Observant un sit-in à Alger après 9 mois de grève : Les employés de l'ETR de Béjaïa revendiquent le départ de leur PDG
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Observant un sit-in à Alger après 9 mois de grève : Les employés de l'ETR de Béjaïa revendiquent le départ de leur PDG
Plus d'une trentaine d'employés grévistes de l'Entreprise des travaux routiers (ETR) de la wilaya de Béjaïa ont protesté hier devant le siège de la direction nationale de l'entreprise mère SPG-Santra, à Hydra à Alger, afin de réitérer leur demande de départ de leur PDG et la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles.
Rencontré sur le lieu du sit-in, Abderrahmane B. représentant des 45 employés de l'ETR en grève depuis le 1er avril dernier, nous a confié que «cette contestation a été décidée suite au rapport de la commission mixte du ministère des Travaux publics et de notre direction générale suite à la visite de notre entreprise à Béjaïa». Il a précisé qu'il leur a fallu le courage d'un des leurs qui avait observé une grève de la faim, pour qu'ils se solidarisent et s'unissent pour revendiquer le départ du PDG. Les protestataires accusent ce dernier «de mauvaise gestion».
«Il a semé la terreur au sein de l'entreprise et personne ne pouvait bouger le tout petit doigt pour le dénoncer», nous a dit un autre gréviste, ajoutant : «Nous sommes victimes d'harcèlement moral, de hogra et de mépris, et les autorités ne veulent pas entendre nos cris de détresse», a-t-il ajouté. «Nous sommes ici depuis ce matin mais personne ne veut nous recevoir, sachant que c'est notre second rassemblement devant ce siège», a indiqué le représentant des manifestants, ajoutant qu'ils exigent une commission d'enquête pour mettre la lumière sur ce qui s'est passé au niveau de l'entreprise.
Il affirme aussi que «c'est à cette commission d'enquête de trancher sur les agissements du PDG». Par ailleurs, les contestataires revendiquent la prime d'encouragement et de bénéfice, la prise en charge des propositions de la commission de discipline, l'amélioration des conditions de travail et le renouvellement du matériel de travail. Pour connaître la version et le point de vue de la direction générale de l’entreprise, nous avons essayé de rencontrer ses responsables, en vain. Les agents de sécurité nous ont interdit l'accès au siège de la direction.
Nouara Kribel
Rencontré sur le lieu du sit-in, Abderrahmane B. représentant des 45 employés de l'ETR en grève depuis le 1er avril dernier, nous a confié que «cette contestation a été décidée suite au rapport de la commission mixte du ministère des Travaux publics et de notre direction générale suite à la visite de notre entreprise à Béjaïa». Il a précisé qu'il leur a fallu le courage d'un des leurs qui avait observé une grève de la faim, pour qu'ils se solidarisent et s'unissent pour revendiquer le départ du PDG. Les protestataires accusent ce dernier «de mauvaise gestion».
«Il a semé la terreur au sein de l'entreprise et personne ne pouvait bouger le tout petit doigt pour le dénoncer», nous a dit un autre gréviste, ajoutant : «Nous sommes victimes d'harcèlement moral, de hogra et de mépris, et les autorités ne veulent pas entendre nos cris de détresse», a-t-il ajouté. «Nous sommes ici depuis ce matin mais personne ne veut nous recevoir, sachant que c'est notre second rassemblement devant ce siège», a indiqué le représentant des manifestants, ajoutant qu'ils exigent une commission d'enquête pour mettre la lumière sur ce qui s'est passé au niveau de l'entreprise.
Il affirme aussi que «c'est à cette commission d'enquête de trancher sur les agissements du PDG». Par ailleurs, les contestataires revendiquent la prime d'encouragement et de bénéfice, la prise en charge des propositions de la commission de discipline, l'amélioration des conditions de travail et le renouvellement du matériel de travail. Pour connaître la version et le point de vue de la direction générale de l’entreprise, nous avons essayé de rencontrer ses responsables, en vain. Les agents de sécurité nous ont interdit l'accès au siège de la direction.
Nouara Kribel
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Date d'inscription : 30/06/2009
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