La théorie du “CHAOS CONSTRUCTIF” des Elites
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La théorie du “CHAOS CONSTRUCTIF” des Elites
La théorie du “CHAOS CONSTRUCTIF” des Elites
Tandis que les responsables de l’Otan cherchent à gonfler le torse en vue d’une éventuelle et prochaine agression contre la Syrie, les dernières nouvelles du côté de la Libye ne sont pas réjouissantes. Alors que la France et l’Angleterre croulent sous les dettes, comment s’engager dans un autre conflit, comme celui de la Syrie et pire, une guerre contre l’Iran ?
On sait que la situation en Libye est catastrophique, bien que prévisible. On risque l’anarchie entre les ambitions de tribus rivales, un Conseil de transition abandonné et sans pouvoir, un gouvernement fantôme, des groupes d’insurgés sans but ni conviction, voire sans réel chef… C’est donc bien le chaos que l’Otan a instauré dans un pays considéré, il y a seulement huit mois, comme le plus équilibré socialement et économiquement.
« Le monde sait maintenant qu’il a affaire, en ce qui concerne la Libye, à des rebelles non authentiques, une racaille d’abrutis que dirigent un ramassis hétéroclite d’ex-ministres congédiés pour corruption par Kadhafi, d’islamistes d’Al-Qaïda, de prisonniers relâchés et de voyous qu’encadrent des commandos et des ‘conseillers’ de l’intelligence service américain, anglais et français, soutenus financièrement et matériellement par le Qatar et les Emirats, deux Etats au service de l’Empire ».
Les pertes civiles de ce conflit sont importantes. L’Occident s’est une nouvelle fois fourvoyé dans une guerre pour les intérêts de l’Empire en installant un pouvoir-lige comme du temps du roi Senoussi, concoctée dans les labos américains, londoniens et parisiens, en collaboration avec des traîtres libyens.
Quels seront les prochains pays victimes ? On a vu, décembre dernier, que la Russie était toujours dans le collimateur de ces architectes de révolutions colorées sous l’égide de la NED/CIA, le MI6 et du Mossad.
Partout où ces officines sont à l’œuvre, il n’y a derrière que chaos. Ils appellent cela «le chaos constructif».
Ce « chaos constructif », que nos élites préparent au Moyen-Orient, en prenant l’Iran dans leur collimateur, se traduira par combien de milliards de morts ? On sait que l’un des commandements fétiches des familles oligarchiques, inscrits sur les tables de la loi du Stonehenge américain, est d’arriver à 500 millions d’êtres humains… ces élus qui devraient voir l’émergence du Nouvel Ordre Mondial. Mais, heureusement pour nous, les prophéties catholiques n’annoncent pas ce triomphe… Méritons-nous seulement le grain de sable qui empêchera le rouleau compresseur mondialiste de parvenir à ses fins ?
IRIB- Un attentat à la bombe s'est produit ce matin dans l'une des avenues principales de la capitale iranienne, Téhéran. Non loin de l'Université polytechnique de Téhéran, un motocycliste s'est dirigé vers la voiture de Mustapha Ahmadi Rochan, Professeur d'université technique, avant de coller une bombe magnétique sous sa voiture et de prendre la fuite, rapportent les témoins occulaire. La bombe a explosé, causant la mort de Rochan et blessant plusieurs personnes. Des ambulances ont évacuer les blessés. Les premiers commentaires font état d'un attentat terroriste visant, vraisemblablement, un autre savant atomiste iranien.
Source: liesi
Tandis que les responsables de l’Otan cherchent à gonfler le torse en vue d’une éventuelle et prochaine agression contre la Syrie, les dernières nouvelles du côté de la Libye ne sont pas réjouissantes. Alors que la France et l’Angleterre croulent sous les dettes, comment s’engager dans un autre conflit, comme celui de la Syrie et pire, une guerre contre l’Iran ?
