L’olivier en Kabylie, entre mythes et réalités
Page 1 sur 1
L’olivier en Kabylie, entre mythes et réalités
L’olivier en Kabylie entre mythes et réalités de Rachid Oulebsir est un livre inclassable qui emprunte à la technique de l’essai et, plus encore, aux genres journalistiques de l’enquête et du reportage.
Rachid Oulebsir s’est déjà fait remarquer par des contributions sur le monde rural et l’économie agricole parues dans les colonnes de plusieurs quotidiens algériens dont celles-ci même.
L’homme est en fait doublement fondé à aborder de tels aspects. Diplômé d’études approfondies en économie des ressources humaines des universités Paris Nord et Paris I Panthéon-Sorbonne (1978), il mène de paire ses fonctions de chef d’établissement scolaire et de fellah accompli.
Profondément imprégné des réalités paysannes à travers des engagements dans les organisations de la société civile et une pratique agricole de tous les jours, il survole avec une grande maîtrise son sujet comme un dada.
L’ouvrage est un voyage indexé sur le rythme particulier de l’oléiculture, particulièrement à Tazmalt, zone qui concentre l’essentiel du verger oléicole de la vallée de la Soummam. A travers des reportages vivants, il saisit les diverses tâches accomplies par le fellah depuis les opérations de relance de l’olivier jusqu’à la cueillette et le pressage. Le lecteur découvre un monde qui en même temps qu’il se meurt semble aussi renaître de ses cendres. Malgré les quarante ans d’abandon qui ont coïncidé avec les options politiques «industrialisantes», les savoirs pratiques demeurent jalousement gardés par des initiés qui ne sont, heureusement pas, détachés des chaînons de la vie. C’est chez ceux-là, rémanence d’un monde en déshérence, que l’auteur est allé puiser la substance de son ouvrage en soumettant leurs pratiques et savoirs à une observation placide et minutieuse.
L’olivier n’est pas seulement source de subsistance, il est un arbre emblématique de la Kabylie. S’y rattachent des pratiques mythiques et culturelles que l’ouvrage remobilise avec une agréable érudition. Rachid Oulebsir fait d’ailleurs d’une pierre deux coups : outre un glossaire de plusieurs termes et expressions berbères, on y trouve la fabuleuse pertinence du calendrier agricole berbère qui sert de feuille de route au paysan. Le lecteur en sort satisfait, de cette satisfaction que procurent les tâches les plus profitables. Et aussi rasséréné par une immersion dans de ce profond monde de la berbérité qu’on a toujours associé aux exhalaisons bénies de l’huile d’olive.
L’olivier en Kabylie entre mythes et réalités de Rachid Oulebsir; L’Harmattan, Paris, 2008
Par La Dépêche de Kabylie
Rachid Oulebsir s’est déjà fait remarquer par des contributions sur le monde rural et l’économie agricole parues dans les colonnes de plusieurs quotidiens algériens dont celles-ci même.
L’homme est en fait doublement fondé à aborder de tels aspects. Diplômé d’études approfondies en économie des ressources humaines des universités Paris Nord et Paris I Panthéon-Sorbonne (1978), il mène de paire ses fonctions de chef d’établissement scolaire et de fellah accompli.
Profondément imprégné des réalités paysannes à travers des engagements dans les organisations de la société civile et une pratique agricole de tous les jours, il survole avec une grande maîtrise son sujet comme un dada.
L’ouvrage est un voyage indexé sur le rythme particulier de l’oléiculture, particulièrement à Tazmalt, zone qui concentre l’essentiel du verger oléicole de la vallée de la Soummam. A travers des reportages vivants, il saisit les diverses tâches accomplies par le fellah depuis les opérations de relance de l’olivier jusqu’à la cueillette et le pressage. Le lecteur découvre un monde qui en même temps qu’il se meurt semble aussi renaître de ses cendres. Malgré les quarante ans d’abandon qui ont coïncidé avec les options politiques «industrialisantes», les savoirs pratiques demeurent jalousement gardés par des initiés qui ne sont, heureusement pas, détachés des chaînons de la vie. C’est chez ceux-là, rémanence d’un monde en déshérence, que l’auteur est allé puiser la substance de son ouvrage en soumettant leurs pratiques et savoirs à une observation placide et minutieuse.
L’olivier n’est pas seulement source de subsistance, il est un arbre emblématique de la Kabylie. S’y rattachent des pratiques mythiques et culturelles que l’ouvrage remobilise avec une agréable érudition. Rachid Oulebsir fait d’ailleurs d’une pierre deux coups : outre un glossaire de plusieurs termes et expressions berbères, on y trouve la fabuleuse pertinence du calendrier agricole berbère qui sert de feuille de route au paysan. Le lecteur en sort satisfait, de cette satisfaction que procurent les tâches les plus profitables. Et aussi rasséréné par une immersion dans de ce profond monde de la berbérité qu’on a toujours associé aux exhalaisons bénies de l’huile d’olive.
L’olivier en Kabylie entre mythes et réalités de Rachid Oulebsir; L’Harmattan, Paris, 2008
Par La Dépêche de Kabylie
Sujets similaires
» L’olivier de Sidi Rihane (Aokas) : entre mythe et réalité
» Kabylie : l’appel de l’olivier
» Kabylie : l’appel de l’olivier
» La Kabylie : entre résistance des uns et allégeance des autres
» Kabylie Story : Ouadhias, conversation entre amis
» Kabylie : l’appel de l’olivier
» Kabylie : l’appel de l’olivier
» La Kabylie : entre résistance des uns et allégeance des autres
» Kabylie Story : Ouadhias, conversation entre amis
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum