Ben Bella : «Boussouf un criminel, Kafi un saoulard, Ait Ahmed un historique, Bentobal un rien» Lire l'article original : Ben Bella : «Boussouf un criminel, Kafi un saoulard, Ait Ahmed un historique, Bentobal un rien»
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Des propos aux lance-flammes. Au chalumeau. Quand Belaid Abane, professeur de médecine et neveu de Abane Ramdane, héros de la révolution algérienne assassiné par ses compagnons d'armes en 1957, fait parler Ahmed Ben Bella sur les dirigeants algériens, celui-ci se lâche. Propos véhéments à l’égard de certains, tressages de lauriers pour d’autres, l’ancien président, 96 ans, renversé par un coup d’Etat en 1965, est fidèle à sa réputation de « grande-gueule ».
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Dans un ouvrage intitulé « Ben Bella-Kafi-Bennabi contre Abane » et dont des extraits ont été publiés par le quotidien El Watan, Belaid Abane explore la face sombre de la guerre d’indépendance en donnant la parole notamment à Ahmed Ben Bella.
Dans cet entretien conduit en juillet 1999, l’ex-président algérien refait l’Histoire, règle de vieux comptes avec ses «amis» de la révolution et fait l’éloge de certains dirigeant algériens. Paroles d'Ahmed Ben Bella.
Abdelhafid Boussouf. Colonel, ministre des liaisons générales et communications, créateur du MALG (Ministère de l'armement et des liaisons générales), ancêtre des services secrets, mort en décembre 1980.
Plusieurs témoignages indiquent que l’assassinat de Abane Ramdance, étranglé le 26 décembre 1957 au Maroc, a été ordonné par le trio Abdelhafid Boussouf, Krim Belkacem et Lakhdar Bentobal.
Ben Bella : « Boussouf, un criminel assoiffé de sang. C’est le Beria de la Révolution. C’est lui l’assassin de Abane. Mais sans l’aval de Krim, Abane Ramdane n’aurait pas été assassiné. Boussouf est le plus grand criminel de notre Révolution. Il a fait assassiner 3000 djounoud à la base de Khemissat, au Maroc. A l’indépendance, il était venu me rendre visite à la Présidence, je l’ai chassé et sommé de quitter le pays. Ce qu’il a fait. Il n’est revenu qu’après le 19 juin.»
Ali Kafi, 84 ans. Colonel, chef de la wilaya II, ambassadeur et membre du HCE (Haut comité d’Etat) créé en janvier 1992 au lendemain de la démission de Chadli Bendjedid. Désigné président d’Etat, Ali Kafi est aujourd’hui à la retraite.
Ben Bella : «C’est une infamie (…) Ali Kafi, hachak, est saoul à partir de 10 heures du matin. C’est aussi un qmardji (flambeur). Il a perdu 2 millions de francs au casino de Divonne-les-Bains et on se demande d’où il a pu sortir une telle somme. Ce n’est pas un comportement révolutionnaire. Parler de Abane est un non-sens de sa part car ce n’est ni la même stature, ni le même niveau de responsabilité. Win yaâraf Ramdane ? Où a-t-il connu Ramdane ? (…) Et dire que cet individu a été à la tête de l’Etat algérien ! Savez-vous que c’est lui qui a trahi Zighout Youcef ? C’est lui qui l’a donné aux Français…»
Lakhdar Bentobbal.Colonel, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement provisoire de la révolution algérienne (GPRA), il complice dans l’assassinat de Abane Ramdane. M. Bentobal est décédé en août 2010.
Ben Bella : « Voilà un homme qui n’a rien apporté à la Révolution. Elle aurait pu s’en passer ça n’aurait rien changé, ou peut-être qu’elle se serait mieux portée.»
Mohamed Boudiaf. Membre fondateur du Front de libération nationale (FLN) et ministre d’Etat dans le GPRA. Condamné à mort en 1964 par le régime Ben Bella, il quitte l'Algérie et rejoint la France puis le Maroc. Désigné président en janvier 1992, Mohamed Boudaif est assassiné le 29 juin 1992 à Annaba.
Ben Bella : «Je m’étonne qu’on considère Boudiaf comme le père de la Révolution. C’est inexact. Alors que Mahsas (le recruteur de Boudiaf, ndlr) a joué un rôle plus important.»