On sait que la situation en Libye est catastrophique, bien que prévisible. On risque l’anarchie entre les ambitions de tribus rivales, un Conseil de transition abandonné et sans pouvoir, un gouvernement fantôme, des groupes d’insurgés sans but ni conviction, voire sans réel chef… C’est donc bien le chaos que l’Otan a instauré dans un pays considéré, il y a seulement huit mois, comme le plus équilibré socialement et économiquement.
« Le monde sait maintenant qu’il a affaire, en ce qui concerne la Libye, à des rebelles non authentiques, une racaille d’abrutis que dirigent un ramassis hétéroclite d’ex-ministres congédiés pour corruption par Kadhafi, d’islamistes d’Al-Qaïda, de prisonniers relâchés et de voyous qu’encadrent des commandos et des ‘conseillers’ de l’intelligence service américain, anglais et français, soutenus financièrement et matériellement par le Qatar et les Emirats, deux Etats au service de l’Empire ».
Les pertes civiles de ce conflit sont importantes. L’Occident s’est une nouvelle fois fourvoyé dans une guerre pour les intérêts de l’Empire en installant un pouvoir-lige comme du temps du roi Senoussi, concoctée dans les labos américains, londoniens et parisiens, en collaboration avec des traîtres libyens.
Quels seront les prochains pays victimes ? On a vu, décembre dernier, que la Russie était toujours dans le collimateur de ces architectes de révolutions colorées sous l’égide de la NED/CIA, le MI6 et du Mossad.
Partout où ces officines sont à l’œuvre, il n’y a derrière que chaos. Ils appellent cela «le chaos constructif».
Ce « chaos constructif », que nos élites préparent au Moyen-Orient, en prenant l’Iran dans leur collimateur, se traduira par combien de milliards de morts ? On sait que l’un des commandements fétiches des familles oligarchiques, inscrits sur les tables de la loi du Stonehenge américain, est d’arriver à 500 millions d’êtres humains… ces élus qui devraient voir l’émergence du Nouvel Ordre Mondial. Mais, heureusement pour nous, les prophéties catholiques n’annoncent pas ce triomphe… Méritons-nous seulement le grain de sable qui empêchera le rouleau compresseur mondialiste de parvenir à ses fins ?
IRIB- Un attentat à la bombe s'est produit ce matin dans l'une des avenues principales de la capitale iranienne, Téhéran. Non loin de l'Université polytechnique de Téhéran, un motocycliste s'est dirigé vers la voiture de Mustapha Ahmadi Rochan, Professeur d'université technique, avant de coller une bombe magnétique sous sa voiture et de prendre la fuite, rapportent les témoins occulaire. La bombe a explosé, causant la mort de Rochan et blessant plusieurs personnes. Des ambulances ont évacuer les blessés. Les premiers commentaires font état d'un attentat terroriste visant, vraisemblablement, un autre savant atomiste iranien.
Source: liesi
Madona- Nombre de messages : 3426
Date d'inscription : 30/01/2009
Re: La théorie du “CHAOS CONSTRUCTIF” des Elites
http://www.wikistrike.com/article-la-theorie-du-chaos-constructif-des-elites-96936452.html
Madona- Nombre de messages : 3426
Date d'inscription : 30/01/2009
Re: La théorie du “CHAOS CONSTRUCTIF” des Elites
Echec du « chaos constructif »
La politique de George Bush a montré ses limites au Moyen-Orient
Adlène Meddi Publié dans El Watan le 07 - 05 - 2007
Oussama Ben Laden, le pape Benoît XVI, Al Gore, Leonardo DiCaprio figurent parmi les cent personnalités les plus influentes au monde, selon la liste annuelle établie par le magazine américain Time qui, cette année pour la première fois, n'inclut pas le président George W. Bush.
