troisiéme mandat

J'ai été très ému de lire l'analyse du général Benyelles parue cette semaine dans le quotidien français Le Monde, et j'approuve chaque phrase et chaque mot de son texte. Je pense que l'Algérie a besoin d'un grand homme pour la faire délivrer de ses fléaux nauséabonds qui pervertissent les Algériens, et de ce sous-développement détestable fruit d'une non gouvernance évidente et flagrante.

La critique de Benyelles est un discours de la raison, de l'amour de la patrie, et de la Justice, mais c'est aussi un incontestable réquisitoire objectif qui dévoile et démasque des dirigeants incompétents qui ont fait plonger l'Algérie dans l'incertitude. Durant ces dix dernières années, l'Algérie a bénéficié de finances records, plus de 400 milliards de dollars, et pourtant le pays n'a jamais été aussi moins industrialisée au point de perdre 80 % de ses capacités industrielles, pour exporter hors hydrocarbure trois cents minables millions de dollars. 40 à 60 % de l'économie nationale est dominée par l'informel et par une armée d'importateurs sans scrupules, pourvu qu'ils se remplissent les poches.

Plusieurs unités de développements stratégiques en pétrochimie, en sidérurgie, en matériaux de construction, et dans d'autres domaines de l'industrie ont été bradés dans des associations avec des Egyptiens, Tunisiens, Emiratis ..., bref que des gens qui ne disposent d'aucune technologie, et dont les pays d'origine, maltraitent et emprisonnent des citoyens algériens, et sans que le pouvoir actuel ne daigne lever le moindre doigt. Des Algériens croupissent encore dans les prisons libyens, d'autres se font jeter leur passeports au poste frontalier tunisien, et d'autres perdus de vue sans nouvelles ailleurs dans le monde.

Après 9 ans de régression, Monsieur Bouteflika fait semblant de se réveiller en disant qu'il s'était planté dans le développement économique, et après avoir dépensé inutilement des dizaines de milliards de dollars pour enrichir les importateurs , les spéculateurs orientaux, et les économies étrangères.

Aujourd'hui, je dis NON à l'égyptien Orascom dans l'ammoniac. Non à la tunisienne AL Kimia , non aux émiratis dans l'Aluminium, non aux bureaux d'exports européens (sans production locale), non à la gestion désastreuse de Ferphos, non aux chantiers clefs en main pour les asiatiques, non aux monopoles d'importations des brigades courtisanes, non aux pillages et aux détournements des banques publiques, non à la gestion aveugle et à la braderie des fondamentaux algériens, non à la médiocrité , non à la corruption généralisée, et non à l'anarchie .

L'Algérie n'est ni la propriété de Bouteflika, ni d'aucune caste de privilégiés qui veulent se l'approprier, qui se soignent en Europe et qui bradent la santé de ses enfants à la Jordanie. L'Algérie doit revenir à ses 35 millions d'Algériens, et doit bénéficier de l'intelligence et des potentialités d'Algériens de l'intérieur et surtout de l'extérieur. Et c'est pour cela que le viol commis contre la constitution algérienne n'est pas acceptable et aucun citoyen honnête et intègre ne pourrait le tolérer. Personne n'a le droit de dicter au peuple ses aspirations, et ce ne sont certainement pas des députés mal élus, ni des sénateurs désignés, qui pourraient s'octroyer le droit de répondre à la place du peuple.

La limitation à deux des mandats présidentiels était la seule protection pour que le peuple ne soit pas malmené par des dirigeants dictateurs. Cette contrainte imposait donc une alternance garante de l'émergence de forces démocratiques issues du peuple, et qui respectent la souveraineté du peuple. La suppression de cette contrainte est non seulement une atteinte à la volonté du peuple, mais une réelle provocation à son encontre.

En lisant cet après midi la presse internationale et ses réactions sur le changement de la Constitution, j'ai été pris d'un sentiment de honte pour l'Algérie, et un réel mépris pour nos dirigeants qui exposent l'Algérie à toutes sortes de moquerie. Ce jour du 12 novembre est un jour noir pour la démocratie en Algérie et pour tous ceux qui espéraient des changements pour le développement et la prospérité de l'Algérie. Quelque chose a changé en Algérie aujourd'hui, et hélas quelque chose qui ne présage pas un avenir serein.

