BÉJAÏA: Des projets touristiques à la pelle
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BÉJAÏA: Des projets touristiques à la pelle
S'il y a développement du secteur du tourisme à Béjaïa, il ne l'est que grâce à l'apport du privé.
Les plaintes étaient nombreuses et les engagements aussi. La visite du ministre du Tourisme et de l'Artisanat dans la wilaya de Béjaïa aura été une halte, qui a levé le voile sur un secteur qui, même s'il a été toujours considéré comme la ressource nationale post-pétrole, reste le parent pauvre dans les efforts publics pour le développement national. Les zones d'extension touristique, la modernisation des infrastructures publiques et le soutien à l'investissement privé attestent d'un retard qui n'en finit pas de s'accumuler même si Mohammed Benmeradi donnait, en marge de cette visite, l'impression de vouloir changer l'ordre des choses reconnaissant à demi-mot l'incapacité de l'Etat à répondre au lourd financement exigé par le secteur. Mais pour cela, il faut que le gouvernement réponde par certaines mesures, dont celle liée au financement de l'aménagement et à la viabilisation des zones d'extension touristique et que les quatre banques retenues pour le financement des projets jouent le jeu. A Béjaïa les zones d'Agerioune et d'Aokas sont enfin libérées.
Depuis le temps qu'on les attendait elles sont enfin là pour accueillir les projets d'investissements privés. Car l'Etat investit peu, exception faite du projet d'extension qui touchera l'établissement public «Les Hammadites», avec une enveloppe d'un milliard de dinars, sera renforcé de 32 bungalows à deux niveaux et deux piscines avec au bout la création de 182 nouveaux emplois. Ce projet étatique s'inscrit dans le cadre du plan de modernisation de quelque 70 infrastructures hôtelières publiques implantées sur le territoire national pour une enveloppe totale de 700 millions de dollars.
S'il y a développement du secteur du tourisme à Béjaïa, il ne l'est que grâce à l'apport du privé. C'est le ministre lui-même qui l'a noté avec satisfaction.En dépit des difficultés de financements et d'acquisition des assiettes foncières, le ministre relèvera l'apport considérable de l'investissement privé au niveau de Béjaïa.
Un investissement sans lequel, la wilaya n'aurait pas eu sa réputation. «Je suis fier de ce qui se fait à Béjaïa et je note avec satisfaction les 28 projets en perspective dans une région qui compte 8000 artisans inscrits et cinq zones d'extensiontouristique», a-t-il déclaré lors d'un point de presse.
Interrogé sur la lenteur des banques, notamment la Cnep, le ministre du Tourisme s'est engagé à saisir le ministre des Finances, notant au passage, l'allongement de la durée de remboursement des crédits qui peut aller jusqu'à une douzaine d'années. «Bejaia est un exemple en matière de développement touristique», a-t-il souligné. «Avec ses atouts historiques naturels et les infrastructures existantes auxquelles s'ajouteront de nouveaux projets, elle est l'exemple qui ne manquera pas de faire des émules», commentait le ministre du Tourisme, qui a été surpris par de nombreuses plaintes venant autant des opérateurs que des citoyens, comme c'était le cas à Aokas, lorsque la délégation sera surprise à son arrivée au centre artisanal de la localité.
Les propriétaires du terrain réclamaient leur indemnisation pour l'expropriation dont ils ont fait l'objet.
Le centre en question a été construit sur une superficie de 750 m² pour 37 millions de dinars. Dans la même localité, Mohamed Benmeradi a pris connaissance de la situation qui prévaut au niveau de la zone d'extension touristique sur une soixantaine d'hectares, dont un tiers aménageable en neuf structures touristiques et hôtelières, un hôtel quatre étoiles, un appart-hôtel de même rang, un complexe résidentiel et autres club nautique et complexe sportif. Au chef-lieu de la wilaya, le ministre s'est prêté au jeu de l'inauguration d'un hôtel urbain, réalisé par un privé, d'une capacité de 90 chambres, pour un investissement de près de 36 milliards de centimes, et la maison de l'artisanat de Sidi Ali Lebhar dont le coût est estimé à 72 millions de dinars. «2000 nouveaux lits seront livrés prochainement» a annoncé le ministre.
Il convient de noter l'engagement du ministre quant à la concrétisation du projet de circuit pédestre longeant l'aqueduc romain de Toudja vers Béjaïa sur une distance de 20 km. C'était lors du passage au Musée de l'eau, premier du genre en Algérie, constitué d'un ensemble d'espaces à caractère historique, scientifique, culturel, pédagogique et touristique.
