Ajouad Algerie Memoires
3 participants
Page 1 sur 1
Ajouad Algerie Memoires
http://www.ajouadalgeriememoires.org/
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
Re: Ajouad Algerie Memoires
Ajouad Algérie Mémoires
Qu’importe que nous l’appelions, décennie noire, rouge ou tragédie nationale, mais cette période qu’a connue l’Algérie, à partir de 1990, fut l’une des plus dramatiques de son histoire post indépendante. Une période faite de sang et de deuil qui aura fait plus de 200 000 morts, laissant des survivants aux troubles irrémédiables et des traces latentes dans une société algérienne traumatisée d’une ampleur indéfinissable
Aujourd’hui, c’est notre histoire et la mémoire de nos victimes qui se trouvent menacées par ces lois abjectes : Rahma en 1995, Concorde civile en 1998, Réconciliation nationale en 2006…. Décrétées et votées au nom d’une politique injuste et d’une paix sociale trompeuse, au profit de terroristes et de criminels empêchant ainsi toute recherche de vérité, pire, les crimes restent ainsi à jamais impunis.
C’est dans ce contexte qu’est né, en décembre 2010, Ajouad Algérie Mémoires avec pour volonté de réaliser un travail mémoriel et faire du 22 mars LA journée contre l’oubli.
Face au drame qui n’a épargné aucune famille, Ajouad Algérie Mémoires veut célébrer l’honneur et la dignité de ceux qui ont été assassinés, en refusant l’oubli de ses victimes et en luttant contre la falsification de l’histoire de son Pays.
Depuis, nous listons les actes ayant touché des personnes connues ou anonymes. Il ne s’agit pas de sombrer dans le pathos, non, il s’agit de recenser et mettre un nom sur chaque victime, sur chaque chiffre, redonner une identité, une valeur à plus de 200 000 tombes éparpillées à travers le pays.
Nous sommes de plus en plus nombreux à nous investir dans ce travail de mémoire. C’est pour nous un devoir, un acte de refus de cette amnésie instituée, et c’est en ce sens qu’Ajouad Algérie Mémoires, se joint au travail contre l’oubli déjà en cours, pour remettre à jours les œuvres (écrits, chansons, pièces de théâtres, critiques…) d’une élite sacrifiée, mais aussi le vécu de tout un peuple, afin que nul ne les oublie.
En faisant du 22 mars LA journée contre l’oubli, nous désirons instaurer une date repère, une journée qui rassemble la mémoire de 200 000 victimes. Agissons pour que cet acte citoyen se normalise et que ces commémorations deviennent une évidence, il s’agit là d’une nécessité historique.
Refuser ce travail de mémoire, ce serait priver les générations futures des repères nécessaires à la construction de leur identité.
Qu’importe que nous l’appelions, décennie noire, rouge ou tragédie nationale, mais cette période qu’a connue l’Algérie, à partir de 1990, fut l’une des plus dramatiques de son histoire post indépendante. Une période faite de sang et de deuil qui aura fait plus de 200 000 morts, laissant des survivants aux troubles irrémédiables et des traces latentes dans une société algérienne traumatisée d’une ampleur indéfinissable
Aujourd’hui, c’est notre histoire et la mémoire de nos victimes qui se trouvent menacées par ces lois abjectes : Rahma en 1995, Concorde civile en 1998, Réconciliation nationale en 2006…. Décrétées et votées au nom d’une politique injuste et d’une paix sociale trompeuse, au profit de terroristes et de criminels empêchant ainsi toute recherche de vérité, pire, les crimes restent ainsi à jamais impunis.
C’est dans ce contexte qu’est né, en décembre 2010, Ajouad Algérie Mémoires avec pour volonté de réaliser un travail mémoriel et faire du 22 mars LA journée contre l’oubli.
Face au drame qui n’a épargné aucune famille, Ajouad Algérie Mémoires veut célébrer l’honneur et la dignité de ceux qui ont été assassinés, en refusant l’oubli de ses victimes et en luttant contre la falsification de l’histoire de son Pays.
Depuis, nous listons les actes ayant touché des personnes connues ou anonymes. Il ne s’agit pas de sombrer dans le pathos, non, il s’agit de recenser et mettre un nom sur chaque victime, sur chaque chiffre, redonner une identité, une valeur à plus de 200 000 tombes éparpillées à travers le pays.
Nous sommes de plus en plus nombreux à nous investir dans ce travail de mémoire. C’est pour nous un devoir, un acte de refus de cette amnésie instituée, et c’est en ce sens qu’Ajouad Algérie Mémoires, se joint au travail contre l’oubli déjà en cours, pour remettre à jours les œuvres (écrits, chansons, pièces de théâtres, critiques…) d’une élite sacrifiée, mais aussi le vécu de tout un peuple, afin que nul ne les oublie.
En faisant du 22 mars LA journée contre l’oubli, nous désirons instaurer une date repère, une journée qui rassemble la mémoire de 200 000 victimes. Agissons pour que cet acte citoyen se normalise et que ces commémorations deviennent une évidence, il s’agit là d’une nécessité historique.
Refuser ce travail de mémoire, ce serait priver les générations futures des repères nécessaires à la construction de leur identité.
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
Re: Ajouad Algerie Memoires
«…La vérité est comme la justice, elle a besoin de témoins…même les tous petits témoins qui peuvent écrire des choses qui restent et qui durent. » Said Mekbel
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
Sujets similaires
» Mouvement AJOUAD ALGERIE MEMOIRES
» Ajouad Algérie Mémoires : Journée pour la mémoire
» une pensée pourNabila DJAHNINE /" AJOUAD " - ALGERIE MEMOIRES
» Le collectif d'Aokas- "Ajouad" Algerie Memoires: 22 mars 2015, journée contre l'oubl
» Nazim Mekbel. Fils de Saïd Mekbel. Président de l’association Ajouad Algérie Mémoires
» Ajouad Algérie Mémoires : Journée pour la mémoire
» une pensée pourNabila DJAHNINE /" AJOUAD " - ALGERIE MEMOIRES
» Le collectif d'Aokas- "Ajouad" Algerie Memoires: 22 mars 2015, journée contre l'oubl
» Nazim Mekbel. Fils de Saïd Mekbel. Président de l’association Ajouad Algérie Mémoires
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum