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Lounis Aït Menguellet à Liberté “La pollution sonore y’en a partout”

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Lounis Aït Menguellet à Liberté  “La pollution sonore y’en a partout” Empty Lounis Aït Menguellet à Liberté “La pollution sonore y’en a partout”

Message  rebai_s Ven 19 Sep - 2:00

Dans cet entretien, recueilli au lendemain d’un concert à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, le chanteur évoque sans détour la difficulté de créer, mais se tient à l’écart de toute nostalgie et refuse de lancer l’opprobre sur la nouvelle génération.

Liberté : Vous avez été absent durant ces dernières années. Comment s’est effectué à présent votre retour sur scène ?
Lounis Aït Menguellet :
Je n’ai pas été vraiment absent au sens où je me suis absenté exprès ou pour des raisons particulières. Je me suis absenté tout simplement parce qu’il n’y avait pas de propositions de galas suffisantes. Donc, j’anime un gala de-ci de-là, mais je n’ai pas été vraiment absent.

Vous venez d’animer des concerts à Tizi Ouzou et, auparavant, à Alger. Comment avez-vous trouvé le public, notamment le public algérois ?
Le public algérois est toujours égal à lui-même, c’est-à-dire un public formidable. Je vous avoue en toute sincérité que j’ai la chance d’avoir un public extraordinaire, un public qui a toujours été fidèle et qui m’a toujours compris. À dire vrai, c’est un public avec qui je suis à l’aise. Avec sa complicité, je me sens vraiment à l’aise.

Vous avez chanté, à vos débuts, l’amour platonique à la fleur d’oranger avant d’investir, par la suite, la chanson politique et philosophique engagée. Pourtant, on ne connaît pas de prises de position à l’homme public que vous êtes. Vous ne semblez pas regretter “les années d’or d’Aït Menguellet” ?
Je ne regrette absolument rien. Je ne suis pas d’accord avec ce vocable de fleur d’oranger, dans la mesure où les chansons d’amour que j’ai chantées sont des chansons de société. C’étaient des problèmes bien réels de l’époque. Autrement dit, c’est loin d’être des chansonnettes à la fleur d’oranger. Il est vrai que je suis passé à autre chose tout naturellement avec l’âge et avec la prise de conscience d’autres problèmes qui se posent à la société. Quand j’ai commencé à chanter à l’âge de 17 ans, les problèmes “prioritaires” étaient l’affection et l’amour. Ensuite, il y a eu des problèmes plus sérieux. J’ai été sensibilisé par ces problèmes que j’ai fini par chanter. En avançant dans l’âge, on gagne en sagesse ce que l’on perd en insouciance. Maintenant, concernant ma participation dans des débats ou des prises de position, je n’ai jamais prétendu être un chanteur engagé. J’ai chanté des textes engagés par la force des choses. Quand on constate une anomalie et qu’on la dénonce, cela ne veut pas dire forcément qu’il s’agit de la chanson engagée. Peut-être que la chanson engagée exige de celui qui la pratique qu’il soit engagé politiquement, par exemple dans une formation politique ou autre. Ce n’est pas le cas pour moi. Non. J’ai chanté des textes engagés, c’est vrai, mais je ne me suis jamais engagé dans une formation politique. J’estime que si quelqu’un a quelque chose à donner, il la donne de la manière qu’il connaît le mieux. Moi, je ne comprends pas qu’on me demande autre chose que de faire des chansons. C’est tout ce que je sais faire. Si un chanteur dénonce une injustice et que cette dénonciation porte, pourquoi l’étiqueter ou l’embrigader ? On demande à un journaliste de faire des articles et au boulanger de fabriquer du pain, mais à un chanteur, on lui demande de faire autre chose que chanter ! Je pense que la chanson se suffit à elle-même.

À un moment donné, vous avez décidé d’arrêter la chanson. Un opus intitulé Tiregwa, résumant vos 40 ans de carrière, a été d’ailleurs édité, avant de renouer avec la production. Comment expliquez-vous cela ?
Je n’ai jamais annoncé que j’allais arrêter la chanson. J’ai composé cette chanson parce que, à un certain moment, c’était une sorte de jeu pour moi. Je m’explique : quand j’ai envie de chanter une de mes chansons, c’est comme si j’avais envie de les chanter toutes. Or, ce n’est pas possible, on ne peut pas prendre sa guitare et chanter comme cela 200 chansons d’un seul coup. Alors, j’ai imaginé une chanson où elles se trouveraient toutes. Voilà comment est née Tiregwa. Ce n’était pas du tout l’annonce d’une fin de carrière. Cela dit, je n’ai pas non plus déclaré que je continuerai. Tout simplement parce qu’à chaque fois que je compose, je ne sais pas s’il y en aura d’autres, s’il y aura d’autres compositions. C’est en dehors de ma volonté. Je ne compose pas de chanson quand je le décide ; ça vient ou ça ne vient pas. Ça va faire bientôt la cinquième année que cela ne vient pas, je n’y peux rien. Si ça vient, je continuerai avec plaisir, mais si ça ne vient pas… Voilà donc, je n’ai pas décidé d’arrêter. C’étaient des interprétations arbitraires.

