L’Algérie dans l’Afrique américaine...
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L’Algérie dans l’Afrique américaine...
"Si en te baignant tu as échappé au crocodile, prends garde au léopard sur la berge". Proverbe africain
Le Sahel centre d'influences et manipulations profondes. Il faut qu’une réalité soit très claire dans l’esprit des "experts" qui interviennent partout dans les médias en tentant d’imposer des réalités de terrain superficielles, malgré le trouble social et le sang qui coule, au détriment de l’essentiel qui s’y passe. Il s’agit, qu’ils comprennent d'abord, que toute l'effervescence dans le périmètre des anciennes colonies françaises en Afrique est l'œuvre des services de renseignement yankee. La région est tant vaste et giboyeuse qu’un ordre serré européen dernière la France ne peut que manifestement nuire à l’intention américaine de conclure son pacte hégémonique sur le contrôle de l’Afrique à l’intérieur de toutes ses frontières. Le Maroc acquit dès le débarquement et la Libye dernièrement remise au pas, il reste l’Algérie dotée d’autant de Touaregs que les pays à ses bornes du sud, d’un méchant passif islamiste et d’une puissante armée, capable de changer bien des donnes.
Les manipulations souterraines au Sahel
Les analystes de Mohamed Mediene le lui ont signalé et il prend acte en référant à qui de droit de réagir politiquement, administrativement et militairement. Pour l’exemple, l’on reproche à Alger de ne pas foutre son nez de ce qui se déroule à Gao sans se poser la question de savoir, au préalable, si les autorités de Bamako savent de quoi vraiment il en retourne : la déliquescence de la morale générale dans cette région a atteint le stade du banditisme le plus chaotique au point où il est impossible de discerner entre les revendications, tous les groupes en procès possèdent des armes et tuent. Il y a dans le Sahel une espèce d’interpénétration de violence et de hargne à la légitimer, depuis l’autorité "régulière" jusqu’aux diverses fractions qui s’estiment chacune en droit de décider du devenir de la région ou d’une partie de celle-ci, qui doit appeler les puissances régionales et les instances mondiales à ne pas confondre dans les véritables significations d’économie et de stratégie. Beaucoup ont depuis longtemps comprit que la France fait vieux jeu dans la région. Au point où les Chinois trouvent leurs marques dans les approches les plus anodines ; et cela, les Etats-Unis l’interprètent comme une faiblesse ayant besoin du renfort de Strasbourg et les fantastiques capacités de ses membres.
L’intelligence algérienne du "pieds et mains liées" !
Washington, il n’y a aucun doute là-dessus, embrase la région pour au moins la raison stratégique de fourvoyer le leadership traditionnel français, deuxième pilier de l’Europe. Le début de cette grande offensive sournoise ne date pas d’hier, il n’y a qu’à se rappeler la crise du Biafra, le 32 ème parallèle et le rôle joué par la Libye au Tchad pour le compte des Etats-Unis, le conflit mauritano-sénégalais, les coups d’Etat à profusion, les guerres intestines, en Côte d’ivoire, au Congo, en Centrafrique, etc. Depuis les prémices de la Communauté – l’Europe du "charbon" dans les années 1950 - jusqu’au traité de Maastricht qui officialise l’Union politique, qui fait de ce regroupement continental de 29 Etats, la plus grande puissance économique du monde et qui possède une armée unifiée capable de grande destinée planétaire, à la manière des grands possibles de déploiement yankee dans le monde.
Washington agit de sorte que la puissance militaire algérienne intervienne frontalement dans le but d’"officialiser" dans un cadre onusien le conflit dans le Sahel. Mujao, Ançar Eddine, Aqmi, Azawad, ce ne sont que des pions dans un échiquier conflictuel dont la CIA fixe les règles du jeu. Il est irrationnel d’aller admettre que Paris sollicite Alger pour faire intervenir ses forces armées dans un Mali dépassé par les évènements. Difficile de définir exactement la fonction que voulait faire jouer Laurent Fabius au gouvernement algérien lors de sa première visite à Alger. La presse américaine avait, le lendemain, qualifié le déplacement du chef de la diplomatie française comme déjà un pas de l’Algérie en vue d’un engagement militaire concerté. Comme si le Renseignement français ignorait que la sortie de l’Algérie hors de ses frontières saharienne était programmée à la veille du premier coup de feu tiré par Azawad du temps de Ronald Reagan. Et le parcours politique de l’Algérie dans son Sahara jusqu’à ses frontières méridionales - même avec celles de la Libye - sont suivies dune par dune par la CIA et la NSA, touaregs et islamistes compris dans l’affaire, pour ne pas dire "outillés" dans l’affaire.
