Slimane Rebaine, 36 ans, tabassé par la police et intimidé pour avoir mangé pendant le ramadhan
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Slimane Rebaine, 36 ans, tabassé par la police et intimidé pour avoir mangé pendant le ramadhan
Un passage à tabac, un passage au commissariat, un démenti mou mais catégorique puis des pressions pour que plainte ne soit pas déposée, les violences commises contre un non-jeûneur dans un village de Kabylie place la police locale dans une mauvaise posture. Que s’est-il passé la semaine dernière à Beni Douala entre des policiers et un homme de 36 ans qui n’observait pas le rituel du ramadhan ? A-t-il été violenté ? Comment a-t-il été intimidé par la suite? Que dit la police ? Quelle sera la suite de cette affaire qui provoque un ramdam?
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Deux de nos journalistes ont interrogé la victime, Slimane Rebaine, à plusieurs reprises. Le jour même de son agression, puis deux fois de suite dimanche 29 juillet, le matin et ensuite en début d'après-midi.
Nous avons volontairement écarté les versions de quatre témoins que nous avions interrogés et qui nous affirment avoir assisté à la scène qui s'est déroulée jeudi 26 juillet. Nous n'avons pas pu joindre l'avocat de M. Rebaine malgré plusieurs tentatives. Son téléphone ne répond pas.
Un proche de la victime nous a promis une vidéo de son récit qu'il avait recueilli et dans lequel, dit-il, on peut constater plusieurs hématomes, ainsi que des photos. Néanmoins, nous n'avions pas pu les obtenir en dépit de plusieurs relances car, explique-t-il, la victime ne veut pas que son visage apparaisse dans les médias.
Nous avons joint à deux reprises la cellule de communication de la police nationale ce dimanche pour confirmer ou infirmer les témoignages de la victime, mais là encore nous n'avons pas reçu la version de la DGSN qui s'est engagée à répondre sur tous les faits cités par la victime, l'agression, le passage au commissariat, la convocation de sa mère, son agression supposée par des policiers une année plutôt...
Ce récit repose donc sur la seule version des faits narrée par Slimane Rebaine, la police s'étant pour l'heure contentée de démentir l'information de l'agression dans une mise au point adressée à un confère.
Le récit de l'agression et ses développements.
Jeudi 26 juillet 2012. 7eme jour du mois de ramadhan. Une patrouille de police sillonne les rues de Béni Douala, une commune située à 20 km à l’est du chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Arrivées au centre-ville, les véhicules de la police s’arrêtent brusquement à hauteur d’un escalier.
Slimane Rebaine, 36 ans, journalier, issu du village Thadarth Oufella, s’est installé sur une marche de cet escalier, à l’abri des regards pour manger un sandwich. Il est 11h30.
Coups de poings, épaule démontée
« Tout s’est passé très vite, raconte Slimane, je n’avais pas encore fini de casser la croute lorsque j’ai entendu des pas se précipiter dans ma direction. Les bruits venaient de derrière. Je n’ai pas eu le temps de me retourner quand des coups de poings commencent à pleuvoir sur ma tête, sur mon visage. Je me relève, je vois deux hommes en uniforme bleus et un autre en civil. Des policiers dont un officier du commissariat de Béni Douala que j’ai reconnu...Un policier m’a fait tomber par terre en me donnant un croche-pied. Puis, ils ont continué à me rosser. J’ai mal partout et mon épaule est déboitée…»
• Lire Affaire des «non-jeûneurs», un des deux prévenus témoigne : «Je ne jeûne pas, j'assume»
Passage au commissariat
Après le passage à tabac, Slimane est conduit au commissariat de la ville. Il passe quelques heures dans les locaux de la police. Sur place, l’attitude des policiers change. « Ils ne m’ont rien fait au commissariat, raconte Slimane. Ils m’ont relâché après avoir reçu un appel d’un de mes proches. A la maison, on m’attendait avec des commissions. J’ai expliqué aux policiers que je devais rentrer, mais ils ne m’ont relâché qu’après plusieurs heurs d’attente. »
Au milieu de la journée, la victime sort libre du poste de police sans être auditionnée sur procès verbal ou présentée devant le procureur de la république. « L’officier ma dit, à la sortie : ‘la prochaine fois ça sera 1 ans de prison ferme !’. Je n’ai rien dit, je voulais surtout renter chez moi. »
Hogra
« Tout ça parce que je mangeais un sandwich et bu de l’eau. C’est de la Hogra », peste Slimane qui avoue ne pas observer ramadhan notamment parce qu’il suit un traitement médical pour des troubles psychiatriques depuis plusieurs années.
