Déclaration de Karim Tabbou, député et ancien premier secrétaire du FFS
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Déclaration de Karim Tabbou, député et ancien premier secrétaire du FFS
Déclaration de Karim Tabbou, député et ancien premier secrétaire du FFS
Je constate, comme beaucoup de militants et cadres du parti, que la direction actuelle du parti adopte une attitude de mépris et de menace à l’encontre des militants qui ont eu le courage de soulever des interrogations politiques.
Le malaise n’est pas réductible à un simple mécontentement de cadres mal ou non classés dans les listes électorales, il s’agit bel et bien d’une dérive politique d’une direction qui s’est alignée et s’est rendue complice avec le pouvoir en place.
Pour ne citer que le cas des élections législatives du 10 mai, toute l’opinion publique, les observateurs, les journalistes et même la CNSEL ont relevé de graves irrégularités, des dépassements et parfois même des bourrages d’urnes.
Face à tout cela, la direction du FFS s’est confinée dans un silence incompréhensible et troublant. Pis encore, au lendemain de la validation de la fraude par le Conseil constitutionnel, la direction du FFS, au lieu de dénoncer les marchandages et les arrangements du sérail, n’a pas trouvé de mieux que d’exprimer sa totale satisfaction.
Un vrai militant du FFS ne peut accepter les pratiques de fraude et de corruption ; le FFS aurait marqué l’histoire politique de ce pays s’il avait refusé de prendre des sièges qui lui sont attribués en dehors du suffrage universel. A l’exception des sièges objets de recours sérieux et fondés (Boumerdès et Constantine), le reste n’est que bonus.
Sur un autre plan, au lieu de répondre aux doléances des militants et des cadres du parti qui demandent l’ouverture d’un débat transparent, au lieu de convoquer les instances habilitées à faire les évaluations nécessaires, la direction nationale procède par des méthodes de police en brandissant les menaces de radiation et de sanction contre toute voix discordante.
Une véritable chasse à l’homme est prévue dans le parti, la finalité étant d’éjecter les militants et militantes cadres dont la radicalité de leur position envers le pouvoir est connue de tous. N’est-ce pas là un message en direction des «services» pour les assurer que le plan s’exécute ?
Je constate, comme beaucoup de militants et cadres du parti, que la direction actuelle du parti adopte une attitude de mépris et de menace à l’encontre des militants qui ont eu le courage de soulever des interrogations politiques.
Le malaise n’est pas réductible à un simple mécontentement de cadres mal ou non classés dans les listes électorales, il s’agit bel et bien d’une dérive politique d’une direction qui s’est alignée et s’est rendue complice avec le pouvoir en place.
Pour ne citer que le cas des élections législatives du 10 mai, toute l’opinion publique, les observateurs, les journalistes et même la CNSEL ont relevé de graves irrégularités, des dépassements et parfois même des bourrages d’urnes.
Face à tout cela, la direction du FFS s’est confinée dans un silence incompréhensible et troublant. Pis encore, au lendemain de la validation de la fraude par le Conseil constitutionnel, la direction du FFS, au lieu de dénoncer les marchandages et les arrangements du sérail, n’a pas trouvé de mieux que d’exprimer sa totale satisfaction.
Un vrai militant du FFS ne peut accepter les pratiques de fraude et de corruption ; le FFS aurait marqué l’histoire politique de ce pays s’il avait refusé de prendre des sièges qui lui sont attribués en dehors du suffrage universel. A l’exception des sièges objets de recours sérieux et fondés (Boumerdès et Constantine), le reste n’est que bonus.
Sur un autre plan, au lieu de répondre aux doléances des militants et des cadres du parti qui demandent l’ouverture d’un débat transparent, au lieu de convoquer les instances habilitées à faire les évaluations nécessaires, la direction nationale procède par des méthodes de police en brandissant les menaces de radiation et de sanction contre toute voix discordante.
Une véritable chasse à l’homme est prévue dans le parti, la finalité étant d’éjecter les militants et militantes cadres dont la radicalité de leur position envers le pouvoir est connue de tous. N’est-ce pas là un message en direction des «services» pour les assurer que le plan s’exécute ?
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
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