Le mariage temporaire est pratiqué par 80% des étudiants salafistes
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Le mariage temporaire est pratiqué par 80% des étudiants salafistes
Qu’est-ce qu’un mariage de jouissance ? c’est un « mariage » temporaire qui dure le temps de l’acte sexuel. Afin d’être accord avec les textes musulmans et rester dans le chemin d’Allah et de Mahomet ; il faut réciter une sourate, avant d’assouvir ses besoins sexuels. Une fois la chose terminée, le musulman se doit de prononcer 3 fois « je te répudie ».
Dès que la répudiation est prononcée, un autre musulman agit de même avec la femme, et ainsi de suite.
Ce genre de « mariage » était pratiqué par Mahomet et ses compagnons.
Voici quelques conseils des ouléma pour mieux se marier temporairement en restant dans la voie d’Allah et de son messager :
L’homme et la femme (la femme doit être célibataire) doivent se mettre obligatoirement d’accord sur la dot (le cadeau, qui peut aller de la petite somme d’argent au parfum etc.) et sur la durée (celle qu’on veut, une heure, un jour, un mois...). S’il y a d’autres conditions, ils doivent les préciser aussi, cela peut concerner par exemple la virginité.
La femme doit dire en arabe ou en français : “Je me marie à toi contre la dot convenue pour la durée convenue” et l’homme doit répondre “j’accepte”. Ainsi ils sont considérés comme mari et femme durant cette période avec interdiction par exemple de se tromper l’un l’autre.
Le musulman peut faire le mariage temporaire avec une fille croyante ou non, tandis que la musulmane ne peut le faire qu’avec un musulman.
Voici la grande avancée “démocratique” du « printemps arabe ». La légalisation de la prostitution « halal ». Je vous invite à lire cet article publié sur un site tunisien.
Entre principes religieux, pulsions sexuelles, conflits familiaux et contraintes financières, le mariage coutumier (ourfi) semble être un raccourci au contrat traditionnel de mariage auquel de plus en plus de jeunes succombent aujourd’hui.
De plus en plus répandu dans les milieux jeunes tunisiens, le mariage coutumier est un contrat signé dans le secret, par les deux « époux », avec la présence de deux témoins (généralement des amis proches et mis dans la confidence) et en l’absence de notaire. Il s’agit d’un acte, sans aucune valeur juridique et le plus souvent même secret, qui ne lie les deux parties par aucun engagement de droits communs et dont la validité peut être rompue à tout moment.
Les deux « époux » peuvent donc en toute « liberté de conscience » avoir des relations sexuelles, sans pour autant s’engager financièrement ou être contraints de vivre ensemble.
Un raccourci attrayant qui séduit de plus en plus de jeunes, aujourd’hui en Tunisie, dans certains quartiers défavorisés de la capitale (Attadhamon, Mellassine, etc.) et qui s’étend petit à petit à d’autres villes tunisiennes.
Le plus aberrant dans cette pratique qui veut donner un cadre religieux aux relations sexuelles hors mariage, est l’absence, dans la plupart des cas, de légitimité religieuse. En effet, deux conditions sine qua non de la « religiosité » de l’acte se retrouvent généralement non satisfaites, avec des contrats à la fois secrets et temporaires.
Grâce à la montée du salafisme et de l’intégrisme et d’un gouvernement islamiste instaurant « un cadre dans lequel les réunions et les débats sur la religion et la chariâ ne sont plus tabous et interdits, il n’est aujourd’hui plus concevable de s’adonner à des pratiques contraires à la religion ». C’est ce que déclarent en tout cas certaines jeunes pratiquantes du mariage coutumier.
Un reportage de France 24 s’est penché sur le sujet à travers une enquête sur le terrain auprès de jeunes étudiants et étudiantes de la faculté des Lettres et des Humanités de la Manouba. Une université connue pour être un haut lieu du salafisme dans le milieu estudiantin en Tunisie.
Selon certaines étudiantes, musulmanes, pratiquantes et portant le voile, le mariage coutumier serait une solution religieusement « halal » afin de légaliser les relations sexuelles avec un petit ami qu’on ne peut actuellement pas épouser. Ne pouvant plus contenir leurs pulsions sexuelles, ces étudiantes, encouragées par les conseils de certains « frères salafistes », succombent à cette solution afin d’avoir la conscience tranquille et d’éviter ainsi de se « rouler dans la fange » et de s’adonner au péché suprême avec un homme qui ne leur est pas « halal ».
Une solution socialement acceptée, étant de plus en plus courante en Tunisie et dont les adeptes revendiquent un cadre légal et une inscription au code du statut personnel.
Si les étudiantes recourent à cette pratique afin d’avoir la conscience tranquille d’une vie sexuelle « légale » et sans compromis, elle représente pour les jeunes étudiants la possibilité d’avoir les avantages du mariage sans pour autant en supporter la charge financière, généralement très lourde.
Dalenda Lagrèche, historienne et directrice du centre d’études, de recherches et d’informations de Tunis, se prononce sur ce phénomène, qui aurait disparu dans les années 70 et dont la montée actuelle du salafisme a contribué à sa résurrection.
Un phénomène qui se nourrit des conditions sociales difficiles de la jeunesse tunisienne, pauvre et mal instruite. Une pratique interdite par le Code du statut personnel et qu’elle définit comme étant « un cadre restreint permettant d’avoir des relations sexuelles, sans culpabilité ». L’historienne voit dans le mariage coutumier une forme de soumission de la femme qui offre son corps à l’homme, en contre partie d’un engagement factice et temporaire, de surcroît.
Force est de reconnaître que cette pratique se nourrit aujourd’hui du climat d’instabilité et de libertés exacerbées et non contrôlées que connaît actuellement la Tunisie mais que rien ne permet de statuer sur son évolution future…
Synda TAJINE
Dès que la répudiation est prononcée, un autre musulman agit de même avec la femme, et ainsi de suite.