Et pour cause, le taux de satisfaction des Américains à l'égard de leur président a chuté à 28%, selon un sondage diffusé samedi dernier par Newsweek, qui n'avait jamais fait état d'un niveau aussi faible pour le président américain. Près de deux Américains sur trois (62%) considèrent que les récentes initiatives de Bush au sujet de l'Irak prouvent qu'il est « entêté et refuse de reconnaître ses erreurs », selon cette étude. Face aux échecs aux conséquences terribles sur le terrain irakien, Bush a dépêché son bras droit Dick Cheney cette semaine au Proche-Orient pour stimuler le soutien régional, trop mou à son goût, au gouvernement irakien. Le vice-président quittera Washington mardi pour se rendre d'ici le 14 mai aux Emirats arabes unis, en Arabie Saoudite, en Egypte et en Jordanie. Chez ces quatre alliés, il poursuivra l'effort récemment accru par une Administration sous pression pour rallier les pays de la région derrière un Irak toujours en proie au tumulte depuis plus de quatre ans après l'invasion.
Grave crise interne à Washington
M. Cheney tâchera officiellement de capitaliser les acquis de la conférence internationale de Charm El Cheikh, en Egypte, alors que le temps presse pour l'Administration Bush. Celle-ci est en plein bras de fer avec la nouvelle majorité parlementaire démocrate. Les adversaires de la Maison-Blanche tentent de forcer la fin de la guerre, qui a coûté aux Etats-Unis plus de 3 300 soldats et des centaines de milliards de dollars. Dans la plus grave confrontation de politique intérieure à laquelle a donné lieu la guerre, les démocrates viennent de se heurter au veto présidentiel dans leur tentative pour imposer un calendrier de retrait des troupes. Mais ils n'ont pas dit leur dernier mot et pourraient essayer de lier, dans une loi finançant la guerre, l'engagement américain à une obligation de résultats de la part du gouvernement irakien. Ce qui a fait réagir Aymane Al Zaouahri, numéro deux d'Al Qaïda, qui affirme dans un message vidéo diffusé samedi sur internet que la proposition de loi du Congrès démocrate réclamant un retrait des forces apporte la preuve de la défaite des Etats-Unis dans ce pays. « Cette proposition illustre l'échec et la frustration des Etats-Unis », déclare l'adjoint d'Oussama Ben Laden. « Mais cette proposition nous privera de l'occasion de détruire les forces américaines que nous avons fait tomber dans un piège historique. » Pendant ce temps, M. Bush s'arc-boute sur un nouveau plan qui passe pour celui de la dernière chance. Le déchaînement de violence continue tandis qu'il est mis en œuvre. M. Bush souligne que la totalité des quelque 30 000 hommes envoyés en renfort n'est pas déployée. Plus de renfort ? Selon une étude du ministère américain de la Défense rendue publique vendredi, les déploiements longs et répétés augmentent les problèmes de santé mentale dans l'armée. C'est le quatrième rapport du genre depuis 2003. Seul un tiers des marines et environ la moitié des soldats déployés en Irak estiment devoir traiter les civils avec dignité. D'après des responsables de la Défense, ils ne sont que 40% des marines et 55% des soldats à déclarer qu'ils le signaleraient à un membre de leur unité s'ils tuaient ou blessaient un civil innocent, et plus de 40% des marines et soldats jugent que la torture devrait être autorisée pour sauver la vie des militaires. Selon un récent sondage du Pew Center for People, si presque deux tiers des Américains souhaitent que les élus au Congrès votent en faveur d'un retrait des troupes d'Irak, deux tiers des républicains veulent le contraire. En tout cas, la Maison-Blanche a jusqu'au début de l'automne pour réussir, selon une échéance que Bush s'est lui-même fixée. Sous la pression, la Maison-Blanche insiste avec davantage de force désormais sur les responsabilités du gouvernement irakien. Elle a salué le fait que Baghdad se soit, selon elle, engagé à les assumer lors de la conférence de Charm El Cheikh. Elle a aussi relevé qu'à Charm El Cheikh, ses voisins se sont dits prêts à aider l'Irak à rétablir la sécurité et que la communauté internationale lui a apporté son soutien par l'adoption d'un plan d'aide économique et politique et l'annonce d'une réduction de la dette irakienne. Mais les participants à cette conférence n'ont pas vraiment progressé pour lutter contre la violence qui ravage quotidiennement le pays. Les relations Iran-Etats-Unis ont pesé sur et notamment la possibilité d'une rencontre entre leurs ministres des Affaires étrangères. « L'opportunité ne s'est pas présentée, sinon nous l'aurions saisie », affirme pour sa part Condoleezza Rice, la secrétaire d'Etat américaine. Son homologue iranien Manouchehr Mottaki s'est montré plus offensif à l'égard de Washington en « accusant les Américains de se livrer à des actes de terrorisme en Irak ». Des « experts » américains et iraniens au niveau d'ambassadeurs se sont toutefois rencontrés en marge de la conférence qui a aussi permis une reprise de contact entre Washington et Damas.
