Les estivants, les émigrés, les vacanciers... de retour : Béjaïa, une ville qui enchante
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Les estivants, les émigrés, les vacanciers... de retour : Béjaïa, une ville qui enchante
C’est l’été, synonyme des beaux jours dans la ville de Béjaïa malgré une chaleur étouffante cette semaine. L’été est aussi synonyme de retrouvailles entres amis, de retour des émigres qui retrouvent les leurs.
Quelques uns viennent en voiture, ceux-ci, dès leur débarquement du bateau et l’accomplissement des formalités douanières, sont reconnaissables à leurs véhicules surchargés de bagages en quittant le port et en se dirigeant, qui en direction de sa ville d’origine ou de son quartier, qui en direction de son village. Les autres, ceux qui viennent par avion, sont souvent accueillis par des proches, et le lendemain, la première chose qu’ils font, c’est de se rendre dans une agence de location de voitures. L’été à Béjaïa, et dans les autres villes côtières, est aussi synonyme de plaisirs de l’eau et du sable chaud des plages. Les estivants nationaux, qui viennent de Sétif, Bordj Bou Arréridj, Boussaâda et Constantine, entre autres régions d’Algérie, pour ne pas avoir à écourter leurs vacances à cause du Ramadhan qui arrive, sont déjà, pour la plupart, installés dans des camps de toile dressés sur les longues plages de la côte Est de Béjaïa, et des criques enchanteresses du côté Ouest. Pour certains, la tente du camp de toile ne sert que de pont d’attache provisoire. Puisque, chaque matin après le petit déjeuner, vers 9h, ils embarquent leurs petites familles dans la voiture et partent à l’exploration des sites enchanteurs de Béjaïa. Le plus prisé de ces sites reste celui du mont Yemma Gouraya. D’une altitude de plus de 660 mètres, il offre une vue panoramique, non seulement sur la ville des Hammadites, construite à ses pieds sur le flanc Sud, mais aussi sur les chaînes montagneuses qui l’entourent. A l’Est, à un jet de pierre plus bas, le randonneur rencontre le Cap Carbon, qui gratifie le visiteur d’une vue imprenable et changeante à chaque pas. En poursuivant sa promenade sur le chemin de la corniche, le randonneur aboutira à la crique des Aiguades où des sources d’eau fraiche coulent sans arrêt, à l’ombre épaisse des grands arbres, dans ce qu’a été, jadis, le village Andalous. A l’Est de la ville de Béjaïa, en bordure de la RN9, entre Darguina et Bordj Mira, le vacancier aura à admirer la cascade de Kefrida, dont l’eau tombe, à la verticale, sur plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Dans le centre-ville de Béjaïa, et à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance nationale, au niveau du siège de la direction de la Jeunesse et des sports, des baffles puissants ont été installés pour émettre de la musique, au grand bonheur des passants. Dans le même ordre d’idée, un trampoline a été aménagé, à hauteur de la place Ifri au centre-ville où de jeunes sportifs exécutent une série de cabrioles pour amuser les passants. Quant à la mythique place du 1er novembre, dont la balustrade domine le port et donne une vue magnifique, elle est réservée, en ces jours de festivités, à un tournoi de basket pour handicapés. Voilà ce que la capitale des Hammadites peut offrir à son visiteur. Seulement, ce dernier, pour jouir de ces merveilles de la nature, aura à faire face à deux désagréments. Le premier, c’est les embouteillages et la densité de la circulation, les véhicules roulent, souvent, pare-chocs contre pare-chocs, surtout sur les routes qui mènent aux plages. En ville, il faut s’armer de patience pour traverser les «Quatre Chemins», où l’on a entamé les travaux de réalisation d’un échangeur, aux «Trois carrefours» de la route des Aurès, où la circulation se bloque plusieurs fois par jour, et à Aamriw, où malgré l’ouverture partielle de la trémie qui donne accès à la cote Ouest, le trafic automobile n’est pas toujours fluide. Le deuxième désagrément, qui va ennuyer, sûrement, les vacanciers ce sont tous ces amas d’ordures ménagères qui s’entassent, par tonnes, dans certaines rues. En effet, en dehors de certains quartiers très fréquentés, comme le boulevard Amirouche, la rue de la Liberté, la route des Aurès et, à un degré moindre, le boulevard Krim Belkacem, qui sont plus ou moins fréquentables, le reste de la cité des Hammadites est dans un état lamentable, à l’image du quartier des 1000 logements, de celui des 600 logements de Sidi Ahmed et de la cité «Adrar». Une ville qui représente l’attraction et la destination de tant de touristes doit, forcément, se donner la peine d’un toilettage quotidien, faute de quoi, ses amoureux finiront par la déserter un jour. Il faut, aussi, tenir compte du fait que les étrangers qui viennent à Béjaïa, de même que ses habitants, aiment bien savourer, en nocturne, des grillades et des glaces sur les terrasses installées à même le trottoir, notamment le long de la route de Sétif et au rond point d’Aamriw.