Abdenour Ali Yahia, 91 ans. Membre fondateur de l'Union générale des travailleurs algériens(UGTA). Ministre des Travaux publics et des Transports puis ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire entre 1965 et 1968, il deviendra un ardent militant des droits de l’homme et de la démocratie.
Ben Bella : « Un homme très courageux, pur et honnête. J’ai beaucoup apprécié son rôle en tant que conseiller politique auprès du colonel Mohand Oulhadj, au moment où je négociais avec le FFS.»
Négociations entre Ben Bella et le Front des Forces socialistes (FFS). En septembre 1963, Hocine Ait Ahmed fonde le FFS pour s’opposer au régime du parti unique imposé par Ben Bella. La guerre civile éclate en Kabylie entre les partisans du FFS conduits par Ait Ahmed et Mohand Oulhadj et l’armée nationale.
Cette instruction fera quelque 400 victimes. Arrêté en octobre 1964, M. Aït Ahmed est condamné à mort, puis gracié et déporté à la prison de Lambèse, dans les Aurès.
Pour mettre un terme à ce conflit fratricide, Ben Bella engage des négociations qui se soldent par un accord signé en juin 1965, peu de temps avant le coup d’Etat du 19 juin.
Ben Bella : « Les officiers accompagnant le colonel Oulhadj ( compagnon d’Ait Ahmed, NDLR) étaient si nombreux que j’ai été amené à les faire asseoir par terre, dans les jardins du Palais d’été. Certains m’ont traité de dictateur. Alors je leur ai répondu : est-ce que vous connaissez un dictateur qui s’assoit par terre pour encaisser des insultes ? Ils ont, sans doute, apprécié ma boutade puisque quelques jours après, tout était rentré dans l’ordre et le colonel Oulhadj et ses hommes ont rejoint l’ANP pour aller défendre le territoire national à la frontière algéro-marocaine. En fait, ce qui a décidé Oulhadj à se séparer d’Aït Ahmed, ce sont les contacts que ce dernier entretenait avec le palais royal alors que nous étions en guerre contre le Maroc. Il existe (en effet) des liens familiaux entre Hocine et l’entourage du roi. L’une de ses sœurs était mariée à un proche de Allal El Fassi, le leader de l’Istiqlal.»
Hocine Aït Ahmed, 86 ans. Fondateur du FFS, en exil en Suisse, M. Ait Ahmed se rapproche de son ancien adversaire au milieu des années 1980. Le 16 décembre 1985, il lance avec Ahmed Ben Bella, depuis Londres en Grande-Bretagne, un appel au peuple algérien pour l’instauration de la démocratie et le respect des droits de l’homme.
Ben Bella : « Nous sommes très proches l’un de l’autre même si, parfois, il y a eu des différends assez graves. Nous avons vécu de grands moments ensemble, des moments souvent assez cocasses. Personne ne peut nous séparer. Hocine et moi on s’aime (n’thabou) comme des frères. C’est sur mon conseil que Abdelaziz Bouteflika a fait envoyer un mot gentil et un bouquet de fleurs à Hocine, lors de sa convalescence en Suisse à la suite de son surmenage dû à la campagne présidentielle, en 1999. J’ai dit à Abdelaziz que s’il y a un seul homme politique à honorer dans notre pays, c’est bien Hocine Aït Ahmed. C’est un historique. Si quelqu’un doit jouer un rôle majeur dans les institutions de l’Etat algérien, c’est Aït Ahmed. Je lui ai demandé de lui donner un poste très important. Si on doit impliquer un parti politique dans les affaires de l’Etat, c’est au FFS qu’il faut faire appel et non au RCD, qui n’est pas représentatif. Je suis désolé de vous le dire, mais le RCD a été concocté dans une officine, créé par le biais d’Aboubakr Belkaïd et de Larbi Belkheir.»
Mohamed Khider. Membre du CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action), créé par les 9 historiques de la révolution dont Mohammed Boudiaf, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'hidi, Rabah Bitat, Didouche Mourad, Krim Belkacem, Hocine Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella. Secrétaire général du FLN à l’indépendance en juillet 1962, Ben Bella et Houari Boumédiene l’accusaient d’avoir détourné le trésor de guerre du FLN. Mohamed Khider sera liquidé en janvier 1967, à Madrid, en Espagne.
Ben Bella : « C’est un homme sincère, un homme de bien et un grand patriote. Son assassinat a causé une grande perte pour l’Algérie.»