Agressé l’année passée
L’année dernière, Slimane a connu la même expérience avec d’autres policiers dans les mêmes circonstances ou presque. « L’an passé, des policiers m’ont rossé après m’avoir surpris en train de manger. Ils m’ont embarqué dans un commissariat, puis présenté devant le procureur de la république. Lorsque celui-ci a découvert mon dossier médical, il m’a aussitôt relâché sans engager de poursuites. »
La DGSN dément mollement
L’affaire du passage à tabac de Slimane Rebaine, révélée dans la presse, fait vite le tour des réseaux sociaux et les internautes relaient l’info non sans dénoncer le comportement de la police.
Une agression contre un non-jeûneur ? Une affabulation pour la DGSN. Dans une mise au point adressée vendredi 27 juillet au site TSA, la police affirme que « que cette information est dénuée de tout fondement » et rappelle « l’attachement absolu de la Direction Générale de la Sûreté Nationale au respect des lois et qu’elle veille constamment à ce que l’ensemble de ses agents respectent les règles de déontologie dans l’exercice de leurs missions. »
Le policier veut présenter des excuses
Oui sauf que parallèlement au démenti un peu mou de la police, des démarches sont entreprises auprès de la victime et de sa famille pour tenter d’étouffer l’affaire. C’est ainsi que samedi 28 juillet, deux jours après les faits, l’un des hommes qui a participé à cette expédition, a tenté de se rapprocher de Slimane.
Ce dernier raconte: « Il a demandé à me voir, mais je n’étais pas à la maison. Alors il s’est adressé à ma mère pour faire des excuses, dire qu’il regrettait, que cette affaire pouvait lui coûter son poste, qu’il ne fallait pas la médiatiser. Des excuses, je n’en veux pas. C’est la deuxième fois que je subis les mêmes mauvais traitements. Cette fois-ci je déposerai plainte avec un certificat médical.»
Un autre tente de dédramatiser
L’embarras est tel qu’un autre personnage, un civil celui-là qui n’appartiendrait pas au corps de la police, s’est rapproché de Slimane pour là encore tenter d’enterrer l’affaire. « Il m’a demandé d’aller voir le commissaire pour parler tranquillement de tout cela. Là encore, j’ai refusé de me présenter au poste de police sans une convocation en bonne et due forme. Ils m'ont même proposer de me trouver du travail si j'acceptais de ne plus parler de cette affaire. »
Dimanche 29 juillet. Slimane est conduit au commissariat alors que, dit-il, il se trouvait à la polyclinique pour se faire établir un certificat médical. Il raconte : « Le policier qui m'a tabassé m'a suivi à la polyclinique et m'a demandé de le suivre au commissariat, je l'ai suivi. Avant de rentrer dans le bureau du commissaire, il m'a demandé de dire qu'il m'a juste poussé. Mais j'ai tout raconté au commissaire comment ils m'ont massacré. Ils m'ont demandé de signer un pv, j'ai refusé. »
La mère de Slimane au commissariat
Slimane affirme que samedi, sa mère, âgée de 70 ans, a été conduite au commissariat pour lui faire entendre raison. « Ils l'ont questionnée sur cette affaire et lu ont faire signait un procès verbal alors qu'elle ne sait ni lire ni écrire. Ma mère refuse que l'on étouffe ce scandale et moi je ne veux pas de leurs excuses. »
Quelle sera l’attitude des autorités maintenant que l'affaire a pris de telles proportions ? Démentir à nouveau ? Faire amende honorable? Ouvrir une enquête ? Confier le dossier à l’inspection générale de la police ? Ou faire le dos rond en attendant que l’affaire se tasse ?
Nous attendons les explications de la police nationale qui s'est engagée à communiquer sur cette affaire.
• Lire Relaxe pour les non jeûneurs : «Voilà ce qu’il faut pour défendre nos libertés face à ce pouvoir !»
C’est que celle-ci rappelle celle de deux autres non-jeûneurs, Hocine et Salem, arrêtés sans brutalités policières en août 2010 pour avoir cassé la croûte dans un chantier privé en Kabylie. Présentés devant le procureur-adjoint, ils ont été poursuivis pour « offense à l’Islam » alors qu'aucun texte de loi algérienne n'interdit au citoyen de ne pas observer le précepte du ramadhan.
Hocine et Salem ont été relaxé par la justice en octobre 2010 après un procès retentissant et un formidable élan de mobilisation populaire.
