Diviser pour ne pas régner
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Diviser pour ne pas régner
En général, une élection est faite pour pacifier les rapports de force, gérer par la représentation les affrontements et répartir sans violence les composantes de la société. En général aussi, tout va bien après une élection, les votants votent, les élus sont élus et la gazouz coule à flots. C’est tout le contraire en Algérie, où la situation est plus confuse après le scrutin qu’avant. Un pays sans nouveau gouvernement, au centre mort de négociations impossibles, avec un Premier ministre absent, un ministre de l’Intérieur disparu et un Président muet, avec des partis, dans l’opposition ou au pouvoir, au bord de l’implosion. Une crise sans précédent, un malaise politique conjugué au même malaise social comme s’il n’y avait pas eu de scrutin. Mouvements de colère, fermeture de daïras et routes coupées, de la Nationale 1 à Tamanrasset pour fraude électorale à la Nationale 9, à Aokas, où le trafic vers Sétif et Jijel est bloqué depuis lundi. Enfin, signe d’une totale débandade, même le RND a coupé la Nationale 12 à Boumerdès pour protester contre le retrait d’un de ses sièges.
Des évènements qui se sont déroulés après le scrutin et qui montrent bien que l’élection n’a pas servi à grand-chose, le problème de représentation étant resté le même. Des greffiers aux gardes communaux ou aux taxis, 13 ans de Bouteflika & Bros auront servi à mettre en colère tout autant la société que ses structures politiques et même la direction du FLN, pourtant gagnante présumée des élections, est remise en cause.
Diviser pour régner ? Les opaques dirigeants algériens auront renouvelé cet adage et «divisé pour ne pas régner». Un pays livré à lui-même, sans chef, sans Etat, sans lois, sans Premier ministre et sans gouvernement. Sans Assemblée aussi, mort-née sous les coups maladroits de chirurgiens sans conscience. C’est la seule consolation : l’Assemblée ne servait de toute façon pas à grand-chose.
Chawki Amari
Des évènements qui se sont déroulés après le scrutin et qui montrent bien que l’élection n’a pas servi à grand-chose, le problème de représentation étant resté le même. Des greffiers aux gardes communaux ou aux taxis, 13 ans de Bouteflika & Bros auront servi à mettre en colère tout autant la société que ses structures politiques et même la direction du FLN, pourtant gagnante présumée des élections, est remise en cause.
Diviser pour régner ? Les opaques dirigeants algériens auront renouvelé cet adage et «divisé pour ne pas régner». Un pays livré à lui-même, sans chef, sans Etat, sans lois, sans Premier ministre et sans gouvernement. Sans Assemblée aussi, mort-née sous les coups maladroits de chirurgiens sans conscience. C’est la seule consolation : l’Assemblée ne servait de toute façon pas à grand-chose.
Chawki Amari
Zhafit- Admin
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Re: Diviser pour ne pas régner
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