APC d’Aokas: Le FFS charge le RCD

APC d’Aokas: Le FFS charge le RCD

Ce n’est sûrement pas par les accusations des uns et des autres membres de sa famille politique que le RCD pourra justifier un bilan désastreux. C’est en ces termes que la section du FFS a résumé les antagonismes qui ont été enregistrés au niveau de l’APC d’Aokas, ces derniers mois, qui sont plutôt, selon le FFS, le résultat des conflits d’intérêts qui ont lourdement pénalisé la gestion communale. Le président de l’APC d’Aokas, d’obédience RCD puis exclu par ses pairs ,il y a un bimestre de cela, et les membres de son exécutif qui viennent d’ailleurs de le quitter ont été traités d’irresponsables, dont le degré a atteint le seuil de l’intolérable qui frise l’inconscience, par les membres de la section locale de la formation chère à Ait Ahmed qui leur reprochent la légèreté avec laquelle ils ont pris en charge les affaires de la commune ayant abouti à une situation catastrophique qui prévaut actuellement tant sur le plan social, économique que politique. La " gabegie qui règne dans la commune " est illustrée, selon la déclaration de la section locale du Front des forces socialistes, par les retards dans le lancement des projets d’aménagement urbain, la dégradation du réseau routier, de l’hygiène publique et de l’environnement en général et, entre autres, de la dilapidation du foncier et de l’incapacité du maire à exécuter les arrêtés de démolition sans omettre de mettre en avant le fait que des constructions sont érigées de façon anarchique car souvent autorisées par ce dernier sans qu’il ait pris le soin d’évaluer le risque de dégradation du paysage urbanistique de la cité. Convaincus que la commune ne vit ce grave problème de gouvernance que parce qu’elle a été dirigée par un maire et un exécutif qui excellent dans le bricolage politique et mus plutôt par des intérêts personnels alors que le FFS avait, en début de mandature, contribué au déblocage de l’assemblée communale, les rédacteurs de la déclaration reprochent au RCD de vouloir justifier un bilan désastreux en recourant au retrait de la couverture politique à l’édile communal et rappellent que les accusations des uns et des autres , issus du même parti, ne peuvent aider à retrouver la sérénité et encore moins gagner la confiance de la population car il est déjà trop tard et cette dernière n’est pas dupe, elle saura séparer le bon grain de l’ivraie. Il est utile de rappeler qu’étant à la tête de la commune depuis le début de l’actuel mandat, à la faveur d’une décision des deux élus du FFS d’approuver l’exécutif présenté, le RCD a eu à enregistrer la démission du premier vice-président, après prés de quatre années d’activité, lequel sera remplacé par un autre élu de la même formation avant que le président de l’APC ne soit exclu du parti quelques mois plus tard ayant amené ses adjoints à démissionner de l’exécutif, à l’appel de leur parti, pour ne pas avoir à le cautionner du moment qu’ils ne font plus partie de la même famille politique. Aokas fait partie du lot de communes sur les quatorze dirigées par le RCD, au niveau de la wilaya de Béjaia, à être en rupture de bancs avec la formation chère au docteur Sadi.

A. Gana

http://www.depechedekabylie.com/evenement/104684-le-ffs-charge-le-rcd.html

voila la triste situation de la vie politique à Aokas. tout le monde accuse et personne ne travaille.