Aokas Elle devait être animée au centre culturel par le cinéaste Aomar Mohammedi: La conférence annulée à cause d’une… fête de mariage

Aokas Elle devait être animée au centre culturel par le cinéaste Aomar Mohammedi

La conférence annulée à cause d’une… fête de mariage






La conférence que devait animer, dans l’après-midi d’avant-hier, samedi, l’écrivain scénariste Aomar Mohammedi au centre culturel d’Aokas, à l’invitation de l’association « Rahmani Slimane », a été annulée. Ça aurait pu être banal si le motif invoqué n’était pas la mise à disposition, à un particulier, de cet espace culturel par la mairie pour l’organisation d’une fête de mariage. « Nous en avons marre ! Un centre culturel qui sert de salle des fêtes et une salle de cinéma abandonnée dont le sous-sol vient d’être transformée en salle de prière. La culture s’éteint à Aokas », fulminera un membre du mouvement associatif local qui se désolera qu’Aokas soit reléguée au rang de « petite » commune alors qu’elle était la capitale culturelle de tout l’Est Béjaoui. Habituée à organiser, régulièrement, des conférences-débats, l’association culturelle « Rahmani Slimane » vient de rater, indépendamment de sa volonté, l’occasion de faire découvrir aux jeunes de la région l’écrivain scénariste Aomar Mohammedi. Natif de M’Chedallah (Bouira), polyglotte (kabyle, arabe, français, anglais, espagnol, italien et turc), Aomar est licencié en anglais et est, également, un grand sportif possédant le grade de 4e Dan de karaté, sport qu’il a commencé à pratiquer dès 1993 avec l’autre sport de combat, la boxe Thaï, qu’il a découvert en 2000. Il est auteur de quelques ouvrages dont « France, terre d’écueils » qu’il adaptera en bandes dessinées au cinéma. Ses romans, entre autres, « l’exil d’un algérien » ou encore « Les violences contre les femmes » traitent de différents fléaux d’actualité. Dommage pour la population locale !