La médiocrité, l'anarchie, et la corruption ne pourraient jamais être un projet de société, et pourtant c'est bel et bien cette situation qui règne, et ce changement dans la Constitution n'a fait qu'accentuer nos craintes pour l'avenir de l'Algérie.

Le général Benyelles s'interrogeait si on devait se taire ou abdiquer, je pense qu'on doit se préparer à une nouvelle lutte pacifique et courageuse pour reconquérir le droit du peuple algérien à disposer de son avenir démocratiquement comme il l'entend lui-même et non pas comme l'entendent les médiocres dirigeants actuels. Pour que le peuple soit respecté dans sa volonté, et dispose de sa souveraineté totale , je dis Non à la présidence à vie, et non au troisième mandat de Bouteflika !!!

il n'est plus général ,il est en retraite
il faut aprendre que cet ex général fait dans l'agitation médiatico-financiére ,pour dire qu'il est toujours vivant
c'est un ex général de nationalité algérienne donc il a le droit le plus absolu ,garantit dans la nouvelle constitution adoptée à la majorité absolu par les deux chambres réunies par 399 voix pour et 21 voix contre
le peuple a décidé à travers ses élus
vive l'algérie éternelle et souveraine

Pour moi c'est de la trahison n'est plus ni moins ! On a affaire a des harkis qui se vendent aux plus offrants et qui tournent le dos au peuple qu'il méprisent

la derniére fois ,j'avais visiter aith smail avec farouk zaidi et nasri idriss ,je t'assure que j'étais éblouis par les grandes réalisations du maire d'aith smail grace à l'argent du gouvernement de ouyahia ahmed qui suit à la lettre le programme de notre président bouteflika abdelazziz

un chef de gouvernement qui a fait une analyse des plus curieuses sur la démocratie hier juste aprés l'adoption de la constitution en déclarant " que la limitation des mandats est une bizzare défintion de la démocratie" et "la limitaions des mandat est une forme d'expulsion d'un président de ses fonctions"...bien curieuse cette analyse .

azemour a écrit:la derniére fois ,j'avais visiter aith smail avec farouk zaidi et nasri idriss ,je t'assure que j'étais éblouis par les grandes réalisations du maire d'aith smail grace à l'argent du gouvernement de ouyahia ahmed qui suit à la lettre le programme de notre président bouteflika abdelazziz

la démocratie est morte, notre pays et vendu
le port d'alger et celui de jijel sont vendu a des emaratis, 7000 ouvriers vont être licencié a annaba par des etrangés et vous continuez a dire vive Boutef... on est désormais un pays monarchique vendu a bas prix aux arabes du golf

Le 12 novembre 2008 va être sans doute gravé dans l'histoire de notre Algérie, c'est l'un des acquits et principes démocratiques qu'ont a perdus. C'est un pouvoir qui est contre sont peuple, ils font tous ce qui le dérange (peuple).

On a perdu Boumédiene ...?!

massider a écrit:

azemour a écrit:la derniére fois ,j'avais visiter aith smail avec farouk zaidi et nasri idriss ,je t'assure que j'étais éblouis par les grandes réalisations du maire d'aith smail grace à l'argent du gouvernement de ouyahia ahmed qui suit à la lettre le programme de notre président bouteflika abdelazziz

la démocratie est morte, notre pays et vendu
le port d'alger et celui de jijel sont vendu a des emaratis, 7000 ouvriers vont être licencié a annaba par des etrangés et vous continuez a dire vive Boutef... on est désormais un pays monarchique vendu a bas prix aux arabes du golf

la politique n'est pas donnée au premier venu pour la saisir et la comprendre au sens réel de la politique

rebai_s a écrit:Le 12 novembre 2008 va être sans doute gravé dans l'histoire de notre Algérie, c'est l'un des acquits et principes démocratiques qu'ont a perdus. C'est un pouvoir qui est contre sont peuple, ils font tous ce qui le dérange (peuple).

azemour a écrit:la politique n'est pas donnée au premier venu pour la saisir et la comprendre au sens réel de la politique

la politique est un art et moyen pour tromper le peuple

la politique est un art et un moyen pour guider le peuple
il faut prendre en considération que le peuple est un troupeau aveugle à guider avec du tact et beaucoup d'amour