Des alliés mécontents
Dans un autre rapport qui continue à faire référence, un groupe de personnalités respectées a souligné fin 2006 la nécessité d'un « nouveau consensus international pour l'Irak et la région » et d'un « effort diplomatique revigoré » parce que le gouvernement irakien ne peut s'en tirer en s'en remettant seulement à l'aide américaine. Le département d'Etat, lui, s'est employé à forger dans la région une alliance des forces et des pays considérés comme plutôt modérés contre les plus radicaux. Cependant, l'Arabie Saoudite n'a pas caché ses divergences avec les Etats-Unis. Le roi Abdallah est allé jusqu'à dénoncer en mars « l'occupation étrangère illégitime » de l'Irak. Avant Charm El Cheikh, il a refusé de recevoir le Premier ministre irakien, Nouri al Maliki. L'Arabie Saoudite s'inquiète pour la communauté sunnite, minoritaire chez le voisin irakien, et tiendrait le gouvernement de Baghdad pour coupable de servir la cause des chiites dans le conflit meurtrier qui oppose les deux communautés. Et les difficultés américaines sont ressenties également dans le dossier palestinien. Le calendrier proposé par Washington censé faciliter les discussions israélo-palestiniennes s'est heurté à son premier obstacle, le cabinet du Premier ministre israélien, Ehud Olmert, ayant fait savoir qu'il ne pouvait souscrire à certaines de ses exigences pour des raisons de sécurité. La secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, pour sa part, semble avoir un attachement sans précédent à ce plan. Le document demande au président Mahmoud Abbas d'entamer à la mi-juin le déploiement des forces qui lui sont fidèles pour mettre un terme aux tirs de roquettes en direction d'Israël et à la contrebande d'armes à destination de la bande de Ghaza, selon des responsables ayant eu accès à ce calendrier qui s'étend sur huit mois. En contrepartie, Israël devra prendre des mesures pour permettre la circulation des biens et des personnes entre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée. Israël, selon des sources diplomatiques citées par des agences de presse, se méfie de plus en plus du nouveau secrétaire d'Etat à la défense, Robert Gates, présenté comme un dur, mais aussi un « non-idéologique », contrairement à son prédécesseur, fer de lance des néo-conservateurs, Donald Rumsfeld. En Afghanistan, les attaques des talibans contre les forces de l'OTAN marquent également l'échec de la politique US. Dans 18 mois, la présidentielle américaine changera-t-elle la donne ?
La politique de George Bush a montré ses limites au Moyen-Orient
Adlène Meddi Publié dans El Watan le 07 - 05 - 2007
Oussama Ben Laden, le pape Benoît XVI, Al Gore, Leonardo DiCaprio figurent parmi les cent personnalités les plus influentes au monde, selon la liste annuelle établie par le magazine américain Time qui, cette année pour la première fois, n'inclut pas le président George W. Bush.