Est-ce qu’on peut dire que Aït Menguellet a des projets artistiques ?
Non, justement je viens de vous expliquer que concernant la production, je ne peux pas avoir de projet. C’est à partir du moment où je compose quelque chose que j’enclenche le projet d’enregistrer. On ne peut pas monter un projet alors qu’on n’a rien. En revanche, j’ai des projets de spectacles. Une tournée en France qui va démarrer à la mi-octobre. Là, pendant le Ramadhan, je me suis produit sur scène. J’espère qu’il y aura des galas dans d’autres wilayas comme Bouira, Bordj Bou-Arréridj, Boumerdès…

Que pensez-vous de certains chanteurs qui commercialisent des reprises, autrement dit des œuvres qui ne sont pas les leurs, au nez et à la barbe de l’ONDA ?
C’est un vrai problème que j’ai soulevé à plusieurs reprises. La question des reprises est un problème grave, parce qu’on voit des chanteurs naître comme cela, sans rien. Et puis, ils font des dégâts ; ils reprennent des œuvres d’illustres artistes pour les massacrer. Parce que si j’ai envie d’écouter du Slimane Azem, il y a des enregistrements de Slimane Azem, je préfère écouter le vrai. Du Cheikh El-Hasnaoui, je préfère écouter du vrai. Ces gens-là ne rendent pas service à la chanson kabyle en plus. Car cela risque d’être une sorte d’émulation et tout le monde va se mettre à faire la même chose et les vrais créateurs vont être découragés et se diront, à quoi bon continuer. Ça, c’est dangereux.. Pourtant, ces "repreneurs" ont la possibilité de demander des textes à des paroliers qui voudraient bien que leurs textes soient exploités, idem pour la musique puisque nous avons de talentueux compositeurs de musique qui ne demandent que ça. Et le patrimoine de la chanson kabyle sera enrichi.

Justement, il existe une tendance dans le public qui considère que la chanson kabyle a régressé. À telle enseigne que certains l’assimilent à de la pollution sonore…
Régresser non, mais la chanson kabyle est en train de subir une certaine mutation. C’est un phénomène mondial. Et c’est ce qu’on appelle la pollution sonore, il y en a partout. Mais disons que pour une certaine jeunesse, elle ne considère pas ceci comme de la pollution sonore. Je suis d’accord pour la coexistence de tous les genres musicaux, pourquoi pas. Les musiques du genre moderne et bruyant, quoi qu’on dise, on en a besoin aussi. Si notre jeunesse recherche ces sonorités, il vaut mieux qu’elle les trouve dans son patrimoine que d’aller les chercher ailleurs. Maintenant, pour ce qui est de la régression, je crois qu’il y a aussi actuellement des chanteurs d’un très bon niveau qui se font connaître et qui ont d’excellents textes, en tout cas plus ou moins élaborés. Alors, il n’y a pas de raison de dire que la chanson kabyle est en danger. Moi je ne le pense pas.

Que pensez-vous du genre non-stop appelé communément "spécial fête" ?
Tous les genres ont le droit d’exister. Car il faut savoir une chose, si des chanteurs n’étaient pas écoutés, ils n’auraient pas réussi. Alors faut-il condamner seulement le chanteur ? Un chanteur quand il fait n’importe quoi et que ça marche, il faut se poser la question : quel est le public qui l’écoute ? S’il n’existait pas un public pour l’écouter, il aurait arrêté. Donc la responsabilité est partagée à mon avis.

