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Amara Benyounès, SG du MPA «Nous allons faire alliance avec les partis au gouvernement»

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Amara Benyounès, SG du MPA «Nous allons faire alliance avec les partis au gouvernement» Empty Amara Benyounès, SG du MPA «Nous allons faire alliance avec les partis au gouvernement»

Message  Aokas Ultras Lun 3 Déc - 12:36

Le score enregistré par le Mouvement populaire algérien (MPA), dirigé par Amara Benyounès, à la faveur des élections locales le classant en troisième position avec plus de 500 000 voix obtenues, soulève des interrogations et éveille des soupçons.

Des partis politiques lui reprochent d’avoir «bénéficié» du soutien du pouvoir, d’autres, comme Louisa Hanoune, l’accusent ouvertement d’avoir «acheté des voix à 300 DA». Vrai ou faux ? Amara Benyounès s’explique et contre-attaque. «Les élections locales du 29 novembre ont donné lieu à une nouvelle carte politique. Les 524 000 voix obtenues par notre parti nous donnent la place de la troisième force politique du pays. C’est un score qui était prévisible et qui confirme celui obtenu lors des législatives du 10 mai dernier. Les Algériens se sont exprimés librement et ce sont eux qui décident qui est le grand ou le petit des partis. Il faut arrêter de les insulter. Certains partis sont vexés des résultats que nous avons obtenus, nous leur disons que le MPA va encore grandir», a-t-il indiqué, hier à Alger, au cours d’une conférence de presse.

Refusant de répondre frontalement à ses détracteurs, M. Benyounès, également ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Ville, estime que la percée de son parti «n’est pas une surprise». «Les Algériens ont bien capté notre message politique, notre projet de société est clair. Le MPA est différent des partis nouvellement agréés, car nous avons attendu plus de sept ans avant d’obtenir notre agrément. Je connais parfaitement la scène politique, nous avons un itinéraire militant. Je ne suis pas tombé du ciel», s’est-il défendu. Amara Benyounès, qui a fait ses premières armes au sein du RCD avant de le quitter en 2002, a appelé à «rompre avec les anciennes méthodes de pratique politique qui ont dégoûté les Algériens».

Il s’est dit «ouvert au dialogue avec tous les acteurs politiques qui respectent les valeurs de la démocratie et de la République». Il tend la main même au RCD. «Nous sommes prêts à un dialogue avec tout le monde, y compris avec Mohcine Belabès (président du RCD), à condition que ce dialogue ne soit ni autour ni contre un homme, mais autour d’idées, d’objectifs et de projets clairs. Il faut rassembler la famille démocratique et républicaine, mais pas de la même manière qu’elle s’est faite durant les années 1990 avec l’expérience du pôle démocratique», a-t-il soutenu. Pour l’ancien compagnon de Saïd Sadi, le dernier scrutin a vu naître de nouvelles données politiques et il est «nécessaire d’en tirer les leçons».

La première, selon lui, est que «les partis islamistes ont échoué. Les Algériens à travers ces élections sont sortis de la période islamiste. Nous sommes dans une période de post-islamisme». Mais quand il évoque les alliances qu’il entend contracter pour l’installation des présidents d’APC, Amara Benyounès préfère s’allier avec les partis au pouvoir. «Nous allons faire alliance avec les partis au gouvernement (FLN-RND-ANR et PLJ, ndlr). Mais nous laissons également la liberté à nos élus», a-t-il précisé. Il a réaffirmé son soutien inconditionnel au chef de l’Etat. «S’il se présente pour un 4e mandat, nous allons le soutenir. Je ne fais pas d’alliance honteuse», dit-il. Evoquant le vote des militaires qui a fait polémique, M. Benyounès met en garde contre les conséquences que pourrait provoquer cette question.

«C’est une affaire sérieuse. Il faut cesser de jouer avec le feu. Cette idée qui consiste à créer un conflit entre l’armée et le Président est extrêmement dangereuse. C’est l’instabilité du pays qui est en jeu. Bouteflika est le chef suprême des forces armées», tranche-t-il. «Certains partis ont un compte historique à régler avec l’armée et cela date des années 1990», ajoute-t-il encore. Vise-t-il la cheftaine du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune ? Sans nul doute. Hanoune a estimé que si elle «ne pense pas que Bouteflika n’est pas impliqué dans la fraude, mais en 2001 lors des événements de Kabylie, il y avait ceux qui donnaient l’ordre de ne pas tirer et ceux qui donnaient un contre-ordre».



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Aokas Ultras

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Amara Benyounès, SG du MPA «Nous allons faire alliance avec les partis au gouvernement» Empty Re: Amara Benyounès, SG du MPA «Nous allons faire alliance avec les partis au gouvernement»

Message  Aokas Ultras Lun 3 Déc - 13:14

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