis plus d’un quart de siècle aurait pu circuler vers l’Algérie et se voir renouveler régulièrement ses documents d’identité algériens.”
Selon Salem Chaker, “lorsque l’on m’a restitué mon passeport et autorisé à partir, l’officier de police m’a précisé que toute procédure contre moi était annulée. Ma stupéfaction fut donc grande quand, le 4 juillet, jour de mon départ vers la France, je fus de nouveau retenu pendant un bon quart d’heure à l’aéroport pour vérification”. Et d’ajouter : “À l’évidence, les ennuis subis n’ont aucune base judicaire…, j’y vois donc une volonté planifiée d’intimidation politique à mon égard, visant à dissuader un intellectuel, libre dans sa parole et ses écrits, de se rendre en Algérie.”
Il rappelle, par ailleurs, qu’“après près de quarante ans d’engagement pour la reconnaissance des droits des berbérophones et pour la démocratie en Algérie, je n’ai pas l’intention de changer de ligne de conduite, ni de renoncer à une totale liberté d’expression et de critique par rapport à l’État algérien et son régime politique. Je continuerai aussi à me rendre en Algérie chaque fois que je le jugerai utile”. Et de conclure : “En conséquence, je vous prie de donner les instructions nécessaires aux services concernés pour qu’il soit mis fin de manière définitive aux tracasseries dont je fais l’objet, de telles pratiques, que l’on croyait disparues depuis longtemps.”

Crédit texte : La Relève.ma
http://lareleve.ma/news3076.html
: Liberte Q N I
http://www.liberte-algerie.com/actualite/l-universitaire-salem-chaker-interpelle-le-ministre-de-l-interieur-apres-son-interpellation-a-l-aeroport-d-alger-le-30-juin-dernier-181683


Dernière édition par ayamun le Lun 1 Avr - 17:28, édité 4 fois (Raison : composition du post en plusieurs étapes)
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