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France : Explosion de la Prostitution Occasionnelle

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France : Explosion de la Prostitution Occasionnelle  Empty France : Explosion de la Prostitution Occasionnelle

Message  Nouara Mar 5 Mar - 18:54

Il y a quelques mois, les médias français ont parlé d’un phénomène nouveau : la prostitution dans les universités. Il s’agissait alors de ces cas de jeunes étudiantes issues de milieux modestes qui se prostituent occasionnellement pour financièrement assumer la poursuite de leurs études. On n’a pas encore parlé d’un phénomène similaire, mais à une plus vaste échelle, qui est en train de se développer à une vitesse considérable depuis le début de l’année 2009 : la prostitution occasionnelle de mademoiselle et de madame « tout-le-monde ». On la trouve désormais dans la population féminine française en générale ; et celle-ci ne concerne plus exclusivement quelques jeunes filles des citée HLM. Comme vous l’allez voir, cette prostitution ne fonctionne pas selon les mêmes modes opératoires que ceux de la prostitution que les medias nous ont habitué à connaître. Dans le cadre de cette nouvelle prostitution, il n’y pas de quartier, ou de rue ou de « bois des prostitués », car ce ne sont plus les prostitués qui décident de l’endroit, mais le client.



J’explique. L’essentiel de mon enquête s’est déroulée dans une ville moyenne de l’est de la France.




Dimanche, août 2009. C’est une journée ensoleillée. Une BMW série 5 récente de couleur sombre fait des allées et venues dans un quartier de la banlieue proche de notre ville moyenne. Un homme d’environ 35 ans est au volant. Il est convenablement habillé et pourrait être un petit cadre de banque ou de supermarché. L’homme semble s’être perdu, il va régulièrement de la place du centre ville vers les immeubles populaires et les supérettes. Sur le trottoir d’une grande artère menant à une route nationale et bordée de maisons individuelles, marche une femme d’environ 35 ans qui se rend chez elle à pied depuis le centre ville. Il s’agit d’une femme plutôt mince avec un joli visage, sans plus. Ses vêtements trahissent un milieu plutôt modeste.

La BMW sombre s’arrête à sa hauteur. La vitre côté passager se baisse.



« Pardon Madame, je suis à la recherche d’un “distribanque”. Pourriez-vous me dire où il y en a un ? » L’homme de 35 ans est courtois et souriant. Il s’exprime en bon français.

« Oh, si vous faites demi-tour, vous tomberez sur la place du centre-ville, et là il y en a plusieurs. » répond aimablement la femme.

« Oui mais moi je cherche une Caisse d’Epargne et je n’en ai pas vu. Savez-vous où il y en a une ? » demande alors l’homme.

« Une Caisse d’Epargne ? Et bien, si vous continuez toujours tout droit après le centre-ville, au bout de deux ou trois kilomètres, là vous vous trouverez dans une rue avec pleins de magasins où il y a une Caisse d’Epargne sur la droite ». répond la femme.

« Ah », fait alors l’homme, « oui, mais je ne suis pas du coin, vous savez, et j’ai peur de me perdre. Vous voulez bien monter dans la voiture avec moi et me guider jusqu’a ce distributeur d’argent. »

« Dites donc, vous m’avez pris pour qui, là. » répond alors la femme, indignée, qui vient de comprendre.

« Vous êtes sûre que vous ne voulez pas venir. » insiste alors l’homme.

« Oui, j’en suis sûre, oui ! » réplique sèchement la femme qui n’adresse plus un regard à l’homme.

« C’est dommage. » répond-il. Puis la voiture s’en va.



Plus tard dans la semaine, en fin d’après midi, on reverra la BMW sombre s’arrêter cette fois dans une artère parallèle à la première, à la hauteur de deux adolescentes, qui sont connues dans le quartier par ce qu’elles sont peut-être un peu trop maquillées pour leur âge et vêtues de couleurs assez criardes—les couleurs vives sont devenus inhabituelles en France depuis quelques années déja. Elles vivent dans la petite cité HLM de la périphérie de la ville. Cette fois ci, les deux jeunes filles se rapprochent de la voiture et se baissent pour mieux entendre ce que leur dit le chauffeur. La conversation semble durer, puis, au bout de cinq à dix minutes, elles montent toutes deux dans la voiture qui reprend calmement sa route pour une destination inconnue. On n’en saura pas plus, mais on reverra quelques jours plus tard les deux jeunes filles discuter avec d’autres automobilistes égarés roulant en grosses cylindrées allemandes.



