Elections locales: Partis politiques cherchent candidats en Kabylie
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Elections locales: Partis politiques cherchent candidats en Kabylie
jamais depuis ce qui est appelé « avènement démocratique en Algérie », en 1989, hormis peut être durant la situation exceptionnelle du printemps noir, les partis politiques n’ont trouvé autant de difficultés pour trouver des candidats en Kabylie.
Même les deux partis fortement ancrés dans cette région, à savoir le FFS et le RCD, éprouvent toutes les peines du monde pour trouver des personnes pour compléter leurs listes. Les Kabyles ont carrément tourné leurs dos aux élections et, apparemment, d’une manière définitive. Des militants sollicitent désespérément des gens pour compléter les listes en prévision des élections locales du mois de novembre prochain, sachant que les dossiers de candidatures doivent être déposés au plus tard le 10 octobre prochain.
Même les militants les plus convaincus et les plus actifs refusent de se présenter. « En une semaine, quatre partis politiques m’ont sollicité pour chapeauter leurs listes de candidature. Il s’agit du FLN, du FFS, du RND et une autre indépendante, mais j’ai décliné poliment les offres, l’une derrière l’autre. J’étais déjà élu sur la liste FFS à Tizi Ouzou, et je l’ai regretté toute ma vie », nous dira un ex-militant du FFS. Jadis, ce rendez-vous électoral suscitait un engouement certain, mais ces derniers temps, les citoyens ont fini par comprendre que cela ne sert à rien d’aller voter, puisqu’il s’agit de donner un gage au pouvoir d’un côté. D’autres part les élus sont dépouillés de prérogatives et ne peuvent rien faire pour les citoyens. Ce sont les commis de l’Etat, les représentants de la redoutable machine administrative algérienne les walis, les chefs de daïras, les commissaires de police et les chefs de brigades qui décident, qui font la pluie et le beau temps au niveau local. Le rôle maires se limite à faire face aux colères des citoyens qui revendiquent leur part du développement.
L’autre obstacle auquel sont confrontés les militants pour compléter leur liste, le quota de 30% de femmes obligatoire pour les communes ont plus de 20 000 habitants. « Je ne sais pas comment convaincre les citoyens à aller voter lorsqu’on n’arrive même pas à trouver une dizaine de candidats ! », s’exclame une étudiante de Tizi Ouzou. Par ailleurs, il semble que la tâche est plus facile pour les deux partis du pouvoir, le FLN et le RND, même si ils sont vomis par les Kabyles. Ils ont trouvé, comme à l’accoutumée, l’astuce d’acheter des candidats. On dit que le RND offre 50 000 dinars à chaque personne qui accepte de se présenter sur la liste du parti d’Ouyahia dégommé dernièrement par Bouteflika du gouvernement.
Le pouvoir a usé aussi d’une autre ruse dans l’espoir de faire voter au moins quelques personnes. Ils ont augmenté le nombre de siège dans chaque commune à plus de 75%, pour drainer plus de candidats et plus d’électeurs. Par exemple une commune qui compte avant 9 sièges, aura désormais 15 sièges prochainement. Le nombre de sièges de l’Assemblée Populaire de Wilaya de Tizi Ouzou (APW), sera de 55 sièges alors qu’avant elle comptait seulement 47 sièges.
Une chose est sûre, les Kabyles savent que les prochaines élections comme celles qui ont précédé, ne régleront aucun de leur problème, …au contraire !
Izem Irath
Même les deux partis fortement ancrés dans cette région, à savoir le FFS et le RCD, éprouvent toutes les peines du monde pour trouver des personnes pour compléter leurs listes. Les Kabyles ont carrément tourné leurs dos aux élections et, apparemment, d’une manière définitive. Des militants sollicitent désespérément des gens pour compléter les listes en prévision des élections locales du mois de novembre prochain, sachant que les dossiers de candidatures doivent être déposés au plus tard le 10 octobre prochain.
Même les militants les plus convaincus et les plus actifs refusent de se présenter. « En une semaine, quatre partis politiques m’ont sollicité pour chapeauter leurs listes de candidature. Il s’agit du FLN, du FFS, du RND et une autre indépendante, mais j’ai décliné poliment les offres, l’une derrière l’autre. J’étais déjà élu sur la liste FFS à Tizi Ouzou, et je l’ai regretté toute ma vie », nous dira un ex-militant du FFS. Jadis, ce rendez-vous électoral suscitait un engouement certain, mais ces derniers temps, les citoyens ont fini par comprendre que cela ne sert à rien d’aller voter, puisqu’il s’agit de donner un gage au pouvoir d’un côté. D’autres part les élus sont dépouillés de prérogatives et ne peuvent rien faire pour les citoyens. Ce sont les commis de l’Etat, les représentants de la redoutable machine administrative algérienne les walis, les chefs de daïras, les commissaires de police et les chefs de brigades qui décident, qui font la pluie et le beau temps au niveau local. Le rôle maires se limite à faire face aux colères des citoyens qui revendiquent leur part du développement.
L’autre obstacle auquel sont confrontés les militants pour compléter leur liste, le quota de 30% de femmes obligatoire pour les communes ont plus de 20 000 habitants. « Je ne sais pas comment convaincre les citoyens à aller voter lorsqu’on n’arrive même pas à trouver une dizaine de candidats ! », s’exclame une étudiante de Tizi Ouzou. Par ailleurs, il semble que la tâche est plus facile pour les deux partis du pouvoir, le FLN et le RND, même si ils sont vomis par les Kabyles. Ils ont trouvé, comme à l’accoutumée, l’astuce d’acheter des candidats. On dit que le RND offre 50 000 dinars à chaque personne qui accepte de se présenter sur la liste du parti d’Ouyahia dégommé dernièrement par Bouteflika du gouvernement.
Le pouvoir a usé aussi d’une autre ruse dans l’espoir de faire voter au moins quelques personnes. Ils ont augmenté le nombre de siège dans chaque commune à plus de 75%, pour drainer plus de candidats et plus d’électeurs. Par exemple une commune qui compte avant 9 sièges, aura désormais 15 sièges prochainement. Le nombre de sièges de l’Assemblée Populaire de Wilaya de Tizi Ouzou (APW), sera de 55 sièges alors qu’avant elle comptait seulement 47 sièges.
Une chose est sûre, les Kabyles savent que les prochaines élections comme celles qui ont précédé, ne régleront aucun de leur problème, …au contraire !
Izem Irath
Aokas Ultras- Nombre de messages : 4045
Date d'inscription : 28/02/2009
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