Les dérives de Yazid Zerhouni au ministère de l'Intérieur
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Les dérives de Yazid Zerhouni au ministère de l'Intérieur
Un journal vient d’annoncer que Zerhouni attend toujours des explications au sujet de son éviction du ministère de l’intérieur.
La gestion par Noureddine Yazid Zerhouni du département de l'Intérieur est catastrophique,
Une première et quel culot ! Il aurait été plus logique pour lui de demander comment un personnage comme lui a occupé si longtemps un tel ministère et fait tant de mal. Dans les pays qui se respectent, même dans la plupart des Républiques bananières, au moins pour le standing, un ministre de l’Intérieur est au moins juriste. Chez nous, depuis l’indépendance, nous attendons toujours la nomination non pas du premier juriste mais du premier bachelier à la tête de cet important ministère chargé du développement local, de la sécurité, des droits et des libertés publiques .
Un ministère, qui a été transformé durant le règne de ce personnage en cour des miracles. Un ministère où l’on a vu des directeurs centraux bénéficier d’une retraite de hauts cadres de l’Etat pour être à nouveau recrutés dans le même poste qu’ils ont quitté, sans bouger de leurs bureaux, dans le but unique de percevoir deux salaires, ou se faire nommer wali hors cadre sans avoir jamais quitté la capitale. Un ministère où d’anciens plantons, d’anciens factotums, sans avoir jamais fait d’études, ont occupé sans interruption, depuis l’indépendance, durant plus de cinquante années des emplois de directeurs centraux !
Mais cela n’est rien, il y a plus grave, bien plus grave. J’énumère quelques-uns de ses crimes économiques :
• Pendant le règne de Noureddine Yazid Zerhouni, les droits de place et de stationnement perçus par les communes grâce à des concessionnaires professionnels et efficaces dans la gestion de l’espace public (le premier revenu de tous les APC du pays) est tombé en désuétude entraînant l’abandon par les pouvoirs publics du contrôle de ces espaces et leur squat par des indus occupants et le déficit de la plupart des budgets communaux. Une catastrophe nationale, ailleurs rien que pour cela il aurait été jugé. Aujourd’hui, nous en payons les conséquences avec tous ces marchés et parkings sauvages qui clochardisent les villes et villages d’Algérie.
• Yazid Zerhouni a gelé le Fonds commun des collectivités locales (FCCL). Un fonds administré par des élus locaux, qui grâce à des gains de péréquation importants, atténuait pour une large part, par des subventions bien ciblées les disparités entre les communes pauvres et les communes riches. Les différences aujourd’hui s’accentuent à vue d’œil, il suffit de voyager dans nos campagnes pour le voir !
• Yazid Zerhouni a aussi abandonné le développement local et aujourd’hui les conséquences se font sentir : déficit en places dans les écoles et lycées, manque d’agences postales, de salles de soins, de stades communaux, retard dans l’électrification rurale !
Et ce n’est pas tout ! Tout un livre pourrait être écrit sur les dégâts qu’il a commis. A contrario, M. Zerhouni peut-il nous dire, en dehors des règlements de comptes avec des journalistes ou des cadres intègres, ce qu’il a fait exactement pour les Algériens durant les dix années qu’il a passées à la tête de ce ministère. Je le mets au défi !
Abdelhak Hamidi
La gestion par Noureddine Yazid Zerhouni du département de l'Intérieur est catastrophique,
Une première et quel culot ! Il aurait été plus logique pour lui de demander comment un personnage comme lui a occupé si longtemps un tel ministère et fait tant de mal. Dans les pays qui se respectent, même dans la plupart des Républiques bananières, au moins pour le standing, un ministre de l’Intérieur est au moins juriste. Chez nous, depuis l’indépendance, nous attendons toujours la nomination non pas du premier juriste mais du premier bachelier à la tête de cet important ministère chargé du développement local, de la sécurité, des droits et des libertés publiques .
Un ministère, qui a été transformé durant le règne de ce personnage en cour des miracles. Un ministère où l’on a vu des directeurs centraux bénéficier d’une retraite de hauts cadres de l’Etat pour être à nouveau recrutés dans le même poste qu’ils ont quitté, sans bouger de leurs bureaux, dans le but unique de percevoir deux salaires, ou se faire nommer wali hors cadre sans avoir jamais quitté la capitale. Un ministère où d’anciens plantons, d’anciens factotums, sans avoir jamais fait d’études, ont occupé sans interruption, depuis l’indépendance, durant plus de cinquante années des emplois de directeurs centraux !
Mais cela n’est rien, il y a plus grave, bien plus grave. J’énumère quelques-uns de ses crimes économiques :
• Pendant le règne de Noureddine Yazid Zerhouni, les droits de place et de stationnement perçus par les communes grâce à des concessionnaires professionnels et efficaces dans la gestion de l’espace public (le premier revenu de tous les APC du pays) est tombé en désuétude entraînant l’abandon par les pouvoirs publics du contrôle de ces espaces et leur squat par des indus occupants et le déficit de la plupart des budgets communaux. Une catastrophe nationale, ailleurs rien que pour cela il aurait été jugé. Aujourd’hui, nous en payons les conséquences avec tous ces marchés et parkings sauvages qui clochardisent les villes et villages d’Algérie.
• Yazid Zerhouni a gelé le Fonds commun des collectivités locales (FCCL). Un fonds administré par des élus locaux, qui grâce à des gains de péréquation importants, atténuait pour une large part, par des subventions bien ciblées les disparités entre les communes pauvres et les communes riches. Les différences aujourd’hui s’accentuent à vue d’œil, il suffit de voyager dans nos campagnes pour le voir !
• Yazid Zerhouni a aussi abandonné le développement local et aujourd’hui les conséquences se font sentir : déficit en places dans les écoles et lycées, manque d’agences postales, de salles de soins, de stades communaux, retard dans l’électrification rurale !
Et ce n’est pas tout ! Tout un livre pourrait être écrit sur les dégâts qu’il a commis. A contrario, M. Zerhouni peut-il nous dire, en dehors des règlements de comptes avec des journalistes ou des cadres intègres, ce qu’il a fait exactement pour les Algériens durant les dix années qu’il a passées à la tête de ce ministère. Je le mets au défi !
Abdelhak Hamidi
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Les dérives de Yazid Zerhouni au ministère de l'Intérieur
http://www.lematindz.net/news/9371-les-derives-de-yazid-zerhouni-au-ministere-de-linterieur.html
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
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