Samedi matin, août 2009 ; sur la place de la halle maraîchère de notre ville moyenne, c’est le jour du marché. Les maraîchers y sont traditionnellement nombreux, la clientèle aussi : elle est majoritairement féminine. Un véhicule de type « 4X4″ Porsche Cayenne se gare à proximité de la place. Un homme d’une soixante d’année en descend. C’est un homme obèse très bien habillé. Une forte odeur de parfum se dégage de lui. Il a plutôt une bonne tête. Ce pourrait être un industriel. L’homme entreprend d’arpenter les allées noires de monde entre les stands des maraîchers. La clientèle est essentiellement populaire et cosmopolite avec une majorité de femmes et de jeunes filles maghrébines. De temps à autre, l’homme très bien habillé, dont le style détonne au milieu de cette foule, s’arrête à côté d’une femme où d’une jeune fille. Il ne dit rien, sort un joli portefeuille en crocodile de sa poche, puis l’ouvre ostensiblement bien en vue de la femme à côté de laquelle il s’est arrêté : il y a pas mal de billets de 50 euros simplement posés dans le pli du portefeuille, que l’homme manipule, apparemment pas dans le but d’acheter quoi que ce soit. La femme, elle, doit avoir près de trente ans. Elle est visiblement une femme mariée, pas vraiment jolie, un peu maladroitement maquillée et vêtue de vêtements bon marché de couleur sombre ; elle est apparemment de souche française. Elle remarque bien l’homme si bien habillé et les billets, mais nous sommes au marché ; quoi de plus normal qu’un homme qui sort de l’argent de sa poche dans cet endroit. Elle n’y prête pas plus attention et s’éloigne vers d’autres stands de maraîchers : elle est venue faire quelques courses ici, comme chaque samedi. Un peu plus loin, quelques minutes plus tard, devant un autre stand où l’on vend des vêtements féminins cette fois, la femme remarque que le même homme se trouve encore une fois à côté d’elle. Comment ne pas remarquer cet homme à la forte corpulence habillé d’un costume gris visiblement cher. Il ne la regarde pas ni ne lui adresse la parole, comme lors de la fois précédente. Il se trouve très près d’elle, comme s’il s’était trouvé là par hasard. Mais il ouvre une nouvelle fois son portefeuille et semble compter à nouveau ses billets. Là, la femme trouve bien cela étrange, mais elle ne comprend pas. Lorsque le même phénomène se reproduira une troisième fois, devant un stand où l’on vend des poulets rôtis sur place, cette fois la femme commencera à comprendre, adressera un méchant regard à l’homme puis s’en ira en hâtant le pas. Cela n’ira pas plus loin. Le gros homme bien habillé se mettra à la recherche d’une nouvelle cible. Il vient ici tous les samedi, lui aussi, mais il n’achète jamais rien aux maraîchers.



Mardi après midi, aout 2009 ; nous sommes dans la galerie marchande d’un centre commercial située à la périphérie de la même ville. Il n’y a pas beaucoup de monde ; la foule, c’est plutôt les vendredi et les samedi, ici. Une femme plutôt bien de sa personne et âgée d’une quarantaine d’année s’attarde un instant devant la vitrine d’une bijouterie bon marché. Elle vient de faire ses courses et s’apprête à regagner sa voiture. Elle est habillé avec goût et convenablement maquillée sans excès ; il s’agit apparemment d’une femme mariée, peut être mère de famille ; elle a un sac chargé de provisions à la main. Un homme s’approche à côté d’elle près de la vitrine. Au bout de pas plus d’une vingtaine de secondes il s’adresse à elle.

« Il y a de jolies choses, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qui est bien, d’après vous ? Je cherche quelque chose à offrir à ma femme. »

La femme est interloquée et comprend immédiatement qu’il ne s’agit pas d’une conversation anodine, et que l’homme ment. Pour autant, elle répond poliment avec un sourire signifiant qu’elle ne prendra pas la chose plus au sérieux que de la simple plaisanterie :

« Oh, c’est vous qui devriez le savoir. Vous devez connaître mieux que moi les goûts de votre épouse. »

L’homme doit avoir une quarantaine d’années. Il s’agit d’un homme au physique tout ce qu’il y a de plus ordinaire, sans caractéristique remarquable. Il porte une veste de cuir noire par-dessus une chemise blanche dont le col est ouvert. Il porte des chaussures plutôt bon marché, mais bien entretenues. Et il insiste.

« Si il y a quelque chose qui vous plait, je vous l’offre. » fait-il alors.

La femme le regarde d’un air médusé, puis tourne les talons en direction de la sortie du centre commercial, sans mot dire.

« C’est dommage. Vous êtes ravissante. » insistera l’homme encore un peu, tandis que la femme s’éloigne déjà. On en restera là.



Le même genre d’anecdotes se reproduit aujourd’hui très fréquemment, dans cette ville moyenne, et on voit très souvent des voitures―généralement des moyennes et grosses cylindrées allemandes―conduites par des hommes d’âge moyen qui se sont visiblement perdus dans sa périphérie, et qui arrêtent fréquemment leurs véhicules à la hauteur de ménagères ou de jeunes filles pour demander leur chemin, ou pour leur proposer spontanément de les raccompagner chez elles. Ces voitures s’arrêtent le plus souvent devant les arrêts de bus, là où quelques collégiennes et étudiantes attendent le prochain bus pour se rendre au centre-ville―préfèreraient-elles y aller en voiture ?



Généralement, lorsque l’on parle de prostitution, on pense à une rue ou à un quartier dit « chaud », où l’on sait qu’il y a une offre d’un genre particulier qui drague une certaine clientèle―pour employer un verbe qui sied assez bien à la circonstance. Mais dans le cas de ce nouveau phénomène, c’est l’inverse. Il s’agit d’une clientèle qui semble être apparue spontanément, comme un lapin que l’on aurait sorti d’un chapeau, en l’espace d’un couple d’années seulement, et qui est en train de croitre rapidement depuis quelques mois.

Là c’est la demande qui est en train de créer une offre qui semble s’y adapter, et ce n’est plus la prostituée qui racole, mais le client. Il y a désormais de plus en plus de jeunes filles attendant des bus qu’elles ne prennent jamais, de femmes qui viennent plus régulièrement au marché en s’habillant avec plus d’attention, de plus en plus en plus d’adolescentes très maquillées qui arpentent indéfiniment les grandes artères de la périphérie de la ville bordant les petites maisons individuelles. Le cas de cette ville n’est pas isolé, il exemplifie un nouveau phénomène national.



A demain… j’espère.


Nouara

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Message  Nouara Mar 5 Mar - 18:55

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Nouara

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Message  Nouara Mar 5 Mar - 18:58

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