In Amenas : les dernières informations (DIRECT)

15 h 26 – Abdelmalek Sellal qualifie l’action des terroristes de « lâche » et de travail de mercenaires.

15 h 25 – Sellal : 790 travailleurs étaient présents sur la base. Parmi eux 134 étrangers de 26 nationalités différentes. Actuellement 5 étrangers sont toujours portés disparus.

15 h 20 – Sellal : 29 preneurs d'otages ont été tués, 3 autres arrêtés par les forces de sécurité.



15 h 20 – Sellal : Les terroristes voulaient faire exploser le complexe gazier d’In Amenas.

15 h 15 – Abdelmalek Sellal : deux unités d’élite de l’ANP ont mené l’assaut. Peu d’unités d’intervention dans le monde sont capables de mener une telle opération, selon lui. Les terroristes ont « piégé » les otages à l'aide d'explosifs.

15 h 10‑ Abdelmalek Sellal : 37 étrangers tués, de huit nationalités différentes, cinq sont toujours portés disparus.

14 h 58 ‑ Selon Abelmalek Sellal : les terroristes ont ciblé le bus de voyageurs qui quittait la base d’In Amenas. Leur intention était de kidnapper des étrangers. Le DG de BP se trouvait dans le bus, selon lui.

15 h 05 –.Selon Abelmalek Sellal : la prise d’otages a été préparée depuis deux mois.

14 h 55 – Selon Abelmalek Sellal, qui anime une conférence de presse, les terroristes sont venus du nord du Mali.

14 h 45 – Le gouvernement algérien n’a pas encore évalué les pertes financières causées par l’attaque d’In Amenas. « Une opération qui sera entamée demain », a affirmé Youcef Yousfi. Le ministre, qui se déplacera demain au niveau du site gazier, affirme que la reprise du travail dans les différentes unités se fera dans les « meilleurs délais ». Le ministre a salué le courage des travailleurs de l’usine qui ont évité le pire à ce site mais aussi à la région puisque, selon lui, « le groupe terroriste voulait faire exploser le site ». « Le premier geste des travailleurs après cette prise d’otages a été de fermer l’unité de production et de mettre tous les appareils en décompression».

Le ministre confirme que l’explosion qui s’est produite dans un bloc du site gazier a été provoquée par le groupe terroriste. M. Yousfi refuse de parler de failles en matière de protection du site mais affirme que « le dispositif sécuritaire sera renforcé », sans donner plus de détails.

14 h 35 –Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie et des Mines : « Les sociétés étrangères ne quitteront pas l’Algérie ». Les groupes étrangers activant dans le domaine des hydrocarbures ont assuré le gouvernement algérien de leur intention de poursuivre leur activité dans le pays, après la prise d’otages, a affirmé M. Yousfi à la presse, ce lundi 21 janvier, en marge de l’adoption, par les députés, de la loi relative aux hydrocarbures. Interrogé sur le cas de plusieurs expatriés qui ont quitté la base de Hassi Messaoud au lendemain de la prise d’otages, Youcef Yousfi parle d’un départ provisoire qui a pour objectif de « rassurer les familles des travailleurs étrangers ». « Je peux vous assurer qu’il ne s’agit pas là d’un départ définitif ».

11 h 55 – Moscou condamne fermement l'attaque d’In Amenas, indique lundi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, repris par l’agence russe Ria Novosti. « Moscou condamne fermement ce crime ignoble qui a fait des victimes parmi les Algériens et les ressortissants étrangers. Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux parents et aux proches des otages et des militaires et policiers algériens tués, tout en souhaitant une prompte convalescence à toutes les personnes blessées par les terroristes. Nous réaffirmons la position ferme et invariable de la Russie en faveur de la répression intransigeante du terrorisme sous toutes ses formes », lit‑on dans le communiqué.
10 h 55 – L’Algérie était confrontée à une situation « très difficile et très complexe », selon l’ambassadeur britannique à Alger. « Le Royaume‑Uni reconnaît que c'est une opération [la libération des otages] très difficile et très complexe contre des terroristes hautement armés », a déclaré, ce lundi, Martyn Roper à l’agence APS. Le Royaume‑Uni, dont plusieurs ressortissants ont été tués dans la prise d’otages, a été très critique à l’égard des conditions de l’assaut des forces spéciales algériennes.

9 h 16 – La prise d’otages d’In Amenas continue de susciter des réactions dans le monde entier, notamment les pays concernés. Alain Juppé, ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, a estimé, ce lundi 21 janvier, que l’Algérie devait s’engager davantage au Mali. « Il faut convaincre l’Algérie de s'engager davantage dans ce qui se passe au Mali », a‑t‑il dit sur la radio Europe 1. « Elle a une place absolument stratégique dans cette région », a‑t‑il souligné.

Alain Juppé a dit comprendre la réaction algérienne à la prise d’otages. « L'Algérie est maîtresse chez elle, elle a été confrontée au terrorisme pendant des années, donc je comprends sa réaction », a‑t‑il expliqué. « Ceci dit, nous sommes aussi fondés à demander des informations » au sujet du déroulement de l'intervention des militaires algériens sur le site, a‑t‑il souligné. « Mais je ne suis pas sûr qu'il était utile de qualifier la réaction de l'Algérie de "réponse adaptée" », a‑t‑il ajouté, en référence aux propos du président François Hollande.

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