B. Mouhoub
Quelques uns viennent en voiture, ceux-ci, dès leur débarquement du bateau et l’accomplissement des formalités douanières, sont reconnaissables à leurs véhicules surchargés de bagages en quittant le port et en se dirigeant, qui en direction de sa ville d’origine ou de son quartier, qui en direction de son village. Les autres, ceux qui viennent par avion, sont souvent accueillis par des proches, et le lendemain, la première chose qu’ils font, c’est de se rendre dans une agence de location de voitures. L’été à Béjaïa, et dans les autres villes côtières, est aussi synonyme de plaisirs de l’eau et du sable chaud des plages. Les estivants nationaux, qui viennent de Sétif, Bordj Bou Arréridj, Boussaâda et Constantine, entre autres régions d’Algérie, pour ne pas avoir à écourter leurs vacances à cause du Ramadhan qui arrive, sont déjà, pour la plupart, installés dans des camps de toile dressés sur les longues plages de la côte Est de Béjaïa, et des criques enchanteresses du côté Ouest. Pour certains, la tente du camp de toile ne sert que de pont d’attache provisoire. Puisque, chaque matin après le petit déjeuner, vers 9h, ils embarquent leurs petites familles dans la voiture et partent à l’exploration des sites enchanteurs de Béjaïa. Le plus prisé de ces sites reste celui du mont Yemma Gouraya. D’une altitude de plus de 660 mètres, il offre une vue panoramique, non seulement sur la ville des Hammadites, construite à ses pieds sur le flanc Sud, mais aussi sur les chaînes montagneuses qui l’entourent. A l’Est, à un jet de pierre plus bas, le randonneur rencontre le Cap Carbon, qui gratifie le visiteur d’une vue imprenable et changeante à chaque pas. En poursuivant sa promenade sur le chemin de la corniche, le randonneur aboutira à la crique des Aiguades où des sources d’eau fraiche coulent sans arrêt, à l’ombre épaisse des grands arbres, dans ce qu’a été, jadis, le village Andalous. A l’Est de la ville de Béjaïa, en bordure de la RN9, entre Darguina et Bordj Mira, le vacancier aura à admirer la cascade de Kefrida, dont l’eau tombe, à la verticale, sur plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Dans le centre-ville de Béjaïa, et à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance nationale, au niveau du siège de la direction de la Jeunesse et des sports, des baffles puissants ont été installés pour émettre de la musique, au grand bonheur des passants. Dans le même ordre d’idée, un trampoline a été aménagé, à hauteur de la place Ifri au centre-ville où de jeunes sportifs exécutent une série de cabrioles pour amuser les passants. Quant à la mythique place du 1er novembre, dont la balustrade domine le port et donne une vue magnifique, elle est réservée, en ces jours de festivités, à un tournoi de basket pour handicapés. Voilà ce que la capitale des Hammadites peut offrir à son visiteur. Seulement, ce dernier, pour jouir de ces merveilles de la nature, aura à faire face à deux désagréments. Le premier, c’est les embouteillages et la densité de la circulation, les véhicules roulent, souvent, pare-chocs contre pare-chocs, surtout sur les routes qui mènent aux plages. En ville, il faut s’armer de patience pour traverser les «Quatre Chemins», où l’on a entamé les travaux de réalisation d’un échangeur, aux «Trois carrefours» de la route des Aurès, où la circulation se bloque plusieurs fois par jour, et à Aamriw, où malgré l’ouverture partielle de la trémie qui donne accès à la cote Ouest, le trafic automobile n’est pas toujours fluide. Le deuxième désagrément, qui va ennuyer, sûrement, les vacanciers ce sont tous ces amas d’ordures ménagères qui s’entassent, par tonnes, dans certaines rues. En effet, en dehors de certains quartiers très fréquentés, comme le boulevard Amirouche, la rue de la Liberté, la route des Aurès et, à un degré moindre, le boulevard Krim Belkacem, qui sont plus ou moins fréquentables, le reste de la cité des Hammadites est dans un état lamentable, à l’image du quartier des 1000 logements, de celui des 600 logements de Sidi Ahmed et de la cité «Adrar». Une ville qui représente l’attraction et la destination de tant de touristes doit, forcément, se donner la peine d’un toilettage quotidien, faute de quoi, ses amoureux finiront par la déserter un jour. Il faut, aussi, tenir compte du fait que les étrangers qui viennent à Béjaïa, de même que ses habitants, aiment bien savourer, en nocturne, des grillades et des glaces sur les terrasses installées à même le trottoir, notamment le long de la route de Sétif et au rond point d’Aamriw.
B. Mouhoub
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Les estivants, les émigrés, les vacanciers... de retour : Béjaïa, une ville qui enchante
http://www.depechedekabylie.com/evenement/110879-bejaia-une-ville-qui-enchante.html
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