RCD: Lettre aux citoyens
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RCD: Lettre aux citoyens
RCD: Lettre aux citoyens
Chers concitoyens,
Des élections locales vont se tenir le 29 novembre 2012. Usant de leur bon droit, les citoyens suivant le combat du RCD demandent à être éclairer sur cette échéance : quelle différence y a-t-il entre le scrutin du 10 mai et le prochain ? Que peuvent faire des élus locaux avec un nouveau code communal qui les prive encore plus de leurs prérogatives ? Comment convaincre le citoyen de se rendre aux urnes quand il constate que le remaniement du gouvernement intègre des individus qui ont détourné et pillé le bien commun en abusant de leur fonction ?,…
Ces interrogations, et bien d’autres, sont légitimes. Les élections locales seront encore l’objet de manipulations. La répartition des voix des corps constitués est incontrôlable, le fichier électoral est inaccessible et l’administration sera l’instrument privilégié de la fraude. La sévérité des conclusions des ONG concernant les dernières élections législatives ne fait aucun doute sur les intentions du pouvoir.
Malgré cette situation, le RCD, qui a boycotté l’échéance du 10 mai, a décidé de participer aux élections locales après un long débat. Pourquoi ?
Envoyer aujourd’hui à l’assemblée un député revient à compter un prédateur de plus dans une institution servant d’alibi à des décideurs occultes qui ont confisqué tous les pouvoirs. Concrètement, cela ne change pas grand-chose dans la vie de tous les jours des Algériens. Le dommage est politique. Dans la conjoncture nationale et internationale présentes, participer à l’élection du 10 mai revenait à contribuer à la prolongation du sursis d’un régime condamné par son bilan et le cours de l’Histoire.
L’enjeu est diffèrent pour ce qui est des élections locales. Envoyer un voleur à la tête d’une assemblée populaire communale ou d’une APW peut être source de drames quotidiens pour les citoyens.
Le RCD a apporté la preuve, dans le passé, que malgré les limites imposées aux élus locaux, ils ont pu protéger des abus du pouvoir leurs administrés, dès lors qu’ils ont assumé et honoré le programme de leur parti.
Rendre des comptes annuellement aux comités de villages ou de quartiers, se tenir à la disposition de la population dans les moments de détresse comme ce fut le cas pendant les tempêtes de neige de 2012 où à l’occasion les incendies récurrents de la période estivale ont concrètement soulagé les souffrances des citoyens dans les communes à majorité RCD.
En matière de gestion, une municipalité assistée, suivie et contrôlée par un parti politique soucieux de transparence et de justice a donné des résultats attestant que la corruption généralisée, organisée et encouragée par le pouvoir, n’était pas une fatalité.
Les élus locaux de Mekla (Tizi-Ouzou), d’El Kseur (Bejaia) ou d’Imcheddalen (Bouira), soutenus par leur parti, résistant aux pressions des parrains du régime, ont procédé à la distribution des logements sociaux en concertation avec les comités de villages sans la moindre contestation. La municipalité de Hadjret Ennes (Tipaza) a été classée meilleur site de la wilaya en matière d’hygiène et de propreté malgré un budget des plus modestes.
Les présidents d’APC de Berriane (Ghardaïa) et de Beni Abbes (Bechar) ont libéré leur commune de l’emprise des clans maffieux. L’administration centrale les a illégalement destitués. Ils gardent leur crédit et leur honneur intacts et sont prêts à revenir devant leurs concitoyens qui les attendent avec impatience et reconnaissance.
L’APW de Tizi-Ouzou a organisé des débats et mené une série de projets qui ont identifié les besoins de la wilaya et révélé la possibilité de mobiliser des moyens insoupçonnés. Des journées d’études ont été animées avec d’éminents universitaires et les partenaires économiques sur l’outil de production dans la wilaya et la problématique de développement et une autre sur la gouvernance locale et la coopération décentralisée ainsi que sur le développement des zones de montagne, un séminaire portant sur la migration et le développement des pays d’origine, un forum sur le mouvement associatif dans la cité avec 153 associations de la Wilaya et de nombreuses autres venus des quatre coins du pays, les premières assises de wilaya sur le sport avec les professionnels et des clubs sportifs amateurs et des sessions consacrées au développement local, à la protection du patrimoine foncier , à la réhabilitation des zones industrielles, aux intempéries qui ont touché la wilaya l’hiver dernier et dont la plus récente fût dédiée à l’évaluations des feux de forêts, les délestages et le manque d’eau connus durant cet été et ce, en vue d’identifier les dysfonctionnements et le laxisme qui a marqué l’intervention de l’Etat. Un financement du PNUD, destiné à éradiquer les décharges sauvages qui empoisonnent les populations, a été capté avant que le premier ministre de l’époque, Ahmed Ouyahia, ne le bloque. Analysés et structurés, ces projets aboutiront si les élus locaux sont déterminés et soutenus par le parti qui les a mandatés.
Enfin et grâce au courage et aux dévouements des élus RCD de l’APW, plusieurs sessions ont permis de démasquer des affectations budgétaires fictives, privant le tissu associatif de moyens d’animation et de formation qui lui était destinés…
Chers concitoyens,
Dès le départ, le RCD a opté pour le discours de vérité. Notre devise est : « le courage de dire et la force d’agir ».
Par honnêteté, nous devons aussi parler des élus indélicats, infime minorité, qui ont abusé de la confiance que leur a accordée le Rassemblement pour renier leurs engagements et trahir la population. Là aussi le RCD a assumé ses responsabilités en prenant les sanctions adaptées à ce genre de forfaiture et en informant la population. Nous avons toujours dit que dans la crise morale et politique qui s’abat sur le pays nul ne peut garantir être totalement indemne des tentations de cupidité ou de trahison. Nous avons cependant aussi déclaré, et nous nous sommes tenus à cet engagement, que chaque reniement sera traité avec toute la rigueur requise ; ceci quel que soit le niveau de responsabilité occupé par le concerné.
Donner, sur le terrain et quotidiennement, des preuves que des militants peuvent être disponibles, honnêtes et efficaces, au moment où le pouvoir rappelle à travers le dernier remaniement gouvernemental sa volonté de soumettre le peuple algérien par la corruption, est à la fois une fidélité à notre passé, une nécessité pour le présent et un devoir pour l’avenir.
Chaque espace préservé de l’arbitraire, chaque élu menant à bien sa mission, chaque action répondant aux attentes légitimes du citoyen est autant un soulagement pour les citoyens qu’un message d’espoir pour les générations futures qui trouveront devant elles ces pierres posées sur les fondations de l’Algérie de la Soummam.
Des militants, délaissant leur famille et leur travail se battent chaque jour contre l’arbitraire pour concrétiser dans leur localité leurs convictions démocratiques. C’est faire honneur aux sacrifices du peuple algérien que de les porter aux responsabilités où ils peuvent aider à protéger les plus vulnérables.
Gloire à nos martyrs,
Pour l’Algérie démocratique et sociale.
Alger le O3 octobre 2012
Le RCD
Chers concitoyens,
Des élections locales vont se tenir le 29 novembre 2012. Usant de leur bon droit, les citoyens suivant le combat du RCD demandent à être éclairer sur cette échéance : quelle différence y a-t-il entre le scrutin du 10 mai et le prochain ? Que peuvent faire des élus locaux avec un nouveau code communal qui les prive encore plus de leurs prérogatives ? Comment convaincre le citoyen de se rendre aux urnes quand il constate que le remaniement du gouvernement intègre des individus qui ont détourné et pillé le bien commun en abusant de leur fonction ?,…
Ces interrogations, et bien d’autres, sont légitimes. Les élections locales seront encore l’objet de manipulations. La répartition des voix des corps constitués est incontrôlable, le fichier électoral est inaccessible et l’administration sera l’instrument privilégié de la fraude. La sévérité des conclusions des ONG concernant les dernières élections législatives ne fait aucun doute sur les intentions du pouvoir.
Malgré cette situation, le RCD, qui a boycotté l’échéance du 10 mai, a décidé de participer aux élections locales après un long débat. Pourquoi ?
Envoyer aujourd’hui à l’assemblée un député revient à compter un prédateur de plus dans une institution servant d’alibi à des décideurs occultes qui ont confisqué tous les pouvoirs. Concrètement, cela ne change pas grand-chose dans la vie de tous les jours des Algériens. Le dommage est politique. Dans la conjoncture nationale et internationale présentes, participer à l’élection du 10 mai revenait à contribuer à la prolongation du sursis d’un régime condamné par son bilan et le cours de l’Histoire.
L’enjeu est diffèrent pour ce qui est des élections locales. Envoyer un voleur à la tête d’une assemblée populaire communale ou d’une APW peut être source de drames quotidiens pour les citoyens.
Le RCD a apporté la preuve, dans le passé, que malgré les limites imposées aux élus locaux, ils ont pu protéger des abus du pouvoir leurs administrés, dès lors qu’ils ont assumé et honoré le programme de leur parti.
Rendre des comptes annuellement aux comités de villages ou de quartiers, se tenir à la disposition de la population dans les moments de détresse comme ce fut le cas pendant les tempêtes de neige de 2012 où à l’occasion les incendies récurrents de la période estivale ont concrètement soulagé les souffrances des citoyens dans les communes à majorité RCD.
