One, two, three, au diable la Kabylie !(Entretien imaginé par INSI)tamazgha.fr

One, two, three, au diable la Kabylie !

Après la qualification de l’équipe verte islamique de Bouteflika, Insi s’est rendu à El Mouradia, pour voir son ami Bouteflika, président de ce club. Il le trouva dans son Djnan El Mithaq, entouré de ses houris-messoudi, il dansait avec, sur la tête, le drapeau de son équipe. Il tournait en chantant : "one, two, three, viva l’Algérie ! one, two, three, au diable la Kabylie !". Bien qu’il soit pris d’euphorie, il accepta tout de même de s’entretenir avec Insi.
Insi : T’as l’air heureux, monsieur le président.
Boutef : Et comment ! Mon équipe a gagné.

Insi : C’est vrai.
Boutef : C’est la victoire de l’Islam et des Arabes.

Insi : Pas de l’Algérie ?
Boutef : One, two, three, viva l’Algérie !

Insi : One, two, three, lbeghla f lkuri !
Boutef : Comment ?

Insi : Non, non, rien. Trois fois rien. Juste un slogan.
Boutef : T’as vu le match ?

Insi : Non.
Boutef : T’es pas un vrai algérien, toi.

Insi : Moi, je suis Kabyle.
Boutef : Algérien, Kabyle, c’est tout à fait kifkif swaswa la même chose exactement pareil.

Insi : Alors, on peut dire : one, two, three, viva la Kabylie.
Boutef : Pourquoi donc ?

Insi : Parce qu’il y a beaucoup de Kabyles dans ton équipe.
Boutef : Les Kabyles de mon équipe sont mes esclaves, mes mercenaires, mes gladiateurs... Ils se sont battus à mort pour moi et pour la gloire de l’Islam et de la nation arabe. Tu les a vus ; de la vraie chair à canon.

Insi : Comme leur ancêtre.
Boutef : Qui ?

Insi : Cet imbécile de Tariq Ben Ziyad.
Boutef : Ha ! Ha ! Ha ! Tu connais bien l’Histoire toi. Je n’y ai pas pensé. C’est juste. Cet imbécile de Tariq Ben Ziyad a conquis l’Espagne pour la gloire de l’Islam de des Arabes. Les joueurs kabyles, quant à eux, ont conquis l’Afrique du Sud pour ma gloire et celle de l’Islam et des Arabes.

Insi : C’est vrai.
Boutef : J’ai vu même les jeunes Kabyles sortir dans les rues avec mon drapeau. Ils les mettaient autour de leurs corps pour cacher leur nudité et ils chantaient : one, two, three, viva l’Algérie !

Insi : One, two, three, haragga l’Italie !
Boutef : Ferme-la, toi.

Insi : Sais-tu au moins que tes "gladiateurs" sont tous de nationalité française ?
Boutef : Effectivement, je les ai achetés à la France.

Insi : Ton équipe risque bien de rencontrer la France en Afrique du Sud.
Boutef : ça sera la guerre.

Insi : Non, ça sera juste : la France vs sa Banlieue. Ainsi, ils s’expliqueront, une bonne fois pour toutes, en Afrique du Sud.
Boutef : Dans ce cas je donnerais beaucoup de pétrole à mes mercenaires.

Insi : Pourquoi ?
Boutef : Pour brûler les voitures de la délégation française. One, two, three...

Insi : Est-ce vrai que tu as coupé tes relations avec ton frère Moubarek ?
Boutef : ça ne va pas la tête ? Ce n’est que du cinéma tout cela. On a organisé ce match juste pour exciter nos esclaves et nos gladiateurs. On aime beaucoup voir le sang couler, mon ami.

Insi : Tu veux dire le sang des descendants des Pharaons et des Berbères ?
Boutef : Tu me connais bien toi. On ne peut rien te cacher. L’algérie yammaaaa… one two, three, viva l’Algérie ! One, two, three, au diable la Kabylie !

Entretien imaginé par INSI(tamazgha.fr)