BÉJAÏA:La liste du FFS réussit l'unanimité contre elle

BÉJAÏA:La liste du FFS réussit l'unanimité contre elle

Décidément, c'est une liste du parti d’Aït Ahmed qui a réussi l'unanimité contre elle, si l'on se réfère au nombre de recours déposés, avant-hier, au niveau de la direction nationale. En effet, les 52 sections qui existent au niveau des 52 communes se sont rendues, vendredi passé à Alger, en vue d'exprimer aux responsables centraux leur désaccord des douze noms choisis pour former la liste des candidats FFS aux élections législatives de mai prochain. Le comble dans cette histoire est que, selon des sources crédibles, même certains candidats se sentant mal classés ont déposé des recours auprès de l'instance nationale, dont la mission est le choix des candidats. C'est dire qu'à deux jours seulement de la clôture des candidatures et l'annonce officielle des listes tout peut arriver au sein de cette formation politique. Du moins ce que souhaitent les contestataires et des candidats s'estimant lésés. Ce qui a mis le feu aux poudres c'est indéniablement le choix de celui qui est «officieusement» appelé à driver la liste du FFS au niveau de cette wilaya, et ce pour son appartenance durant les débuts des années 1990, au FIS dissous. Pour rappel, il y a eu 79 dossiers déposés au niveau de l'instance nationale pour un lot de douze candidats et six suppléants appelés à représenter le FFS au niveau de la wilaya de Béjaïa. Comment en est-on arrivé là, c'est-à-dire à cette situation qui ressemble, à ne point en douter, à une déstabilisation presque totale du FFS, au niveau d'une wilaya considérée comme étant son bastion ? Tout remonte en fait au lendemain de la confection des listes des candidats aux élections locales de novembre 2007, date à laquelle deux camps « deux clans ?» se disputaient la légitimité au sein de cette formation politique. Si le premier camp revendique une légitimité due à l’appartenance au parti datant de l'ouverture démocratique de février 1989, le second refuse d'admettre que dans le principal parti d'opposition des militants reproduisent les mêmes réflexes que ceux de l'ex-parti unique, dont le critère de l'ancienneté en lieu et place de compétence et de la popularité pour être candidat. C'est à partir de ce conflit qui avait débouché à l'époque sur la désignation de nouveaux responsables au sein de la fédération, ainsi qu'au niveau des listes des élections locales que ce parti s'était inscrit dans une lutte de clan, sans merci. Un conflit qui ne laisse pas indifférent ses concurrents directs, notamment le FLN local qui n'a aujourd'hui d'yeux que sur le FFS, seul à pouvoir lui damer le pion au scrutin du 10 mai prochain. Même les «petits» partis jadis non existants dans cette région semblent se réjouir de l'aggravation de la contestation au sein de la formation d’Ait Ahmed à l'échelle locale, comme le laisse supposer la profusion de listes déposées pour ces élections que tous, et en premier lieu le FLN, souhaitent à leur profit. Car ce qui se passe dans l'autre Front est loin d'être une simple opposition au sein du plus vieux parti d'opposition. C'est une véritable saignée.

Boubekeur amrani

azemour a écrit:

هذا مستوى سياسي رديء

juste une question Mr azemour, pourquoi c'est pas une signe de grande vitalité politique ????

je cite:"Le comble dans cette histoire est que, selon des sources crédibles". fin de citation.

est ce que on peut appeler ça du journalisme???