Et pour cause, le taux de satisfaction des Américains à l'égard de leur président a chuté à 28%, selon un sondage diffusé samedi dernier par Newsweek, qui n'avait jamais fait état d'un niveau aussi faible pour le président américain. Près de deux Américains sur trois (62%) considèrent que les récentes initiatives de Bush au sujet de l'Irak prouvent qu'il est « entêté et refuse de reconnaître ses erreurs », selon cette étude. Face aux échecs aux conséquences terribles sur le terrain irakien, Bush a dépêché son bras droit Dick Cheney cette semaine au Proche-Orient pour stimuler le soutien régional, trop mou à son goût, au gouvernement irakien. Le vice-président quittera Washington mardi pour se rendre d'ici le 14 mai aux Emirats arabes unis, en Arabie Saoudite, en Egypte et en Jordanie. Chez ces quatre alliés, il poursuivra l'effort récemment accru par une Administration sous pression pour rallier les pays de la région derrière un Irak toujours en proie au tumulte depuis plus de quatre ans après l'invasion.
Grave crise interne à Washington
M. Cheney tâchera officiellement de capitaliser les acquis de la conférence internationale de Charm El Cheikh, en Egypte, alors que le temps presse pour l'Administration Bush. Celle-ci est en plein bras de fer avec la nouvelle majorité parlementaire démocrate. Les adversaires de la Maison-Blanche tentent de forcer la fin de la guerre, qui a coûté aux Etats-Unis plus de 3 300 soldats et des centaines de milliards de dollars. Dans la plus grave confrontation de politique intérieure à laquelle a donné lieu la guerre, les démocrates viennent de se heurter au veto présidentiel dans leur tentative pour imposer un calendrier de retrait des troupes. Mais ils n'ont pas dit leur dernier mot et pourraient essayer de lier, dans une loi finançant la guerre, l'engagement américain à une obligation de résultats de la part du gouvernement irakien. Ce qui a fait réagir Aymane Al Zaouahri, numéro deux d'Al Qaïda, qui affirme dans un message vidéo diffusé samedi sur internet que la proposition de loi du Congrès démocrate réclamant un retrait des forces apporte la preuve de la défaite des Etats-Unis dans ce pays. « Cette proposition illustre l'échec et la frustration des Etats-Unis », déclare l'adjoint d'Oussama Ben Laden. « Mais cette proposition nous privera de l'occasion de détruire les forces américaines que nous avons fait tomber dans un piège historique. » Pendant ce temps, M. Bush s'arc-boute sur un nouveau plan qui passe pour celui de la dernière chance. Le déchaînement de violence continue tandis qu'il est mis en œuvre. M. Bush souligne que la totalité des quelque 30 000 hommes envoyés en renfort n'est pas déployée. Plus de renfort ? Selon une étude du ministère américain de la Défense rendue publique vendredi, les déploiements longs et répétés augmentent les problèmes de santé mentale dans l'armée. C'est le quatrième rapport du genre depuis 2003. Seul un tiers des marines et environ la moitié des soldats déployés en Irak estiment devoir traiter les civils avec dignité. D'après des responsables de la Défense, ils ne sont que 40% des marines et 55% des soldats à déclarer qu'ils le signaleraient à un membre de leur unité s'ils tuaient ou blessaient un civil innocent, et plus de 40% des marines et soldats jugent que la torture devrait être autorisée pour sauver la vie des militaires. Selon un récent sondage du Pew Center for People, si presque deux tiers des Américains souhaitent que les élus au Congrès votent en faveur d'un retrait des troupes d'Irak, deux tiers des républicains veulent le contraire. En tout cas, la Maison-Blanche a jusqu'au début de l'automne pour réussir, selon une échéance que Bush s'est lui-même fixée. Sous la pression, la Maison-Blanche insiste avec davantage de force désormais sur les responsabilités du gouvernement irakien. Elle a salué le fait que Baghdad se soit, selon elle, engagé à les assumer lors de la conférence de Charm El Cheikh. Elle a aussi relevé qu'à Charm El Cheikh, ses voisins se sont dits prêts à aider l'Irak à rétablir la sécurité et que la communauté internationale lui a apporté son soutien par l'adoption d'un plan d'aide économique et politique et l'annonce d'une réduction de la dette irakienne. Mais les participants à cette conférence n'ont pas vraiment progressé pour lutter contre la violence qui ravage quotidiennement le pays. Les relations Iran-Etats-Unis ont pesé sur et notamment la possibilité d'une rencontre entre leurs ministres des Affaires étrangères. « L'opportunité ne s'est pas présentée, sinon nous l'aurions saisie », affirme pour sa part Condoleezza Rice, la secrétaire d'Etat américaine. Son homologue iranien Manouchehr Mottaki s'est montré plus offensif à l'égard de Washington en « accusant les Américains de se livrer à des actes de terrorisme en Irak ». Des « experts » américains et iraniens au niveau d'ambassadeurs se sont toutefois rencontrés en marge de la conférence qui a aussi permis une reprise de contact entre Washington et Damas.
