L’université et la laïcité
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L’université et la laïcité
L’université et la laïcité
La laïcité est, bien au-delà des cuisines sociologiques de notre temps, un concept philosophique proprement « politique ». C’est-à-dire une vision de la société, un art de vivre en communauté. La laïcité est bien plus qu’une simple querelle entre religieux et on croyants.
Pour que des citoyens soient égaux devant la loi, il faut que celle-ci s’adresse à tous. A ce titre, il faut que les services publics ne servent que le bien commun. Pour cette raison, l’école, la justice, l’Etat doivent traiter de la même manière les riches et les pauvres, les croyants et les athées, les hommes et les femmes. Bref, tous les citoyens.
C’est pour cette raison que des cours de catéchisme dans un collège pénaliseront les non croyants et les croyants d’autres religions, car tous financement une vision du monde qui n’est pas la leur. De même manière, une entreprise finançant une université servira ses propres intérêts « l’accroissement de ses profits » plutôt que l’intérêt de tous « l’accroissement du savoir ».
Si nous revendiquons une université laïque, c’est afin d’empêcher que des intérêts privés ne « tirent la couverture à eux », donc il faut les empêcher de participer aux services publics. L’enseignement supérieur devrait être un service public laïque, donc indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique. Il doit tendre à l’objectif du savoir, il doit garantir à l’enseignement et à la recherche leurs possibilités de libre développement scientifique, créateur et critique. C’est dans ce sens que nous entendons le mot laïque, qui veut pas dire « qui refuse la religion », mais signifie « qui se bat pour qu’aucun intérêt privé (religieux, économique…) ni aucune vision du monde particulière n’interfère avec l’intérêt général ».
Malgré la volonté de certains de réduire la laïcité à un simple combat entre école privée et l’école publique comme en France par exemple, le sens le plus large de ce concept s’impose d’emblée à qui veut bien réfléchir. La laïcité n’implique pas la suppression de la liberté religieuse, bien au contraire : en empêchant qu’une religion particulière n’ait le « monopole » dans le domaine public, ou permet à tous de croire et de pratiquer dans la sphère privée. Croit-on qu’un chrétien aurait les mêmes chances qu’un musulman devant une administration purement musulman ? la liberté religieuse est inscrite dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyens comme « liberté individuelle » et certainement pas comme « contrainte collective ».
Nous n’avons pas à poser l’existence ou l’inexistence de dieux comme prémisse. Nous n’en savons rien. Chacun a le droit, dans le cadre de la sphère privée, de croire ou non. En revanche, nous posons comme prémisse que, si l’existence de dieu n’est pas assurée, celle de la réalité et de la vie en communauté l’est. A ce titre, l’intérêt général est celui de la juste analyse de la réalité ; aucune considération particulière ou non rationnelle ne doit prévaloir.
La laïcité « séparation de l’Etat et la religion » est bien mal en point. La laïcité, c'est-à-dire la garantie de l’égalité de tous les citoyens devant le système, est essentielle et fondamentale.
Qui pourra affirmer que tous les citoyens sont égaux, lorsque l’on voit la dissonance entre la justice entre citoyens bourgeois et pauvres. Une justice qui condamne des non-jeuneurs ? Lorsque l’on voit la remise en cause du cadre national des diplômes qui profite aux étudiants des grandes villes et qui se fait au détriment des petites ? Qui peut encore affirmer que cela est juste et normal ?
Notre combat, dans le cadre de la revendication de l’égalité de tous face à l’enseignement, à la santé, aux transports, etc.… passe inévitablement par la défense absolue de la laïcité.
La laïcité est, bien au-delà des cuisines sociologiques de notre temps, un concept philosophique proprement « politique ». C’est-à-dire une vision de la société, un art de vivre en communauté. La laïcité est bien plus qu’une simple querelle entre religieux et on croyants.
Pour que des citoyens soient égaux devant la loi, il faut que celle-ci s’adresse à tous. A ce titre, il faut que les services publics ne servent que le bien commun. Pour cette raison, l’école, la justice, l’Etat doivent traiter de la même manière les riches et les pauvres, les croyants et les athées, les hommes et les femmes. Bref, tous les citoyens.
C’est pour cette raison que des cours de catéchisme dans un collège pénaliseront les non croyants et les croyants d’autres religions, car tous financement une vision du monde qui n’est pas la leur. De même manière, une entreprise finançant une université servira ses propres intérêts « l’accroissement de ses profits » plutôt que l’intérêt de tous « l’accroissement du savoir ».
Si nous revendiquons une université laïque, c’est afin d’empêcher que des intérêts privés ne « tirent la couverture à eux », donc il faut les empêcher de participer aux services publics. L’enseignement supérieur devrait être un service public laïque, donc indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique. Il doit tendre à l’objectif du savoir, il doit garantir à l’enseignement et à la recherche leurs possibilités de libre développement scientifique, créateur et critique. C’est dans ce sens que nous entendons le mot laïque, qui veut pas dire « qui refuse la religion », mais signifie « qui se bat pour qu’aucun intérêt privé (religieux, économique…) ni aucune vision du monde particulière n’interfère avec l’intérêt général ».
Malgré la volonté de certains de réduire la laïcité à un simple combat entre école privée et l’école publique comme en France par exemple, le sens le plus large de ce concept s’impose d’emblée à qui veut bien réfléchir. La laïcité n’implique pas la suppression de la liberté religieuse, bien au contraire : en empêchant qu’une religion particulière n’ait le « monopole » dans le domaine public, ou permet à tous de croire et de pratiquer dans la sphère privée. Croit-on qu’un chrétien aurait les mêmes chances qu’un musulman devant une administration purement musulman ? la liberté religieuse est inscrite dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyens comme « liberté individuelle » et certainement pas comme « contrainte collective ».
Nous n’avons pas à poser l’existence ou l’inexistence de dieux comme prémisse. Nous n’en savons rien. Chacun a le droit, dans le cadre de la sphère privée, de croire ou non. En revanche, nous posons comme prémisse que, si l’existence de dieu n’est pas assurée, celle de la réalité et de la vie en communauté l’est. A ce titre, l’intérêt général est celui de la juste analyse de la réalité ; aucune considération particulière ou non rationnelle ne doit prévaloir.
La laïcité « séparation de l’Etat et la religion » est bien mal en point. La laïcité, c'est-à-dire la garantie de l’égalité de tous les citoyens devant le système, est essentielle et fondamentale.
Qui pourra affirmer que tous les citoyens sont égaux, lorsque l’on voit la dissonance entre la justice entre citoyens bourgeois et pauvres. Une justice qui condamne des non-jeuneurs ? Lorsque l’on voit la remise en cause du cadre national des diplômes qui profite aux étudiants des grandes villes et qui se fait au détriment des petites ? Qui peut encore affirmer que cela est juste et normal ?
Notre combat, dans le cadre de la revendication de l’égalité de tous face à l’enseignement, à la santé, aux transports, etc.… passe inévitablement par la défense absolue de la laïcité.
laic-aokas- Nombre de messages : 14034
Date d'inscription : 03/06/2011
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