FFS : la purge commence
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FFS : la purge commence
La purge a commencé. Avec plus de célérité qu’attendue. Le front des forces socialistes (FFS) a décidé, cet après-midi, des sanctions à l’encontre à la fois de Samir Bouakouir, représentant du parti à l’étranger, candidat malheureux aux élections législatives dans la circonscription du nord de la France et de Karim Tabbou ex-premier secrétaire du parti et candidat du parti élu à la députation pour la circonscription de Tizi-Ouzou.
L’un comme l’autre, qui se sont rendus coupables aux yeux du parti d’indisciplines militantes, voient ainsi pleuvoir sur eux le courroux de Ait Ahmed qui, tout le corrobore, a voué sinon vendu l’âme du FFS au pouvoir, du moins à un clan particulièrement agissant. Ali Laskri, qui succéda à Karim Tabbou au pied levé, parce que présentant le profil idoine pour assurer l’intendance de cette compromission historique du FFS avec le pouvoir, a signé, certainement sur injonction d’Ait Ahmed, le renvoi de Samir Bouakouir en sa qualité de représentant du FFS à l’étranger et la suspension de toute activité au sein et au nom du parti de Karim Tabbou. Coup sur coup ce sont deux cadres du FFS qui inaugurent une liste de sanctionnés qui s’annonce longue. La sanction à leur encontre était latente et prévisible mais ce qui semble l’avoir précipitée ce ne sont pas les déclarations publiques en elles-mêmes mais leur substance. Les charges retenues contre Tabbou et Bouakouir sont éloquentes quant à l’impact produit sur le parti par les déclarations de l’un et de l’autre. Des déclarations qui, d’ailleurs, se rejoignent sur l’essentiel pour dénoncer une compromission politique occulte du parti avec les artisans du système politique algérien. Aux yeux du FFS, Karim Tabbou est coupable de « non-respect des fondements, objectifs, statuts et charte du parti », « dénigrement du parti, de ses militants et de ses dirigeants par des déclarations publiques et écrites », « refus volontaire d’exécuter les directives du parti », « la confiscation des documents du parti » et « la diffusion de rumeurs et dénigrements des militants ». Un chapelet de griefs qui nécessairement appellent à plus lourde sanction. L’exclusion de Tabbou ne serait, l’acte d’accusation considéré, qu’une question de formalité. Ait Ahmed ne lui pardonnera pas d’avoir éclairé les militants du parti et l’opinion en général sur la participation du FFS au maintien, sinon à la recomposition des équilibres internes au sein du pouvoir. Tout comme il ne pardonnera pas à Samir Bouakouir de révéler que « Les tenants du pouvoir veulent, en inscrivant l’appareil du FFS dans le jeu du sérail, éviter tout risque politique de nature à perturber une nouvelle alternance clanique. » Une révélation qui jette de la nudité sur un parti qui a bradé ses positions supposées principielles pour se mettre dans l’engrenage des jeux et enjeux claniques. En effet, c’est un FFS mis à contribution dans les luttes de clans au sommet du pouvoir qui se trouve dénoncer par Tabbou et Bouakouir. La participation du parti au gouvernement, que d’aucuns voit comme probable, ne serait en fin de compte qu’une étape dans un processus qui ferait du FFS cette once de poids qui fait l’équilibre au sein du pouvoir, du moins y éviter les équilibres. Karim Tabbou, qui a décidé d’agir à découvert, semble en détenir les preuves. La direction du FFS l’accuse d’avoir confisqué des documents du parti. Lesquels ?
Hamid Guerni
L’un comme l’autre, qui se sont rendus coupables aux yeux du parti d’indisciplines militantes, voient ainsi pleuvoir sur eux le courroux de Ait Ahmed qui, tout le corrobore, a voué sinon vendu l’âme du FFS au pouvoir, du moins à un clan particulièrement agissant. Ali Laskri, qui succéda à Karim Tabbou au pied levé, parce que présentant le profil idoine pour assurer l’intendance de cette compromission historique du FFS avec le pouvoir, a signé, certainement sur injonction d’Ait Ahmed, le renvoi de Samir Bouakouir en sa qualité de représentant du FFS à l’étranger et la suspension de toute activité au sein et au nom du parti de Karim Tabbou. Coup sur coup ce sont deux cadres du FFS qui inaugurent une liste de sanctionnés qui s’annonce longue. La sanction à leur encontre était latente et prévisible mais ce qui semble l’avoir précipitée ce ne sont pas les déclarations publiques en elles-mêmes mais leur substance. Les charges retenues contre Tabbou et Bouakouir sont éloquentes quant à l’impact produit sur le parti par les déclarations de l’un et de l’autre. Des déclarations qui, d’ailleurs, se rejoignent sur l’essentiel pour dénoncer une compromission politique occulte du parti avec les artisans du système politique algérien. Aux yeux du FFS, Karim Tabbou est coupable de « non-respect des fondements, objectifs, statuts et charte du parti », « dénigrement du parti, de ses militants et de ses dirigeants par des déclarations publiques et écrites », « refus volontaire d’exécuter les directives du parti », « la confiscation des documents du parti » et « la diffusion de rumeurs et dénigrements des militants ». Un chapelet de griefs qui nécessairement appellent à plus lourde sanction. L’exclusion de Tabbou ne serait, l’acte d’accusation considéré, qu’une question de formalité. Ait Ahmed ne lui pardonnera pas d’avoir éclairé les militants du parti et l’opinion en général sur la participation du FFS au maintien, sinon à la recomposition des équilibres internes au sein du pouvoir. Tout comme il ne pardonnera pas à Samir Bouakouir de révéler que « Les tenants du pouvoir veulent, en inscrivant l’appareil du FFS dans le jeu du sérail, éviter tout risque politique de nature à perturber une nouvelle alternance clanique. » Une révélation qui jette de la nudité sur un parti qui a bradé ses positions supposées principielles pour se mettre dans l’engrenage des jeux et enjeux claniques. En effet, c’est un FFS mis à contribution dans les luttes de clans au sommet du pouvoir qui se trouve dénoncer par Tabbou et Bouakouir. La participation du parti au gouvernement, que d’aucuns voit comme probable, ne serait en fin de compte qu’une étape dans un processus qui ferait du FFS cette once de poids qui fait l’équilibre au sein du pouvoir, du moins y éviter les équilibres. Karim Tabbou, qui a décidé d’agir à découvert, semble en détenir les preuves. La direction du FFS l’accuse d’avoir confisqué des documents du parti. Lesquels ?
Hamid Guerni
Taremant.Ighil.Alemmas- Nombre de messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2011
Re: FFS : la purge commence
http://www.algerie-express.com/index.php/politique/98-politique-politique/1012-ffsla-purge-commence
Taremant.Ighil.Alemmas- Nombre de messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2011
Re: FFS : la purge commence
Puisque la purge a commencé ,eh bien qu'elle continue...bon vent à elle!
Si l'auteur de l'article croit qu'un petit lecteur de forum est capable d'arreter le mouvement d'une purge ,il se trompe .On peut juste esperer qu'elle fera le moins de mal possible !...pour cela je pourrais eventuellement offrir en offrande un bouc au Sacré saint d'ait SIDI-ESSAID et verser une libation sur son autel ...mais ,mon frere ,stopper une purge qui demarre j'en suis incapable !
albatros- Nombre de messages : 79
Date d'inscription : 27/01/2011
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