Ce genre de « mariage » était pratiqué par Mahomet et ses compagnons.
Voici quelques conseils des ouléma pour mieux se marier temporairement en restant dans la voie d’Allah et de son messager :
L’homme et la femme (la femme doit être célibataire) doivent se mettre obligatoirement d’accord sur la dot (le cadeau, qui peut aller de la petite somme d’argent au parfum etc.) et sur la durée (celle qu’on veut, une heure, un jour, un mois...). S’il y a d’autres conditions, ils doivent les préciser aussi, cela peut concerner par exemple la virginité.
La femme doit dire en arabe ou en français : “Je me marie à toi contre la dot convenue pour la durée convenue” et l’homme doit répondre “j’accepte”. Ainsi ils sont considérés comme mari et femme durant cette période avec interdiction par exemple de se tromper l’un l’autre.
Le musulman peut faire le mariage temporaire avec une fille croyante ou non, tandis que la musulmane ne peut le faire qu’avec un musulman.
Voici la grande avancée “démocratique” du « printemps arabe ». La légalisation de la prostitution « halal ». Je vous invite à lire cet article publié sur un site tunisien.
Entre principes religieux, pulsions sexuelles, conflits familiaux et contraintes financières, le mariage coutumier (ourfi) semble être un raccourci au contrat traditionnel de mariage auquel de plus en plus de jeunes succombent aujourd’hui.
De plus en plus répandu dans les milieux jeunes tunisiens, le mariage coutumier est un contrat signé dans le secret, par les deux « époux », avec la présence de deux témoins (généralement des amis proches et mis dans la confidence) et en l’absence de notaire. Il s’agit d’un acte, sans aucune valeur juridique et le plus souvent même secret, qui ne lie les deux parties par aucun engagement de droits communs et dont la validité peut être rompue à tout moment.
Les deux « époux » peuvent donc en toute « liberté de conscience » avoir des relations sexuelles, sans pour autant s’engager financièrement ou être contraints de vivre ensemble.
Un raccourci attrayant qui séduit de plus en plus de jeunes, aujourd’hui en Tunisie, dans certains quartiers défavorisés de la capitale (Attadhamon, Mellassine, etc.) et qui s’étend petit à petit à d’autres villes tunisiennes.
Le plus aberrant dans cette pratique qui veut donner un cadre religieux aux relations sexuelles hors mariage, est l’absence, dans la plupart des cas, de légitimité religieuse. En effet, deux conditions sine qua non de la « religiosité » de l’acte se retrouvent généralement non satisfaites, avec des contrats à la fois secrets et temporaires.
Grâce à la montée du salafisme et de l’intégrisme et d’un gouvernement islamiste instaurant « un cadre dans lequel les réunions et les débats sur la religion et la chariâ ne sont plus tabous et interdits, il n’est aujourd’hui plus concevable de s’adonner à des pratiques contraires à la religion ». C’est ce que déclarent en tout cas certaines jeunes pratiquantes du mariage coutumier.
Un reportage de France 24 s’est penché sur le sujet à travers une enquête sur le terrain auprès de jeunes étudiants et étudiantes de la faculté des Lettres et des Humanités de la Manouba. Une université connue pour être un haut lieu du salafisme dans le milieu estudiantin en Tunisie.
Selon certaines étudiantes, musulmanes, pratiquantes et portant le voile, le mariage coutumier serait une solution religieusement « halal » afin de légaliser les relations sexuelles avec un petit ami qu’on ne peut actuellement pas épouser. Ne pouvant plus contenir leurs pulsions sexuelles, ces étudiantes, encouragées par les conseils de certains « frères salafistes », succombent à cette solution afin d’avoir la conscience tranquille et d’éviter ainsi de se « rouler dans la fange » et de s’adonner au péché suprême avec un homme qui ne leur est pas « halal ».
Une solution socialement acceptée, étant de plus en plus courante en Tunisie et dont les adeptes revendiquent un cadre légal et une inscription au code du statut personnel.
Si les étudiantes recourent à cette pratique afin d’avoir la conscience tranquille d’une vie sexuelle « légale » et sans compromis, elle représente pour les jeunes étudiants la possibilité d’avoir les avantages du mariage sans pour autant en supporter la charge financière, généralement très lourde.
Dalenda Lagrèche, historienne et directrice du centre d’études, de recherches et d’informations de Tunis, se prononce sur ce phénomène, qui aurait disparu dans les années 70 et dont la montée actuelle du salafisme a contribué à sa résurrection.
Un phénomène qui se nourrit des conditions sociales difficiles de la jeunesse tunisienne, pauvre et mal instruite. Une pratique interdite par le Code du statut personnel et qu’elle définit comme étant « un cadre restreint permettant d’avoir des relations sexuelles, sans culpabilité ». L’historienne voit dans le mariage coutumier une forme de soumission de la femme qui offre son corps à l’homme, en contre partie d’un engagement factice et temporaire, de surcroît.
Force est de reconnaître que cette pratique se nourrit aujourd’hui du climat d’instabilité et de libertés exacerbées et non contrôlées que connaît actuellement la Tunisie mais que rien ne permet de statuer sur son évolution future…
Synda TAJINE
Madona- Nombre de messages : 3426
Date d'inscription : 30/01/2009
Re: Le mariage temporaire est pratiqué par 80% des étudiants salafistes
http://www.kabyles.net/le-mariage-temporaire-est-pratique,9690.html
Madona- Nombre de messages : 3426
Date d'inscription : 30/01/2009
Madona- Nombre de messages : 3426
Date d'inscription : 30/01/2009
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