L’Algérie dans l’Afrique yankee ?
A partir du début de la course-poursuite contre Mouammar Kadhafi – et pendant que Nicolas Sarkozy a saisi le message du cadeau de grignotage dans le butin hydrocarbure de la Cyrénaïque, du Fezzan et de la Tripolitaine et qu’il ne fait pas attention que Washington a déjà choisi les islamistes pour remplacer l’ancien dictateur dont la tête était sur un contrat depuis qu’il se fût espionné en train de préparer un programme de grande importance avec les Chinois dans le domaine pétrolier – le fleuve Niger est investi dans sa partie occidentale de façon à ce qu’il échappe au contrôle de l’administration malienne et de ses conseillers et protecteurs français, car les Etats-Unis ont une vision "exploratrice" de l’Afrique anciennement colonisée. Le problème ne se posant pas pour les territoires jadis annexés par le Royaume-Uni, contrairement à la mentalité française assise sur ses dividendes traditionnels de la matière première manufacturière et les classiques gisements uranifères, le regard de Washington sur l’Afrique est projeté pour le siècle à venir. Et être pris en sandwich entre la Chine et l’Europe est une situation qui nécessite l’action explosive pour voir comment inscrire des containments.
Mais dire ce que réservent les conseillers de la Maison Blanche concrètement à l’Algérie sur sa fonction précise dans le plan de la domination régionale, il est trop tôt pour le concevoir dans le détail, car on ne connaît pas le degré d’habilité entre les services du général Toufik et les fonctionnaires de la présidence de la République.
Nadir Bacha
Le Sahel centre d'influences et manipulations profondes. Il faut qu’une réalité soit très claire dans l’esprit des "experts" qui interviennent partout dans les médias en tentant d’imposer des réalités de terrain superficielles, malgré le trouble social et le sang qui coule, au détriment de l’essentiel qui s’y passe. Il s’agit, qu’ils comprennent d'abord, que toute l'effervescence dans le périmètre des anciennes colonies françaises en Afrique est l'œuvre des services de renseignement yankee. La région est tant vaste et giboyeuse qu’un ordre serré européen dernière la France ne peut que manifestement nuire à l’intention américaine de conclure son pacte hégémonique sur le contrôle de l’Afrique à l’intérieur de toutes ses frontières. Le Maroc acquit dès le débarquement et la Libye dernièrement remise au pas, il reste l’Algérie dotée d’autant de Touaregs que les pays à ses bornes du sud, d’un méchant passif islamiste et d’une puissante armée, capable de changer bien des donnes.
Les manipulations souterraines au Sahel
Les analystes de Mohamed Mediene le lui ont signalé et il prend acte en référant à qui de droit de réagir politiquement, administrativement et militairement. Pour l’exemple, l’on reproche à Alger de ne pas foutre son nez de ce qui se déroule à Gao sans se poser la question de savoir, au préalable, si les autorités de Bamako savent de quoi vraiment il en retourne : la déliquescence de la morale générale dans cette région a atteint le stade du banditisme le plus chaotique au point où il est impossible de discerner entre les revendications, tous les groupes en procès possèdent des armes et tuent. Il y a dans le Sahel une espèce d’interpénétration de violence et de hargne à la légitimer, depuis l’autorité "régulière" jusqu’aux diverses fractions qui s’estiment chacune en droit de décider du devenir de la région ou d’une partie de celle-ci, qui doit appeler les puissances régionales et les instances mondiales à ne pas confondre dans les véritables significations d’économie et de stratégie. Beaucoup ont depuis longtemps comprit que la France fait vieux jeu dans la région. Au point où les Chinois trouvent leurs marques dans les approches les plus anodines ; et cela, les Etats-Unis l’interprètent comme une faiblesse ayant besoin du renfort de Strasbourg et les fantastiques capacités de ses membres.
