ALGER : LE TOP 10 DE LA MALVIE

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  Alger est au top 10 ! Non pas pour des classements aux plans intellectuel ou sportif, mais pour la mauvaise qualité de vie.
  Une enquête internationale publiée récemment par The Economist
  Intelligence Unit tire la sonnette d’alarme concernant notre capitale.
  En termes d’hygiène et de sécurité, il fait bon vivre dans certaines
  villes canadiennes ou australiennes ; pas du tout à Alger qui se trouve
  en peloton de queue, classée 136ème sur 140, un peu avant Hararé
  (Zimbabwe) qui clôt la liste.
  Le coup est dur pour notre gloriole nationale, surtout à la veille du
  demi-siècle d’indépendance ! Pourtant, du moins officiellement, ce ne
  sont pas les moyens qui font défaut : un budget annuel de l’ordre de 12
  milliards de DA, 50 000 policiers ou gendarmes, 10 000 employés Netcom,
  APC et autres entreprises d’intervention, 2000 camions disponibles.
  Mais la population se plaint : c’est l’insécurité et la saleté juste au
  détour des rares rues vitrines ou des quelques quartiers fort sécurisés,
  bunkers de la nomenklatura.
  D’où la question : à quoi utilise-t-on tous ces moyens ?
  Les salaires des employés Netcom ne pèsent pas lourd. A supposer qu’ils
  soient payés en moyenne à 200 000 DA/an, leurs revenus totaux n’excèdent
  pas 10 000 x 200 000 / au soit 2 milliards de DA.
  Il reste 10 milliards à affecter sur les 12 !
  Renouveler 10% chaque année des bennes à ordures 200 x 400 000 DA
  par pièce soit 800 000 000 DA … c’est insignifiant ! Les frais de
  carburant ? C’est très peu.
  En plus, les camions sont sales, les employés ont des tenues
  malpropres…certains faisant même la manche de longues minutes entre deux
  coups de balais…
  Où va tout cet argent ? Les comptes des APC, de la wilaya, du ministère de l’Intérieur sont loin d’être transparents.
  Et puis, il faut bien payer les baltaguis pour réprimer les démocrates !
  Un autre aspect de la mal vie des Algérois, c’est la délinquance qui
  empoisonne leur quotidien : vols à la tire, bagarres, drogue,
  psychotropes, prostitution à la sauvette. Mais pourquoi 50 000 policiers
  n’arrivent-ils pas à venir à bout de ce fléau dans lequel sombre une
  partie de notre jeunesse ? Cherchent-ils au moins une solution ? Parce
  qu’il se dit que nombreux sont les cas où l’on est flic le jour et
  malfrat la nuit !
  Après tout 50 000 policiers pour une ville de 2,5 -3 millions
  d’habitants, c’est un policier pour 50-60 habitants. Le chiffre est
  pléthorique si l’on se réfère à la population ‘’potentiellement
  délictueuse’’ à savoir les segments masculins dont l’âge est compris
  entre 15 et 50 ans. C’est moins de 20% du total -c’est vrai que la gent
  féminine est en train de se mettre au banditisme… mais c’est encore au
  stade embryonnaire- ! Nous aurions à ce moment un policier pour 10-12
  personnes, hommes, capables de commettre un délit. Ce n’est plus une
  société policée, mais une société policière.
  Que faire ? En guise de réflexion et d’analyse, un ministre interpellé
  sur ce sujet a fourni une réponse qui laisse pantois ‘’…dans toutes ces
  villes classées parmi les plus propres, ce sont des travailleurs
  étrangers qui sont chargés de pratiquement toutes les missions
  d’hygiène’’ Tout s’explique ! Alger est sale parce qu’elle ne dispose
  pas d’employés étrangers pour laver nos rues…
  On a amené des américains pour forer nos puits de pétrole, on a amené
  des chinois pour construire nos maisons, on a amené des containers de
  produits alimentaires au lieu de cultiver nos champs… il va falloir
  songer à importer des balayeurs. Les Algérois facétieux n’y voient pas
  d’inconvénient majeur, ajoutant ‘’pourvu qu’ils commencent par le
  haut…’’
  
  
  
  

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http://www.rcd-algerie.org/details_evenement.php?Rid=177&Aid=1069&titre=ALGER%20:%20LE%20TOP%2010%20DE%20LA%20MALVIE

je constate amérement que tu ne rates aucune occasion pour dénigrer tout ce qui est algérien.
c'est pathétique.