CENSURE POLITIQUE: Le PST dénonce les abus du wali de Béjaïa
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CENSURE POLITIQUE: Le PST dénonce les abus du wali de Béjaïa
Pour un précédent, c’en est un ! Vraiment dangereux ! Qu’un wali interdise à un politique de se porter candidat aux élections pour motif qu’il fait… de la politique est le comble des abus...
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Le président de l’Assemblée populaire communale de Barbacha (Bejaïa), Mohand- Sadek Akrour, candidat pour se succéder à lui-même, a crié au scandale, hier, lors d’une conférence de presse tenue au siège national de son parti, le Parti socialiste des travailleurs (PST), à Alger. L’une des candidates sur la liste présentée dans cette commune n’aurait pas «joint au dossier son attestation d’inscription sur le fichier électoral de la circonscription ». C’est le premier motif invoqué dans la décision notifiée au représentant local du PST et dont nous avons une copie. Chose que rejette catégoriquement le P/APC de Barbacha, arguant qu’aucune réserve ne lui a été signalée lors du dépôt des dossiers : «Je souligne le deux poids deux mesures de l’administration. D’abord, parce que notre candidate est inscrite au fichier électoral et son dossier est complet. Et ensuite, plusieurs partis présentant des candidats qui ne sont pas inscrits au fichier électoral (5 pour le FFS, 4 pour le RND, et 2 pour le FLN) n’ont pas vu leurs listes rejetées mais, ont été priés, conformément à la réglementation, de les remplacer». L’autre raison du wali, consignée «noir sur blanc» dans ladite décision, a néanmoins suscité l’indignation de M. Akrour et de la direction de son parti : «La participation du P/APC à différentes manifestations et mouvements sociaux de contestation en plus de la mobilisation des moyens de la commune à des fins personnelles, partisanes et syndicales.» Le PST, qui se pose la question de savoir pourquoi le wali n’avait-il pas alors déposé une plainte contre le P/APC de Barbacha, dénonce ainsi une «censure politique». M. Akrour, lui, rappelle au wali : «Il est vrai que je porte deux casquettes. Celle d’un élu du peuple et celle de représentant de l’Etat au niveau de la commune. Mais je lui dis qu’avant tout, je défends les intérêts des électeurs qui m’ont désigné pour gérer les affaires de la commune et je n’y suis pas pour l’applaudir !» Dans cette conférence de presse animée conjointement avec le secrétaire national du PST, Mahmoud Rachedi, ce dernier considère que «le wali veut plutôt barrer la route au candidat de son parti pour la simple raison qu’il le dérange». Une action judiciaire est introduite auprès de la chambre administrative près la cour de Béjaïa pour s’opposer à cette interdiction et le tribunal se prononcera aujourd’hui. Il convient, enfin, de noter que le PST a présenté des candidats dans cinq wilayas : trois listes pour les APW (Béjaïa, Tlemcen et Mostaganem) et 11 listes pour des APC (2 à Béjaïa, 1 à Mila, 5 à Mostaganem, 1 à Tlemcen et 2 à Tizi Ouzou). A Mostaganem et à Tizi Ouzou, le parti n’a pas présenté ses militants mais a parrainé des listes. «Nous n’aspirons pas au changement à travers les élections mais notre participation nous offre une tribune pour promouvoir le programme de notre parti. Au PST, nous sommes, en effet, persuadés que les urnes n’apporteront rien et que le salut du peuple algérien est dans la reconstruction du rapport de force au sein de la société pour faire infléchir les décisions capitalistes du régime», a conclu M. Rachedi.
L. H.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Le président de l’Assemblée populaire communale de Barbacha (Bejaïa), Mohand- Sadek Akrour, candidat pour se succéder à lui-même, a crié au scandale, hier, lors d’une conférence de presse tenue au siège national de son parti, le Parti socialiste des travailleurs (PST), à Alger. L’une des candidates sur la liste présentée dans cette commune n’aurait pas «joint au dossier son attestation d’inscription sur le fichier électoral de la circonscription ». C’est le premier motif invoqué dans la décision notifiée au représentant local du PST et dont nous avons une copie. Chose que rejette catégoriquement le P/APC de Barbacha, arguant qu’aucune réserve ne lui a été signalée lors du dépôt des dossiers : «Je souligne le deux poids deux mesures de l’administration. D’abord, parce que notre candidate est inscrite au fichier électoral et son dossier est complet. Et ensuite, plusieurs partis présentant des candidats qui ne sont pas inscrits au fichier électoral (5 pour le FFS, 4 pour le RND, et 2 pour le FLN) n’ont pas vu leurs listes rejetées mais, ont été priés, conformément à la réglementation, de les remplacer». L’autre raison du wali, consignée «noir sur blanc» dans ladite décision, a néanmoins suscité l’indignation de M. Akrour et de la direction de son parti : «La participation du P/APC à différentes manifestations et mouvements sociaux de contestation en plus de la mobilisation des moyens de la commune à des fins personnelles, partisanes et syndicales.» Le PST, qui se pose la question de savoir pourquoi le wali n’avait-il pas alors déposé une plainte contre le P/APC de Barbacha, dénonce ainsi une «censure politique». M. Akrour, lui, rappelle au wali : «Il est vrai que je porte deux casquettes. Celle d’un élu du peuple et celle de représentant de l’Etat au niveau de la commune. Mais je lui dis qu’avant tout, je défends les intérêts des électeurs qui m’ont désigné pour gérer les affaires de la commune et je n’y suis pas pour l’applaudir !» Dans cette conférence de presse animée conjointement avec le secrétaire national du PST, Mahmoud Rachedi, ce dernier considère que «le wali veut plutôt barrer la route au candidat de son parti pour la simple raison qu’il le dérange». Une action judiciaire est introduite auprès de la chambre administrative près la cour de Béjaïa pour s’opposer à cette interdiction et le tribunal se prononcera aujourd’hui. Il convient, enfin, de noter que le PST a présenté des candidats dans cinq wilayas : trois listes pour les APW (Béjaïa, Tlemcen et Mostaganem) et 11 listes pour des APC (2 à Béjaïa, 1 à Mila, 5 à Mostaganem, 1 à Tlemcen et 2 à Tizi Ouzou). A Mostaganem et à Tizi Ouzou, le parti n’a pas présenté ses militants mais a parrainé des listes. «Nous n’aspirons pas au changement à travers les élections mais notre participation nous offre une tribune pour promouvoir le programme de notre parti. Au PST, nous sommes, en effet, persuadés que les urnes n’apporteront rien et que le salut du peuple algérien est dans la reconstruction du rapport de force au sein de la société pour faire infléchir les décisions capitalistes du régime», a conclu M. Rachedi.
L. H.
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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/10/22/article.php?sid=140593&cid=2
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