96% des algériens vivent sur seulement 17% du territoire
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96% des algériens vivent sur seulement 17% du territoire
En 2010, l’Algérie comptait 35,5 millions d’habitants, soit 14,2 habitants au km². Cependant, ce chiffre reflète mal une répartition inégale : on estime que 96 p. 100 de la population vit sur 17 p. 100 du territoire, essentiellement dans le nord du pays.
La population algérienne a plus que doublé depuis les années 1960 ; toutefois, son taux de croissance annuel moyen diminue lentement : de 3,2 p. 100 pour cette même période, il est passé en 2002 à 1,68 p. 100, soit l’un des taux de croissance démographique les plus bas d’Afrique. La baisse sensible de la fécondité (1,82 enfants par femme en 2008, contre 7,4 en 1970) est en partie imputable au recul de l’âge du mariage et à l’amélioration du niveau d’instruction des filles. La population de l’Algérie est jeune : en 2002, on estime à 33,5 p. 100 de la population totale la part des moins de 15 ans, alors que celle des individus âgés de 65 ans et plus est de 4,9 p. 100. L’espérance moyenne de vie est de 73,8 années.
La population de l’Algérie se compose en majorité d’Arabes (82 p. 100) ; elle compte aussi une très forte minorité berbère (Kabyles, Chaouïas, Zénètes ; 17 p. 100).
Avant l’indépendance, près de 150 000 juifs vivaient en Algérie, parfois de souche très ancienne. Presque tous ont quitté le pays en même temps que les colons européens (environ 1 million de personnes), essentiellement des Français. La proportion de résidents étrangers a fortement diminué lors des événements du début des années 1990. La population française, en particulier, est passée de 52 000, en 1986, à 24 500 en 1992 et 8 300 (dont les trois quarts possèdent la double nationalité) en 1996 ; elle tend à croître cependant depuis 1996 en raison de l’amélioration sensible du climat sécuritaire
Il existe une importante communauté algérienne à l’étranger (1,8 million de personnes en 1995), dont la plus nombreuse se trouve en France, où les Algériens émigrèrent massivement, notamment à partir des années 1950 : on y compte 700 000 ressortissants algériens et plus d’un million de binationaux.
En 1970, les Algériens étaient près de 60 p. 100 à vivre hors des villes. Le rapport s’est depuis inversé, avec un exode rural important qui a joué un rôle essentiel dans le développement de la crise sociale, politique et économique que connaît l’Algérie. Cette désarticulation de la société traditionnelle n’est pas étrangère à la facilité avec laquelle les mouvements islamistes ont pu s’implanter. En 2005, 60 p. 100 de la population algérienne résidait en milieu urbain. La capitale, Alger, premier port maritime du pays, est passée de 1 908 000 habitants en 1990 à 3 059 643 en 2003. Oran, sur la côte ouest, est un pôle commercial et portuaire important (655 852 habitants en 1998). À l’est, Constantine est la capitale d’une région productrice de bestiaux et de blé (462 187 habitants en 1998).
Source : voyagesphotosmanu.com
La population algérienne a plus que doublé depuis les années 1960 ; toutefois, son taux de croissance annuel moyen diminue lentement : de 3,2 p. 100 pour cette même période, il est passé en 2002 à 1,68 p. 100, soit l’un des taux de croissance démographique les plus bas d’Afrique. La baisse sensible de la fécondité (1,82 enfants par femme en 2008, contre 7,4 en 1970) est en partie imputable au recul de l’âge du mariage et à l’amélioration du niveau d’instruction des filles. La population de l’Algérie est jeune : en 2002, on estime à 33,5 p. 100 de la population totale la part des moins de 15 ans, alors que celle des individus âgés de 65 ans et plus est de 4,9 p. 100. L’espérance moyenne de vie est de 73,8 années.
La population de l’Algérie se compose en majorité d’Arabes (82 p. 100) ; elle compte aussi une très forte minorité berbère (Kabyles, Chaouïas, Zénètes ; 17 p. 100).
Avant l’indépendance, près de 150 000 juifs vivaient en Algérie, parfois de souche très ancienne. Presque tous ont quitté le pays en même temps que les colons européens (environ 1 million de personnes), essentiellement des Français. La proportion de résidents étrangers a fortement diminué lors des événements du début des années 1990. La population française, en particulier, est passée de 52 000, en 1986, à 24 500 en 1992 et 8 300 (dont les trois quarts possèdent la double nationalité) en 1996 ; elle tend à croître cependant depuis 1996 en raison de l’amélioration sensible du climat sécuritaire
Il existe une importante communauté algérienne à l’étranger (1,8 million de personnes en 1995), dont la plus nombreuse se trouve en France, où les Algériens émigrèrent massivement, notamment à partir des années 1950 : on y compte 700 000 ressortissants algériens et plus d’un million de binationaux.
En 1970, les Algériens étaient près de 60 p. 100 à vivre hors des villes. Le rapport s’est depuis inversé, avec un exode rural important qui a joué un rôle essentiel dans le développement de la crise sociale, politique et économique que connaît l’Algérie. Cette désarticulation de la société traditionnelle n’est pas étrangère à la facilité avec laquelle les mouvements islamistes ont pu s’implanter. En 2005, 60 p. 100 de la population algérienne résidait en milieu urbain. La capitale, Alger, premier port maritime du pays, est passée de 1 908 000 habitants en 1990 à 3 059 643 en 2003. Oran, sur la côte ouest, est un pôle commercial et portuaire important (655 852 habitants en 1998). À l’est, Constantine est la capitale d’une région productrice de bestiaux et de blé (462 187 habitants en 1998).
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Aokas Ultras- Nombre de messages : 4048
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