Y A


Dernière édition par rebai_s le Dim 21 Sep - 2:15, édité 2 fois
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Message  Maximus Ven 19 Sep - 13:42

une autre fois ce chanteur déçoit dans ses réponse.en lisant cet entretien on constate bien que ce n'est pas dutout des réponses d'un poète mais plutot d'un simple chanteuir qui je ne sais pasn par quelle crainte , il affirme à chaque fois que ce n'est pas un chanteur engagé mais ses chansons qui sont engagées.alors y a un b probléme là car quand on chante quelque chose ça refléte en quelque sorte notre personnalité .alors peut-on dire que ce chanteur insite à quelque chose que lui méme refuse de s'engager dans cette derniére.c'est un peu grave ça...chanter pour l'injustice et ne pas condamner ce pouvoir mafieux, chanter pour la langue amazigh et rester les bras croisés.
autre chose , il a dis qu'il n'avait pas eu de propositions de galas.ok.mais un (symbole ) de toute une région doit normalement penser aux gens de ces douars et villages reculés et leurs organiser des galas gratis car aprés tout ce sont ces pauvres gens qui se bosculent pour en procurer chaque nouveau album.ce sont ces pauvre gens qui t'ont propulsé vers le sommet et pas les grands salons.
alors monsieurs lechanteur , je te dis seulement chante et ne parle pas.car tes déclarations reduisent à moitié pour ne pas dire à néant ta valeur.
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Message  Aghdir Sam 20 Sep - 1:29

Notre grand symbole ne cesse et ne rate pas l'occasion de surprendre sont publique par ses intervention raté et qui reflète réellement son niveau.
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Message  Maximus Sam 20 Sep - 14:34

il va finir de n'étre symbole que pour lui-méme...
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Lounis Aït Menguellet à Liberté  “La pollution sonore y’en a partout” Empty Re: Lounis Aït Menguellet à Liberté “La pollution sonore y’en a partout”

Message  rebai_s Sam 20 Sep - 17:50

Menguellet entre poésie et réalité quotidienne, entre déclarations et poésie?????????
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Message  Maximus Sam 20 Sep - 18:37

beacoup de questions restent à poser sur ses médiocres interventions...on dirait pas que c'est un poète.
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Message  you and me Sam 20 Sep - 22:47

wakila tu l'apprécies pas du tout cher max
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Lounis Aït Menguellet à Liberté  “La pollution sonore y’en a partout” Empty Des partis politiques ont sabordé le mouvement associatif» (2e partie)

Message  rebai_s Dim 21 Sep - 2:13

Toujours à ce sujet, vous est-il déjà arrivé de vous autocensurer pour ne pas froisser la sensibilité des uns et des autres ?
Non, il ne m’est jamais arrivé de m’autocensurer, parce qu’il y a déjà quelque chose dans ma personnalité : la peur de blesser autrui. Ce n’est pas uniquement dans la chanson.

Même dans ma vie quotidienne, quand il m’arrive de me mettre en colère contre une personne, je passe une nuit assez agitée du fait que ma conscience me travaille. C’est pour cela que naturellement, j’évite de blesser autrui, car je n’aime pas cela. Pour ce qui est de la chanson, il y a déjà une prédisposition en moi qui m’évite de peiner ou de toucher la sensibilité d’une quelconque personne. D’autant plus, focaliser méchamment sur une personne n’a jamais été ma tasse de thé. Même si je règle des comptes qui ne sont pas personnels par le biais de la chanson, je ne me suis jamais servi de cette dernière pour régler les comptes avec des individus. En d’autres termes, je m’interdis d’utiliser la chanson pour blesser ou agresser quelqu’un.

Dans ce cas, le poète ou le philosophe a-t-il le droit de dire tout ce qu’il ressent ou est-il tenu par le devoir de ne pas bousculer la société ?
Je ne sais pas si je fais partie des personnages que vous citez, mais à mon sens, le philosophe ou le poète est né pour, justement, bousculer la société. Il doit faire état de ses observations et de ses questionnements sans aucune hésitation, même s’il doit égratigner la société. C’est ce qui fait avancer les choses, je pense. Pour ma part, je ne sais pas si j’ai déjà eu à égratigner la société. Nonobstant, j’ai toujours estimé que s’il m’est arrivé de le faire, je me suis, aussi, égratigné, dès lors que j’en fais partie. Encore plus, je ne me suis jamais érigé en donneur de leçons ni en quelqu’un de parfait qui veut montrer à sa société le chemin à emprunter. Aussi, ai-je toujours considéré que je ne peux que partager les erreurs et les défauts de ma société dans la mesure où je suis un des éléments. Mais s’il m’arrive d’avoir égratigné la société, et par ricochet l’individu, je ne peux qu’être concerné. Je l’ai même confirmé dans la chanson Le Kabyle dans lequel je disais : «Mon frère, je t’ai égratigné sans honte et tout ce que je t’avais dit, s’il t’a blessé, sache que moi aussi, il ne m’a pas épargné.»

