BÉJAÏA:Un islamiste tête de liste du FFS

BÉJAÏA:Un islamiste tête de liste du FFS


Les mécontents évincés de la liste du FFS à Béjaïa se sont réveillés, hier matin, avec une gueule de bois. En effet, la liste arrêtée par la direction nationale, concernant la wilaya de Béjaïa, a assommé plus d'un ! et pour cause, selon des informations émanant de ce même parti, la tête de liste choisie par cette direction, un professeur d'économie à l'université de Sétif, serait un ex-militant du FIS dissous. D'autres critiques fusent de partout, concernant cette liste de la discorde. Les militants ont été surpris d'apprendre que des noms ayant déserté les structures locales, sections et fédération, depuis des années, ont été retenus, mettant les mécontents écartés et bons nombres de militants dans une situation embarrassante. Au total, il y a eu 79 candidatures déposées, au niveau de l'instance nationale du FFS, pour une liste qui devra aligner 12 candidats et 6 suppléants qui auront comme tâche de se lancer dans une course pour douze sièges à la députation, le nombre retenu pour la wilaya de Béjaïa qui avait, auparavant, onze sièges. On ne sait pas encore qu’elle serait la réaction de militants et cadres non retenus sur cette liste, pendant la campagne et le jour des élections, sachant que bon nombre d'entre eux ont perçu cette éviction comme étant une campagne de «détabousation» du FFS, depuis son remplacement par l'actuel secrétaire national, Ali Laskri en l'occurrence.

Boubekeur Amrani

Le Courrier d'Algerie 21/03/2012

ÉDITO
Contre-choeur

Un ancien du FIS conduit la liste FFS dans la wilaya de Béjaïa ! S'en étonner est une réaction normale de citoyens pas bien au fait de la stratégie de prise de pouvoir du premier parti d'opposition en Algérie. Laquelle consiste à faire de la faiblesse de l'adversaire sa force et du contre-choeur un ordre de bataille. Le leader du FFS est loin d'être un protée politique, et les tractations Pouvoirdirigeants du FIS dissous ne laissent pas sans réaction un défenseur du contrat de Rome. Aït Ahmed, qui sait pourquoi Belkhadem, le cadre en disgrâce, ne ratait pas les activités publiques du FFS, n'ignore surtout pas comment le barbéfélèn qu'il est, a finalement pris les rênes du parti du front. Il n'avait pas besoin d'entendre celui-ci revenir sur ses rencontres avec Sahnouni pour savoir que le démenti d'Ouyahia avait pour but d'en dissimuler les vrais bénéficiaires. Une sorte de distribution de rôles aurait mis le premier dans celui de l'agent double chargé de jouer à l'islamiste avec des chouyoukh en quête d'un retour à la vie politique et au chevau-léger servant le pouvoir, et le second dans celui d'homme d'État, doublé d'éradicateur totalement opposé aux thèses islamistes. Des attitudes dans lesquelles la direction du premier parti kabyle voit une mise en scène destinée d'abord à cacher à l'opinion la justesse des thèses défendues par le FFS, puis à priver celui-ci des retombées des positions qui furent les siennes à l'époque de l'arrêt du processus électoral et du traitement de la crise avec des recettes plutôt militaires. Sa levée de boucliers contre la décision d'armer contre les groupes armés des moudjahidine puis des patriotes et autres GLD, faisaient en effet du FFS un parti dont les positions allaient à contre-courant de l'Histoire. Surtout lorsque, soutenu par Louisa Hanoune, Mehri et Ben Bella, l'ex-président de l'OS a pris part à l'initiative de Sant’Egidio et réclamé du pouvoir de l'époque un dialogue avec y compris les chefs emprisonnés de l'ex- FIS. Ni le document qui en était sorti, ni les proposition «nécessaires au retour de la paix» n'avaient alors satisfait un pouvoir décidé à tenir tête aux terroristes aux ordres du FIS dissous et à ceux dont les missions de bons offices consistaient à vouloir mettre autour d'une même table les représentants de toutes les parties, pouvoir compris. Et voilà que les choses semblent évoluer dans le sens où le FFS s'écrie : « J'avais raison ! » Ce qui précède explique les raisons de son choix et de sa démarche… à contre-choeur.

Par Fodil Mezali

…Et Arezki Derguini mènera la liste de Béjaïa


Ayant entretenu, pendant longtemps, le doute quant à sa participation aux législatives prochaines, le Front des Forces Socialistes en a fait de même pour la confection de ses listes, après avoir pris la décision d’y participer. Toutefois, dans l’après-midi d’avant-hier, à une semaine de la date butoir du dépôt des dossiers, la commission nationale de sélection des candidatures, qui a eu à étudier pas moins de 80 dossiers déposés, pour la wilaya de Béjaïa, a tranché en attendant, comme le diront certains candidats non retenus, la réunion de la commission de recours qui doit se tenir demain. A Béjaïa, alors que tout le monde attendait une grosse cylindrée pour mener la liste de la formation chère à Hocine Aït Ahmed, c’est à un inconnu dans les rangs du parti qu’échoit l’honneur d’être tête de liste, Arezki Derguini en l’occurrence.
La soixantaine, ce natif de la station balnéaire de Souk El Tenine est professeur à l’université de Sétif. Il sera secondé par le secrétaire national à la communication, Chaffai Bouaiche et, en troisième position, on retrouve Mme Souad Ichalamen, qui avait déjà accompli un mandat à l’APW sous la bannière FFS, talonnée par Rachid Chabatti, lequel avait été président de l’APC de Béjaïa entre 2002 et 2005, en cinquième position, l’ancien secrétaire fédéral, Khaled Tazaghart, en sixième, Saïd Biram, retraité de l’éducation et, enfin, Mme Baya Djenane, enseignante du secondaire et actuelle membre de l’APW, en septième position.

A. Gana

http://www.depechedekabylie.com/evenement/106724-et-arezki-derguini-menera-la-liste-de-bejaia.html

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Kra Udiqim

le genre de discours qui poussent les jeunes de la campagne à se suicider.
un discours qui est tenu par des campagnards.