élections législatives: le spectre d'une forte abstention!

Des élections "libres et transparentes". Le régime électoral est né. Ceux qui l'ont confectionné( les sbires du régime affiliés au FLN et au RND)nous jurent par tout les saints que" les Algériens auront droit cette fois à une consultation électorale plurielle et tout à fait régulière" Quel Algérien naïf à ce point peut-il y croire? A priori, le régime s'affolle à l'idée d'encaisser une abstention massive : ce qui expliquerait d'une certaine manière son désaveu par les Algériens. Au fait, les Algériens ont d'autres soucis, d'autres chats à fouetter que d'aller voter pour des députer , de tout temps affairés à défendre plutôt leur beafteack que les intérêts du peuple. Le discours du régime honni s'édulcore à mesure que l'échéance électorale s'approche.Les instructions officielles est d'être bien à l'écoute des citoyens et de ne jamais rien faire qui puisse les fâcher et déclencher par exemple une hypothétique émeute.On courtise par tous les moyens les électeurs. On fait semblant d'ouvrir circonstanciellement les champs politique et médiatique,on fait tout pour convaincre qu'on est en train de changer sur le plan démocratique. Ces derniers jours, sur Canal Algérie, on fait une " bonne émission" sur le régime électoral pour vanter glorieusement le nouveau code électoral. On nous promet que chaque circonsription sera sous la hiérarchie d'un magistrat. Lors de cette mascarade d'émission 4 invités sont triés sur le volet: tous asservis pour chanter en choeur à propos du régime totalitaire" tout le monde il est joli, tout le monde il est beau!" Mais une question taraude:" les magistrats qu'on pose ayant une valeur d'observateurs ou de garants d'une élection transparente ne sont-ils pas , eux-mêmes, des fonctionnaires dépendant du sérail ? Par contre, dans l’hémicycle, on a délibérément voté pour évacuer deux dispositions qui auraient plu aux Algériens: l'obligation à un élu ou un commis de l'état de démissionner 3 mois avant l'échéance électorale avant de se lancer dans la bagarre électorale, bannir le nomadisme politique( action de changer de parti politique opportunément selon l’intérêt d'un candidat à une élection ou d'un élu déjà sorti des urnes. Comme ça, on n'a rien changé pour inciter les Algériens à aller voter. Le scrutin , vidé de sons sens au départ ne risque pas de tenir en haleine des Algériens qui ont le regard braqué sur la misère sociale galopante. La presse parle d'une inflation de plus de 4% pour l'année 2011. Tout nous fait dire que le peuple sera l'objet d'une énième parodie électorale. De toute manière, sans lui donner de leçon, il sait déjà le mépris dont il a été victime de la part des parlementaires mal élus lors de la dernière élection émaillée d'une forte abstention.Jusqu'où le régime ira-t-il dans l'imposture pour tenter d'avoir un parlement représentatif?
Commentaire n°4 posté par nassim aujourd'hui à 15h14
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