Droit de suite :Slimane Rebaine prié de déposer plainte
Contacté par DNA lundi 30 juillet, le commissaire Boudalia, chargé de la communication à la DGSN affirme que Slimane Rebaine n'a pas déposé plainte ni présenté un certificat médical : « Les portes de la police nationale sont grandes ouvertes et cette personne a toute la latitude de se rapprocher des nos services, notamment l'inspection générale de la police, pour déposer plainte contre l'auteur ou les auteurs présumés de son agression. Cette personne est priée de nous aider à la manifestation de la vérité. »
Lire l'article original : Slimane Rebaine, 36 ans, tabassé par la police et intimidé pour avoir mangé pendant le ramadhan | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie
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Deux de nos journalistes ont interrogé la victime, Slimane Rebaine, à plusieurs reprises. Le jour même de son agression, puis deux fois de suite dimanche 29 juillet, le matin et ensuite en début d'après-midi.
Nous avons volontairement écarté les versions de quatre témoins que nous avions interrogés et qui nous affirment avoir assisté à la scène qui s'est déroulée jeudi 26 juillet. Nous n'avons pas pu joindre l'avocat de M. Rebaine malgré plusieurs tentatives. Son téléphone ne répond pas.
Un proche de la victime nous a promis une vidéo de son récit qu'il avait recueilli et dans lequel, dit-il, on peut constater plusieurs hématomes, ainsi que des photos. Néanmoins, nous n'avions pas pu les obtenir en dépit de plusieurs relances car, explique-t-il, la victime ne veut pas que son visage apparaisse dans les médias.
Nous avons joint à deux reprises la cellule de communication de la police nationale ce dimanche pour confirmer ou infirmer les témoignages de la victime, mais là encore nous n'avons pas reçu la version de la DGSN qui s'est engagée à répondre sur tous les faits cités par la victime, l'agression, le passage au commissariat, la convocation de sa mère, son agression supposée par des policiers une année plutôt...
Ce récit repose donc sur la seule version des faits narrée par Slimane Rebaine, la police s'étant pour l'heure contentée de démentir l'information de l'agression dans une mise au point adressée à un confère.
Le récit de l'agression et ses développements.
Jeudi 26 juillet 2012. 7eme jour du mois de ramadhan. Une patrouille de police sillonne les rues de Béni Douala, une commune située à 20 km à l’est du chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Arrivées au centre-ville, les véhicules de la police s’arrêtent brusquement à hauteur d’un escalier.
Slimane Rebaine, 36 ans, journalier, issu du village Thadarth Oufella, s’est installé sur une marche de cet escalier, à l’abri des regards pour manger un sandwich. Il est 11h30.
Coups de poings, épaule démontée
« Tout s’est passé très vite, raconte Slimane, je n’avais pas encore fini de casser la croute lorsque j’ai entendu des pas se précipiter dans ma direction. Les bruits venaient de derrière. Je n’ai pas eu le temps de me retourner quand des coups de poings commencent à pleuvoir sur ma tête, sur mon visage. Je me relève, je vois deux hommes en uniforme bleus et un autre en civil. Des policiers dont un officier du commissariat de Béni Douala que j’ai reconnu...Un policier m’a fait tomber par terre en me donnant un croche-pied. Puis, ils ont continué à me rosser. J’ai mal partout et mon épaule est déboitée…»
• Lire Affaire des «non-jeûneurs», un des deux prévenus témoigne : «Je ne jeûne pas, j'assume»
Passage au commissariat
Après le passage à tabac, Slimane est conduit au commissariat de la ville. Il passe quelques heures dans les locaux de la police. Sur place, l’attitude des policiers change. « Ils ne m’ont rien fait au commissariat, raconte Slimane. Ils m’ont relâché après avoir reçu un appel d’un de mes proches. A la maison, on m’attendait avec des commissions. J’ai expliqué aux policiers que je devais rentrer, mais ils ne m’ont relâché qu’après plusieurs heurs d’attente. »
Au milieu de la journée, la victime sort libre du poste de police sans être auditionnée sur procès verbal ou présentée devant le procureur de la république. « L’officier ma dit, à la sortie : ‘la prochaine fois ça sera 1 ans de prison ferme !’. Je n’ai rien dit, je voulais surtout renter chez moi. »
Hogra
« Tout ça parce que je mangeais un sandwich et bu de l’eau. C’est de la Hogra », peste Slimane qui avoue ne pas observer ramadhan notamment parce qu’il suit un traitement médical pour des troubles psychiatriques depuis plusieurs années.
Agressé l’année passée
L’année dernière, Slimane a connu la même expérience avec d’autres policiers dans les mêmes circonstances ou presque. « L’an passé, des policiers m’ont rossé après m’avoir surpris en train de manger. Ils m’ont embarqué dans un commissariat, puis présenté devant le procureur de la république. Lorsque celui-ci a découvert mon dossier médical, il m’a aussitôt relâché sans engager de poursuites. »
La DGSN dément mollement
L’affaire du passage à tabac de Slimane Rebaine, révélée dans la presse, fait vite le tour des réseaux sociaux et les internautes relaient l’info non sans dénoncer le comportement de la police.