Des alliés mécontents
Dans un autre rapport qui continue à faire référence, un groupe de personnalités respectées a souligné fin 2006 la nécessité d'un « nouveau consensus international pour l'Irak et la région » et d'un « effort diplomatique revigoré » parce que le gouvernement irakien ne peut s'en tirer en s'en remettant seulement à l'aide américaine. Le département d'Etat, lui, s'est employé à forger dans la région une alliance des forces et des pays considérés comme plutôt modérés contre les plus radicaux. Cependant, l'Arabie Saoudite n'a pas caché ses divergences avec les Etats-Unis. Le roi Abdallah est allé jusqu'à dénoncer en mars « l'occupation étrangère illégitime » de l'Irak. Avant Charm El Cheikh, il a refusé de recevoir le Premier ministre irakien, Nouri al Maliki. L'Arabie Saoudite s'inquiète pour la communauté sunnite, minoritaire chez le voisin irakien, et tiendrait le gouvernement de Baghdad pour coupable de servir la cause des chiites dans le conflit meurtrier qui oppose les deux communautés. Et les difficultés américaines sont ressenties également dans le dossier palestinien. Le calendrier proposé par Washington censé faciliter les discussions israélo-palestiniennes s'est heurté à son premier obstacle, le cabinet du Premier ministre israélien, Ehud Olmert, ayant fait savoir qu'il ne pouvait souscrire à certaines de ses exigences pour des raisons de sécurité. La secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, pour sa part, semble avoir un attachement sans précédent à ce plan. Le document demande au président Mahmoud Abbas d'entamer à la mi-juin le déploiement des forces qui lui sont fidèles pour mettre un terme aux tirs de roquettes en direction d'Israël et à la contrebande d'armes à destination de la bande de Ghaza, selon des responsables ayant eu accès à ce calendrier qui s'étend sur huit mois. En contrepartie, Israël devra prendre des mesures pour permettre la circulation des biens et des personnes entre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée. Israël, selon des sources diplomatiques citées par des agences de presse, se méfie de plus en plus du nouveau secrétaire d'Etat à la défense, Robert Gates, présenté comme un dur, mais aussi un « non-idéologique », contrairement à son prédécesseur, fer de lance des néo-conservateurs, Donald Rumsfeld. En Afghanistan, les attaques des talibans contre les forces de l'OTAN marquent également l'échec de la politique US. Dans 18 mois, la présidentielle américaine changera-t-elle la donne ?
Madona- Nombre de messages : 3426
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Re: La théorie du “CHAOS CONSTRUCTIF” des Elites
http://www.djazairess.com/fr/elwatan/67439
Madona- Nombre de messages : 3426
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Re: La théorie du “CHAOS CONSTRUCTIF” des Elites
http://www.google.ca/search?q=le+chaos+constructif+et+la+politique&hl=fr-CA&gbv=2&gs_l=heirloom-hp.1.0.0i30l2.1267.5006.0.7275.13.12.0.1.1.0.282.1643.2-7.7.0...0.0...1c.1.tfdlR2GETVE&oq=le+chaos+constructif+et+la+politique
Madona- Nombre de messages : 3426
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Re: La théorie du “CHAOS CONSTRUCTIF” des Elites
“En politique, rien n'arrive par hasard.
Madona- Nombre de messages : 3426
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Madona- Nombre de messages : 3426
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