L’intelligence algérienne du "pieds et mains liées" !
Washington, il n’y a aucun doute là-dessus, embrase la région pour au moins la raison stratégique de fourvoyer le leadership traditionnel français, deuxième pilier de l’Europe. Le début de cette grande offensive sournoise ne date pas d’hier, il n’y a qu’à se rappeler la crise du Biafra, le 32 ème parallèle et le rôle joué par la Libye au Tchad pour le compte des Etats-Unis, le conflit mauritano-sénégalais, les coups d’Etat à profusion, les guerres intestines, en Côte d’ivoire, au Congo, en Centrafrique, etc. Depuis les prémices de la Communauté – l’Europe du "charbon" dans les années 1950 - jusqu’au traité de Maastricht qui officialise l’Union politique, qui fait de ce regroupement continental de 29 Etats, la plus grande puissance économique du monde et qui possède une armée unifiée capable de grande destinée planétaire, à la manière des grands possibles de déploiement yankee dans le monde.
Washington agit de sorte que la puissance militaire algérienne intervienne frontalement dans le but d’"officialiser" dans un cadre onusien le conflit dans le Sahel. Mujao, Ançar Eddine, Aqmi, Azawad, ce ne sont que des pions dans un échiquier conflictuel dont la CIA fixe les règles du jeu. Il est irrationnel d’aller admettre que Paris sollicite Alger pour faire intervenir ses forces armées dans un Mali dépassé par les évènements. Difficile de définir exactement la fonction que voulait faire jouer Laurent Fabius au gouvernement algérien lors de sa première visite à Alger. La presse américaine avait, le lendemain, qualifié le déplacement du chef de la diplomatie française comme déjà un pas de l’Algérie en vue d’un engagement militaire concerté. Comme si le Renseignement français ignorait que la sortie de l’Algérie hors de ses frontières saharienne était programmée à la veille du premier coup de feu tiré par Azawad du temps de Ronald Reagan. Et le parcours politique de l’Algérie dans son Sahara jusqu’à ses frontières méridionales - même avec celles de la Libye - sont suivies dune par dune par la CIA et la NSA, touaregs et islamistes compris dans l’affaire, pour ne pas dire "outillés" dans l’affaire.
L’Algérie dans l’Afrique yankee ?
A partir du début de la course-poursuite contre Mouammar Kadhafi – et pendant que Nicolas Sarkozy a saisi le message du cadeau de grignotage dans le butin hydrocarbure de la Cyrénaïque, du Fezzan et de la Tripolitaine et qu’il ne fait pas attention que Washington a déjà choisi les islamistes pour remplacer l’ancien dictateur dont la tête était sur un contrat depuis qu’il se fût espionné en train de préparer un programme de grande importance avec les Chinois dans le domaine pétrolier – le fleuve Niger est investi dans sa partie occidentale de façon à ce qu’il échappe au contrôle de l’administration malienne et de ses conseillers et protecteurs français, car les Etats-Unis ont une vision "exploratrice" de l’Afrique anciennement colonisée. Le problème ne se posant pas pour les territoires jadis annexés par le Royaume-Uni, contrairement à la mentalité française assise sur ses dividendes traditionnels de la matière première manufacturière et les classiques gisements uranifères, le regard de Washington sur l’Afrique est projeté pour le siècle à venir. Et être pris en sandwich entre la Chine et l’Europe est une situation qui nécessite l’action explosive pour voir comment inscrire des containments.
Mais dire ce que réservent les conseillers de la Maison Blanche concrètement à l’Algérie sur sa fonction précise dans le plan de la domination régionale, il est trop tôt pour le concevoir dans le détail, car on ne connaît pas le degré d’habilité entre les services du général Toufik et les fonctionnaires de la présidence de la République.
Nadir Bacha
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: L’Algérie dans l’Afrique américaine...
http://www.lematindz.net/news/9291-lalgerie-dans-lafrique-americaine.html
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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