>> Pour lire l'article de notre confère El Watan
>> Ben Bella-Kafi-Bennabi contre Abane, Edition Koukou, Alger 2012
Lire l'article original : Ben Bella : «Boussouf un criminel, Kafi un saoulard, Ait Ahmed un historique, Bentobal un rien» | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie
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Dans un ouvrage intitulé « Ben Bella-Kafi-Bennabi contre Abane » et dont des extraits ont été publiés par le quotidien El Watan, Belaid Abane explore la face sombre de la guerre d’indépendance en donnant la parole notamment à Ahmed Ben Bella.
Dans cet entretien conduit en juillet 1999, l’ex-président algérien refait l’Histoire, règle de vieux comptes avec ses «amis» de la révolution et fait l’éloge de certains dirigeant algériens. Paroles d'Ahmed Ben Bella.
Abdelhafid Boussouf. Colonel, ministre des liaisons générales et communications, créateur du MALG (Ministère de l'armement et des liaisons générales), ancêtre des services secrets, mort en décembre 1980.
Plusieurs témoignages indiquent que l’assassinat de Abane Ramdance, étranglé le 26 décembre 1957 au Maroc, a été ordonné par le trio Abdelhafid Boussouf, Krim Belkacem et Lakhdar Bentobal.
Ben Bella : « Boussouf, un criminel assoiffé de sang. C’est le Beria de la Révolution. C’est lui l’assassin de Abane. Mais sans l’aval de Krim, Abane Ramdane n’aurait pas été assassiné. Boussouf est le plus grand criminel de notre Révolution. Il a fait assassiner 3000 djounoud à la base de Khemissat, au Maroc. A l’indépendance, il était venu me rendre visite à la Présidence, je l’ai chassé et sommé de quitter le pays. Ce qu’il a fait. Il n’est revenu qu’après le 19 juin.»
Ali Kafi, 84 ans. Colonel, chef de la wilaya II, ambassadeur et membre du HCE (Haut comité d’Etat) créé en janvier 1992 au lendemain de la démission de Chadli Bendjedid. Désigné président d’Etat, Ali Kafi est aujourd’hui à la retraite.
Ben Bella : «C’est une infamie (…) Ali Kafi, hachak, est saoul à partir de 10 heures du matin. C’est aussi un qmardji (flambeur). Il a perdu 2 millions de francs au casino de Divonne-les-Bains et on se demande d’où il a pu sortir une telle somme. Ce n’est pas un comportement révolutionnaire. Parler de Abane est un non-sens de sa part car ce n’est ni la même stature, ni le même niveau de responsabilité. Win yaâraf Ramdane ? Où a-t-il connu Ramdane ? (…) Et dire que cet individu a été à la tête de l’Etat algérien ! Savez-vous que c’est lui qui a trahi Zighout Youcef ? C’est lui qui l’a donné aux Français…»
Lakhdar Bentobbal.Colonel, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement provisoire de la révolution algérienne (GPRA), il complice dans l’assassinat de Abane Ramdane. M. Bentobal est décédé en août 2010.
Ben Bella : « Voilà un homme qui n’a rien apporté à la Révolution. Elle aurait pu s’en passer ça n’aurait rien changé, ou peut-être qu’elle se serait mieux portée.»
Mohamed Boudiaf. Membre fondateur du Front de libération nationale (FLN) et ministre d’Etat dans le GPRA. Condamné à mort en 1964 par le régime Ben Bella, il quitte l'Algérie et rejoint la France puis le Maroc. Désigné président en janvier 1992, Mohamed Boudaif est assassiné le 29 juin 1992 à Annaba.
Ben Bella : «Je m’étonne qu’on considère Boudiaf comme le père de la Révolution. C’est inexact. Alors que Mahsas (le recruteur de Boudiaf, ndlr) a joué un rôle plus important.»
Abdenour Ali Yahia, 91 ans. Membre fondateur de l'Union générale des travailleurs algériens(UGTA). Ministre des Travaux publics et des Transports puis ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire entre 1965 et 1968, il deviendra un ardent militant des droits de l’homme et de la démocratie.
Ben Bella : « Un homme très courageux, pur et honnête. J’ai beaucoup apprécié son rôle en tant que conseiller politique auprès du colonel Mohand Oulhadj, au moment où je négociais avec le FFS.»