Une agression contre un non-jeûneur ? Une affabulation pour la DGSN. Dans une mise au point adressée vendredi 27 juillet au site TSA, la police affirme que « que cette information est dénuée de tout fondement » et rappelle « l’attachement absolu de la Direction Générale de la Sûreté Nationale au respect des lois et qu’elle veille constamment à ce que l’ensemble de ses agents respectent les règles de déontologie dans l’exercice de leurs missions. »
Le policier veut présenter des excuses
Oui sauf que parallèlement au démenti un peu mou de la police, des démarches sont entreprises auprès de la victime et de sa famille pour tenter d’étouffer l’affaire. C’est ainsi que samedi 28 juillet, deux jours après les faits, l’un des hommes qui a participé à cette expédition, a tenté de se rapprocher de Slimane.
Ce dernier raconte: « Il a demandé à me voir, mais je n’étais pas à la maison. Alors il s’est adressé à ma mère pour faire des excuses, dire qu’il regrettait, que cette affaire pouvait lui coûter son poste, qu’il ne fallait pas la médiatiser. Des excuses, je n’en veux pas. C’est la deuxième fois que je subis les mêmes mauvais traitements. Cette fois-ci je déposerai plainte avec un certificat médical.»
Un autre tente de dédramatiser
L’embarras est tel qu’un autre personnage, un civil celui-là qui n’appartiendrait pas au corps de la police, s’est rapproché de Slimane pour là encore tenter d’enterrer l’affaire. « Il m’a demandé d’aller voir le commissaire pour parler tranquillement de tout cela. Là encore, j’ai refusé de me présenter au poste de police sans une convocation en bonne et due forme. Ils m'ont même proposer de me trouver du travail si j'acceptais de ne plus parler de cette affaire. »
Dimanche 29 juillet. Slimane est conduit au commissariat alors que, dit-il, il se trouvait à la polyclinique pour se faire établir un certificat médical. Il raconte : « Le policier qui m'a tabassé m'a suivi à la polyclinique et m'a demandé de le suivre au commissariat, je l'ai suivi. Avant de rentrer dans le bureau du commissaire, il m'a demandé de dire qu'il m'a juste poussé. Mais j'ai tout raconté au commissaire comment ils m'ont massacré. Ils m'ont demandé de signer un pv, j'ai refusé. »
La mère de Slimane au commissariat
Slimane affirme que samedi, sa mère, âgée de 70 ans, a été conduite au commissariat pour lui faire entendre raison. « Ils l'ont questionnée sur cette affaire et lu ont faire signait un procès verbal alors qu'elle ne sait ni lire ni écrire. Ma mère refuse que l'on étouffe ce scandale et moi je ne veux pas de leurs excuses. »
Quelle sera l’attitude des autorités maintenant que l'affaire a pris de telles proportions ? Démentir à nouveau ? Faire amende honorable? Ouvrir une enquête ? Confier le dossier à l’inspection générale de la police ? Ou faire le dos rond en attendant que l’affaire se tasse ?
Nous attendons les explications de la police nationale qui s'est engagée à communiquer sur cette affaire.
• Lire Relaxe pour les non jeûneurs : «Voilà ce qu’il faut pour défendre nos libertés face à ce pouvoir !»
C’est que celle-ci rappelle celle de deux autres non-jeûneurs, Hocine et Salem, arrêtés sans brutalités policières en août 2010 pour avoir cassé la croûte dans un chantier privé en Kabylie. Présentés devant le procureur-adjoint, ils ont été poursuivis pour « offense à l’Islam » alors qu'aucun texte de loi algérienne n'interdit au citoyen de ne pas observer le précepte du ramadhan.
Hocine et Salem ont été relaxé par la justice en octobre 2010 après un procès retentissant et un formidable élan de mobilisation populaire.
Droit de suite :Slimane Rebaine prié de déposer plainte
Contacté par DNA lundi 30 juillet, le commissaire Boudalia, chargé de la communication à la DGSN affirme que Slimane Rebaine n'a pas déposé plainte ni présenté un certificat médical : « Les portes de la police nationale sont grandes ouvertes et cette personne a toute la latitude de se rapprocher des nos services, notamment l'inspection générale de la police, pour déposer plainte contre l'auteur ou les auteurs présumés de son agression. Cette personne est priée de nous aider à la manifestation de la vérité. »
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Taremant.Ighil.Alemmas- Nombre de messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2011
Re: Slimane Rebaine, 36 ans, tabassé par la police et intimidé pour avoir mangé pendant le ramadhan
http://www.dna-algerie.com/enquete/slimane-rebaine-36-ans-tabasse-par-la-police-et-intimide-pour-avoir-mange-pendant-le-ramadhan-2
Taremant.Ighil.Alemmas- Nombre de messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2011
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