A la faveur des résultats des élections locales en Kabylie: La scène politique en recomposition
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A la faveur des résultats des élections locales en Kabylie: La scène politique en recomposition
La scène politique est en nette recomposition en Kabylie. C’est le moins que l’on puisse dire à la lecture des résultats des dernières élections locales.
Une élection qui n’a pas consacré, comme l’accoutumée, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Front des forces socialistes (FFS) comme étant les forces majeures dans la région. Les temps ont véritablement changé. On est loin de l’époque où ces deux formations se partageaient l’électorat. Force est de constater, en effet, que les deux formations ne jouent plus seules dans le champ politique, à Tizi-Ouzou notamment. Certes, ces deux partis ont toujours leur aura, mais toujours est-il qu’ils ont perdu beaucoup de terrain au fil du temps. La preuve en est qu’elles sont bien rares les APC qui ont été prises par des majorités absolue par l’un ou l’autre parti. Mieux encore, le FFS se voit dans l’obligation de composer avec l’ex parti unique pour former une majorité au sein de la future Assemblée populaire de wilaya (APW). C’est le même cas, d’ailleurs, pour pas mal de communes où le RCD et le FFS s’allient avec des formations, pourtant ennemies d’hier, pour accéder à la gestion des affaires de communes. Cela, lorsque ces deux formations ne se retrouvent pas complètement out. Force est de constater que des APC ont basculé pour d’autres formations. La perte de terrain du RCD et du FFS était déjà constatée, en fait, lors du dépôt des listes électorales. Faut-il rappeler que l’un et l’autre parti n’a pas réussi à se présenter dans l’ensemble des communes de la wilaya de Tizi-Ouzou ? C’est une donne qui ne trompe pas. Le scrutin de jeudi dernier n’a fait que confirmer cette perte de vitesse. Aujourd’hui donc, la Kabylie n’est plus « la propriété privée » du FFS et du RCD. Et dire qu’il y a à peine quelques années, le RND et, surtout, le FLN, qui concurrencent à présent le FFS et le RCD, n’avaient même pas le droit de citer. Leurs militants rasaient même les murs. D’autres formations ont également fait une entrée fracassante dans la région. Il s’agit, notamment, du MPA, du RPR ainsi que le PT. Par ailleurs, la mouvance islamiste, qui était « tentée » par la région, a nettement reculé. Quoi qu’il en soit, la question qui se pose et que doivent se poser surtout le FFS et le RCD, est celle-ci : pourquoi ces deux partis ont-ils perdu du terrain ? Plus d’un parmi les observateurs estiment que ces deux formations ne peuvent s’en prendre qu’à eux même, à cause de leur gestion qui n’a pas été à la hauteur. D’autres, par contre, disent que c’est l’administration locale qui a « réussi son coup » en favorisant certains partis « du pouvoir », durant ces quelques dernières années, en leur octroyant des enveloppes conséquentes pour la gestion de leurs APC et bloquant, en parallèle, les APC du RCD et du FFS. « C’est ce qui a permis l’émergence du FLN et du RND », disent les observateurs, estimant que cela était voulu. Quoi qu’il en soit, on assiste, depuis quelques années, à une véritable recomposition de la scène politique en Kabylie et, d’une manière particulière, dans la wilaya de Tizi-Ouzou où les tractations vont d’ailleurs bon train pour dégager, justement, des majorités dans plusieurs APC. En fait, à Tizi Ouzou, tout le monde, ou presque, a eu sa part du gâteau, réservé jusque-là au FFS et au RCD.
M.O.B
Une élection qui n’a pas consacré, comme l’accoutumée, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Front des forces socialistes (FFS) comme étant les forces majeures dans la région. Les temps ont véritablement changé. On est loin de l’époque où ces deux formations se partageaient l’électorat. Force est de constater, en effet, que les deux formations ne jouent plus seules dans le champ politique, à Tizi-Ouzou notamment. Certes, ces deux partis ont toujours leur aura, mais toujours est-il qu’ils ont perdu beaucoup de terrain au fil du temps. La preuve en est qu’elles sont bien rares les APC qui ont été prises par des majorités absolue par l’un ou l’autre parti. Mieux encore, le FFS se voit dans l’obligation de composer avec l’ex parti unique pour former une majorité au sein de la future Assemblée populaire de wilaya (APW). C’est le même cas, d’ailleurs, pour pas mal de communes où le RCD et le FFS s’allient avec des formations, pourtant ennemies d’hier, pour accéder à la gestion des affaires de communes. Cela, lorsque ces deux formations ne se retrouvent pas complètement out. Force est de constater que des APC ont basculé pour d’autres formations. La perte de terrain du RCD et du FFS était déjà constatée, en fait, lors du dépôt des listes électorales. Faut-il rappeler que l’un et l’autre parti n’a pas réussi à se présenter dans l’ensemble des communes de la wilaya de Tizi-Ouzou ? C’est une donne qui ne trompe pas. Le scrutin de jeudi dernier n’a fait que confirmer cette perte de vitesse. Aujourd’hui donc, la Kabylie n’est plus « la propriété privée » du FFS et du RCD. Et dire qu’il y a à peine quelques années, le RND et, surtout, le FLN, qui concurrencent à présent le FFS et le RCD, n’avaient même pas le droit de citer. Leurs militants rasaient même les murs. D’autres formations ont également fait une entrée fracassante dans la région. Il s’agit, notamment, du MPA, du RPR ainsi que le PT. Par ailleurs, la mouvance islamiste, qui était « tentée » par la région, a nettement reculé. Quoi qu’il en soit, la question qui se pose et que doivent se poser surtout le FFS et le RCD, est celle-ci : pourquoi ces deux partis ont-ils perdu du terrain ? Plus d’un parmi les observateurs estiment que ces deux formations ne peuvent s’en prendre qu’à eux même, à cause de leur gestion qui n’a pas été à la hauteur. D’autres, par contre, disent que c’est l’administration locale qui a « réussi son coup » en favorisant certains partis « du pouvoir », durant ces quelques dernières années, en leur octroyant des enveloppes conséquentes pour la gestion de leurs APC et bloquant, en parallèle, les APC du RCD et du FFS. « C’est ce qui a permis l’émergence du FLN et du RND », disent les observateurs, estimant que cela était voulu. Quoi qu’il en soit, on assiste, depuis quelques années, à une véritable recomposition de la scène politique en Kabylie et, d’une manière particulière, dans la wilaya de Tizi-Ouzou où les tractations vont d’ailleurs bon train pour dégager, justement, des majorités dans plusieurs APC. En fait, à Tizi Ouzou, tout le monde, ou presque, a eu sa part du gâteau, réservé jusque-là au FFS et au RCD.
M.O.B
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