La composition musicale est une question subsidiaire dans votre œuvre dès lors que vous vous basez beaucoup plus sur le texte. Peut-on voir un jour Aït-Menguellet éditer des recueils de poésie à défaut de chanter ses textes ?
Je ne sais pas, parce que chanter est une habitude que j’ai prise très tôt. A titre illustratif, le premier texte que j’ai écrit n’avait de sens que s’il était fredonné ou accompagné d’une mélodie. Souvent, les gens interprètent mal mes propos quand il s’agit de parler de musique. Je n’ai jamais prétendu être un compositeur dans le sens professionnel du terme. Cela veut dire que je ne sais ni écrire la musique ni faire des harmonies, mais cela ne m’empêche pas de ressentir chaque mélodie que je compose comme un autodidacte de la musique et non comme un compositeur professionnel avec tout ce que cela sous-entend comme savoir et maîtrise du sujet.

Mais le fait d’être un autodidacte fait que votre musique est aussi naturelle et épurée que vos textes…
C’est la même remarque que j’ai eue de la part d’un grand musicien le jour où, en discutant avec lui, je lui ai dit que si je jouais comme lui à la guitare, je ferais des miracles. Il m’a rétorqué que ce n’est pas certain en développant la même idée que vous avez avancée.

On dit souvent que la beauté d’un texte dépend uniquement de l’inspiration. Pour votre cas, l’inspiration est-elle conditionnée ?
Jusqu’à présent, j’ai renoncé à comprendre ce phénomène qui n’obéit pas au facteur spatiotemporel. Parce que j’ai appris qu’elle est totalement imprévisible.

Votre retrait de la vie publique est-il dû à votre volonté d’échapper à toute forme de manipulation et de récupération ?
Une petite précision s’impose. Je ne me suis pas retiré de la vie publique dès lors que je n’y suis jamais entré (rires). Quand les choses se faisaient dans la clandestinité, je faisais ma chanson sans me soucier si cela allait me porter préjudice ou pas. Et quand cela arrivait, je ne faisais qu’en assumer la responsabilité. Aussi, lorsqu’on me demandait à l’époque de faire partie d’un parti politique d’opposition, j’ai toujours décliné ce genre de sollicitation. Je n’avais pas peur d’en faire partie, mais cela ne me disait rien, à telle enseigne que lorsqu’il y avait l’ouverture démocratique qui a consacré le multipartisme, il y avait quelqu’un qui a pris attache avec moi pour me dire de rejoindre sa formation politique, d’autant plus que l’ère de la clandestinité est révolue. Je lui ai répondu que je n’avais pas peur de faire de la politique quand nous étions dans la clandestinité, mais maintenant que je suis libre d’en faire, je refuse toujours d’en faire, parce que c’est une chose qui ne m’intéresse pas. Cela ne m’a jamais intéressé d’être embrigadé, d’être limité dans ma liberté et d’être obligé de mentir au nom d’un parti et de prendre des décisions peut-être à l’encontre de ce que je ressens. Cela me semble tout à fait contradictoire pour un amoureux des libertés. Mais c’est vrai qu’au départ, je me suis impliqué dans le monde associatif. Néanmoins, à un certain moment, j’ai constaté que ce dernier tournait dans le vide et que les gens étaient tellement désespérés qu’ils se sont mis à compenser en versant dans les hommages. Cela est dû au fait qu’il ait été sabordé par les partis politiques qui ont tout fait pour le récupérer. J’avais l’impression qu’on s’était mis à parler uniquement du passé pour n’entrevoir ni l’avenir ni le présent. Et cela me fait peur. Ce qui était vraiment désolant, c’était de voir des associations, qui avaient pourtant de l’avenir, sacrifiées sur l’autel des intérêts partisans. C’est pour ces raisons que je me suis un peu retiré de cette sphère sociale, même si j’y suis toujours impliqué, mais de façon plus réaliste, lorsqu’il s’agit de faire des choses utiles.

Demain : « Est-ce que nos hommes politiques sont à la hauteur de leurs tâches ?»
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Lounis Aït Menguellet à Liberté  “La pollution sonore y’en a partout” Empty Re: Lounis Aït Menguellet à Liberté “La pollution sonore y’en a partout”

Message  azemour Ven 1 Avr - 0:33

Dans cet entretien, recueilli au lendemain d’un concert à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, le chanteur évoque sans détour la difficulté de créer, mais se tient à l’écart de toute nostalgie et refuse de lancer l’opprobre sur la nouvelle génération.


voilà le véritable constat-réquisitoire dont il faut méditer beaucoup avant d'écrire n'importe quoi sur le forum .


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