Négociations entre Ben Bella et le Front des Forces socialistes (FFS). En septembre 1963, Hocine Ait Ahmed fonde le FFS pour s’opposer au régime du parti unique imposé par Ben Bella. La guerre civile éclate en Kabylie entre les partisans du FFS conduits par Ait Ahmed et Mohand Oulhadj et l’armée nationale.
Cette instruction fera quelque 400 victimes. Arrêté en octobre 1964, M. Aït Ahmed est condamné à mort, puis gracié et déporté à la prison de Lambèse, dans les Aurès.
Pour mettre un terme à ce conflit fratricide, Ben Bella engage des négociations qui se soldent par un accord signé en juin 1965, peu de temps avant le coup d’Etat du 19 juin.
Ben Bella : « Les officiers accompagnant le colonel Oulhadj ( compagnon d’Ait Ahmed, NDLR) étaient si nombreux que j’ai été amené à les faire asseoir par terre, dans les jardins du Palais d’été. Certains m’ont traité de dictateur. Alors je leur ai répondu : est-ce que vous connaissez un dictateur qui s’assoit par terre pour encaisser des insultes ? Ils ont, sans doute, apprécié ma boutade puisque quelques jours après, tout était rentré dans l’ordre et le colonel Oulhadj et ses hommes ont rejoint l’ANP pour aller défendre le territoire national à la frontière algéro-marocaine. En fait, ce qui a décidé Oulhadj à se séparer d’Aït Ahmed, ce sont les contacts que ce dernier entretenait avec le palais royal alors que nous étions en guerre contre le Maroc. Il existe (en effet) des liens familiaux entre Hocine et l’entourage du roi. L’une de ses sœurs était mariée à un proche de Allal El Fassi, le leader de l’Istiqlal.»
Hocine Aït Ahmed, 86 ans. Fondateur du FFS, en exil en Suisse, M. Ait Ahmed se rapproche de son ancien adversaire au milieu des années 1980. Le 16 décembre 1985, il lance avec Ahmed Ben Bella, depuis Londres en Grande-Bretagne, un appel au peuple algérien pour l’instauration de la démocratie et le respect des droits de l’homme.
Ben Bella : « Nous sommes très proches l’un de l’autre même si, parfois, il y a eu des différends assez graves. Nous avons vécu de grands moments ensemble, des moments souvent assez cocasses. Personne ne peut nous séparer. Hocine et moi on s’aime (n’thabou) comme des frères. C’est sur mon conseil que Abdelaziz Bouteflika a fait envoyer un mot gentil et un bouquet de fleurs à Hocine, lors de sa convalescence en Suisse à la suite de son surmenage dû à la campagne présidentielle, en 1999. J’ai dit à Abdelaziz que s’il y a un seul homme politique à honorer dans notre pays, c’est bien Hocine Aït Ahmed. C’est un historique. Si quelqu’un doit jouer un rôle majeur dans les institutions de l’Etat algérien, c’est Aït Ahmed. Je lui ai demandé de lui donner un poste très important. Si on doit impliquer un parti politique dans les affaires de l’Etat, c’est au FFS qu’il faut faire appel et non au RCD, qui n’est pas représentatif. Je suis désolé de vous le dire, mais le RCD a été concocté dans une officine, créé par le biais d’Aboubakr Belkaïd et de Larbi Belkheir.»
Mohamed Khider. Membre du CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action), créé par les 9 historiques de la révolution dont Mohammed Boudiaf, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'hidi, Rabah Bitat, Didouche Mourad, Krim Belkacem, Hocine Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella. Secrétaire général du FLN à l’indépendance en juillet 1962, Ben Bella et Houari Boumédiene l’accusaient d’avoir détourné le trésor de guerre du FLN. Mohamed Khider sera liquidé en janvier 1967, à Madrid, en Espagne.
Ben Bella : « C’est un homme sincère, un homme de bien et un grand patriote. Son assassinat a causé une grande perte pour l’Algérie.»
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>> Ben Bella-Kafi-Bennabi contre Abane, Edition Koukou, Alger 2012
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ben Bella : «Boussouf un criminel, Kafi un saoulard, Ait Ahmed un historique, Bentobal un rien» Lire l'article original : Ben Bella : «Boussouf un criminel, Kafi un saoulard, Ait Ahmed un historique, Bentobal un rien»
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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