Les plaintes étaient nombreuses et les engagements aussi. La visite du ministre du Tourisme et de l'Artisanat dans la wilaya de Béjaïa aura été une halte, qui a levé le voile sur un secteur qui, même s'il a été toujours considéré comme la ressource nationale post-pétrole, reste le parent pauvre dans les efforts publics pour le développement national. Les zones d'extension touristique, la modernisation des infrastructures publiques et le soutien à l'investissement privé attestent d'un retard qui n'en finit pas de s'accumuler même si Mohammed Benmeradi donnait, en marge de cette visite, l'impression de vouloir changer l'ordre des choses reconnaissant à demi-mot l'incapacité de l'Etat à répondre au lourd financement exigé par le secteur. Mais pour cela, il faut que le gouvernement réponde par certaines mesures, dont celle liée au financement de l'aménagement et à la viabilisation des zones d'extension touristique et que les quatre banques retenues pour le financement des projets jouent le jeu. A Béjaïa les zones d'Agerioune et d'Aokas sont enfin libérées.
Depuis le temps qu'on les attendait elles sont enfin là pour accueillir les projets d'investissements privés. Car l'Etat investit peu, exception faite du projet d'extension qui touchera l'établissement public «Les Hammadites», avec une enveloppe d'un milliard de dinars, sera renforcé de 32 bungalows à deux niveaux et deux piscines avec au bout la création de 182 nouveaux emplois. Ce projet étatique s'inscrit dans le cadre du plan de modernisation de quelque 70 infrastructures hôtelières publiques implantées sur le territoire national pour une enveloppe totale de 700 millions de dollars.
S'il y a développement du secteur du tourisme à Béjaïa, il ne l'est que grâce à l'apport du privé. C'est le ministre lui-même qui l'a noté avec satisfaction.En dépit des difficultés de financements et d'acquisition des assiettes foncières, le ministre relèvera l'apport considérable de l'investissement privé au niveau de Béjaïa.
Un investissement sans lequel, la wilaya n'aurait pas eu sa réputation. «Je suis fier de ce qui se fait à Béjaïa et je note avec satisfaction les 28 projets en perspective dans une région qui compte 8000 artisans inscrits et cinq zones d'extensiontouristique», a-t-il déclaré lors d'un point de presse.
Interrogé sur la lenteur des banques, notamment la Cnep, le ministre du Tourisme s'est engagé à saisir le ministre des Finances, notant au passage, l'allongement de la durée de remboursement des crédits qui peut aller jusqu'à une douzaine d'années. «Bejaia est un exemple en matière de développement touristique», a-t-il souligné. «Avec ses atouts historiques naturels et les infrastructures existantes auxquelles s'ajouteront de nouveaux projets, elle est l'exemple qui ne manquera pas de faire des émules», commentait le ministre du Tourisme, qui a été surpris par de nombreuses plaintes venant autant des opérateurs que des citoyens, comme c'était le cas à Aokas, lorsque la délégation sera surprise à son arrivée au centre artisanal de la localité.
Les propriétaires du terrain réclamaient leur indemnisation pour l'expropriation dont ils ont fait l'objet.
Le centre en question a été construit sur une superficie de 750 m² pour 37 millions de dinars. Dans la même localité, Mohamed Benmeradi a pris connaissance de la situation qui prévaut au niveau de la zone d'extension touristique sur une soixantaine d'hectares, dont un tiers aménageable en neuf structures touristiques et hôtelières, un hôtel quatre étoiles, un appart-hôtel de même rang, un complexe résidentiel et autres club nautique et complexe sportif. Au chef-lieu de la wilaya, le ministre s'est prêté au jeu de l'inauguration d'un hôtel urbain, réalisé par un privé, d'une capacité de 90 chambres, pour un investissement de près de 36 milliards de centimes, et la maison de l'artisanat de Sidi Ali Lebhar dont le coût est estimé à 72 millions de dinars. «2000 nouveaux lits seront livrés prochainement» a annoncé le ministre.
Il convient de noter l'engagement du ministre quant à la concrétisation du projet de circuit pédestre longeant l'aqueduc romain de Toudja vers Béjaïa sur une distance de 20 km. C'était lors du passage au Musée de l'eau, premier du genre en Algérie, constitué d'un ensemble d'espaces à caractère historique, scientifique, culturel, pédagogique et touristique.
fatima- Nombre de messages : 1074
Date d'inscription : 28/02/2009
Re: BÉJAÏA: Des projets touristiques à la pelle
http://www.lexpressiondz.com/actualite/171191-des-projets-touristiques-a-la-pelle.html
fatima- Nombre de messages : 1074
Date d'inscription : 28/02/2009
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