En matière de gestion, une municipalité assistée, suivie et contrôlée par un parti politique soucieux de transparence et de justice a donné des résultats attestant que la corruption généralisée, organisée et encouragée par le pouvoir, n’était pas une fatalité.
Les élus locaux de Mekla (Tizi-Ouzou), d’El Kseur (Bejaia) ou d’Imcheddalen (Bouira), soutenus par leur parti, résistant aux pressions des parrains du régime, ont procédé à la distribution des logements sociaux en concertation avec les comités de villages sans la moindre contestation. La municipalité de Hadjret Ennes (Tipaza) a été classée meilleur site de la wilaya en matière d’hygiène et de propreté malgré un budget des plus modestes.
Les présidents d’APC de Berriane (Ghardaïa) et de Beni Abbes (Bechar) ont libéré leur commune de l’emprise des clans maffieux. L’administration centrale les a illégalement destitués. Ils gardent leur crédit et leur honneur intacts et sont prêts à revenir devant leurs concitoyens qui les attendent avec impatience et reconnaissance.
L’APW de Tizi-Ouzou a organisé des débats et mené une série de projets qui ont identifié les besoins de la wilaya et révélé la possibilité de mobiliser des moyens insoupçonnés. Des journées d’études ont été animées avec d’éminents universitaires et les partenaires économiques sur l’outil de production dans la wilaya et la problématique de développement et une autre sur la gouvernance locale et la coopération décentralisée ainsi que sur le développement des zones de montagne, un séminaire portant sur la migration et le développement des pays d’origine, un forum sur le mouvement associatif dans la cité avec 153 associations de la Wilaya et de nombreuses autres venus des quatre coins du pays, les premières assises de wilaya sur le sport avec les professionnels et des clubs sportifs amateurs et des sessions consacrées au développement local, à la protection du patrimoine foncier , à la réhabilitation des zones industrielles, aux intempéries qui ont touché la wilaya l’hiver dernier et dont la plus récente fût dédiée à l’évaluations des feux de forêts, les délestages et le manque d’eau connus durant cet été et ce, en vue d’identifier les dysfonctionnements et le laxisme qui a marqué l’intervention de l’Etat. Un financement du PNUD, destiné à éradiquer les décharges sauvages qui empoisonnent les populations, a été capté avant que le premier ministre de l’époque, Ahmed Ouyahia, ne le bloque. Analysés et structurés, ces projets aboutiront si les élus locaux sont déterminés et soutenus par le parti qui les a mandatés.
Enfin et grâce au courage et aux dévouements des élus RCD de l’APW, plusieurs sessions ont permis de démasquer des affectations budgétaires fictives, privant le tissu associatif de moyens d’animation et de formation qui lui était destinés…
Chers concitoyens,
Dès le départ, le RCD a opté pour le discours de vérité. Notre devise est : « le courage de dire et la force d’agir ».
Par honnêteté, nous devons aussi parler des élus indélicats, infime minorité, qui ont abusé de la confiance que leur a accordée le Rassemblement pour renier leurs engagements et trahir la population. Là aussi le RCD a assumé ses responsabilités en prenant les sanctions adaptées à ce genre de forfaiture et en informant la population. Nous avons toujours dit que dans la crise morale et politique qui s’abat sur le pays nul ne peut garantir être totalement indemne des tentations de cupidité ou de trahison. Nous avons cependant aussi déclaré, et nous nous sommes tenus à cet engagement, que chaque reniement sera traité avec toute la rigueur requise ; ceci quel que soit le niveau de responsabilité occupé par le concerné.
Donner, sur le terrain et quotidiennement, des preuves que des militants peuvent être disponibles, honnêtes et efficaces, au moment où le pouvoir rappelle à travers le dernier remaniement gouvernemental sa volonté de soumettre le peuple algérien par la corruption, est à la fois une fidélité à notre passé, une nécessité pour le présent et un devoir pour l’avenir.
Chaque espace préservé de l’arbitraire, chaque élu menant à bien sa mission, chaque action répondant aux attentes légitimes du citoyen est autant un soulagement pour les citoyens qu’un message d’espoir pour les générations futures qui trouveront devant elles ces pierres posées sur les fondations de l’Algérie de la Soummam.
Des militants, délaissant leur famille et leur travail se battent chaque jour contre l’arbitraire pour concrétiser dans leur localité leurs convictions démocratiques. C’est faire honneur aux sacrifices du peuple algérien que de les porter aux responsabilités où ils peuvent aider à protéger les plus vulnérables.
Gloire à nos martyrs,
Pour l’Algérie démocratique et sociale.
Alger le O3 octobre 2012
Le RCD
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
Date d'inscription : 12/02/2011
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