Le samedi interdit

Le samedi interdit


La Chronique Républicaine de Achour Massinissa·lundi 6 mars 2017


S’adressant aux siens, l’un des personnages fictifs de ce nouveau roman qui vient d’apparaître, intitulé « le Samedi Interdit », concluait sur une prédiction qui se réalisa « je pense qu’il est inutile de le dire, mais je vais le dire comme même, j’ai vous est prévenu ».
C’est dans une merveilleuse ville balnéaire que déroule l’histoire de ce roman, une poignée d’âmes ont pris l’habitude de se retrouver tous les samedis autour d’un café littéraire animé par une association locale tout à fait réglementée, il faillait bien en être, parce que en lisant ses textes, l’auteur a réussi malgré son style algorithmique de nous mettre dans le contexte politico-sociale national dans laquelle cette ville se trouvait et qu’il l’estimait hostile à la reproduction culturelle, littéraire ou encore moins scientifique. Jusqu’à ce jour là, un samedi, une rencontre qui devra être avec un écrivain de la région est annulée ou plutôt interdite, l’auteur a évité de se focaliser sur les raisons dites conventionnelles et contextuelles parce que personne d’après lui ne peut les mettre en cause , il a essayé de chercher plutôt des raisons à travers ces personnages qui sont pour la majorité des habitués de ce café littéraire, des passionnés de la littérature mais aussi des collaborateurs de tendances politiques divergentes , d’après l’auteur ces personnages représentent ce qui devra être un citoyen équilibré qui se soucie de l’’avenir des générations futures quant à la question culturelle, démocratique et citoyenne , mais pour pouvoir y arriver , il faut en avoir un plan , un projet d’action ou bien une feuille de route et laisser de coté ses impulsions d’ d'adolescence , ses nostalgies des années 80 et des années 2000, et de penser un peu à la survie de cet espace culturel aussi jeune qu’il soit , l’auteur estime qu’il a une part de responsabilité qui concerne les initiateurs de cet espace , et l’histoire de mouvement associatif de cette ville nous pointe du doigt les causes des chaqu’une des ruptures, quant ils le prirent de leur co-citoyens, certaines de ces personnages virent en leur comme de la lâcheté intellectuelle et de la faiblesse , mais l’auteur comme il est en interaction avec ses personnages , préfère voir ça comme de l’échec , « encore une fois » dit-il , faillait bien changer de méthode , de stratégie , nos enfants et nos arrières petits enfants auront besoin de nos écrits , nos œuvres littéraires , de tous ce qui est noir sur blanc , pas des histoires transmis au fil des ans sur des affrontements ,sur le courage ou la lâcheté des uns et des autres, et le jour viendra ou le pouvoir changera du camp , il sera de coté de la sagesse , au coté des cœurs intelligents.
L’auteur n’est aucunement objectif, parce qu’il est tout le temps du coté des uns sans en être pour seulement une fois du coté les autres de ses personnages, mais il faillait bien en avoir de raisons , pour lui : au lieu de se lancer dans cet affrontement éternel, il est plutôt recommander dans un premier temps de faire en sorte que le tissu « citoyens et association » prend forme .
ACHOUR.M
https://web.facebook.com/La-Chroniq...

https://web.facebook.com/notes/la-chronique-r%C3%A9publicaine-de-achour-massinissa/le-samedi-interdit/1903281699891030