Aït Mouloud, Boualem Rabia et les autres...
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Aït Mouloud, Boualem Rabia et les autres...
Aït Mouloud, Boualem Rabia et les autres...
Par Aomar MOHELLEBI - Dimanche 27 Novembre 2011 - Lu 250 fois
Taille du texte :
Beaucoup d'hommes, qui ont tissé les lettres d'or de la culture dans la ville de Tizi Ouzou, sont aujourd'hui oubliés, isolés ou vaincus, comme dirait Matoub Lounès. Grâce au livre de Youcef Merahi, le lecteur peut les redécouvrir ne serait-ce que par des portraits laconiques ou des notices brèves.
Ce qui est bien dans cet ouvrage, le énième de Merahi, ce sont les documents et les photos inédits à l'image de cette lettre écrite de la main de Kateb Yacine et adressée à Youcef Aït Mouloud, un homme qui a été écarté injustement et sans scrupules, ces dernières semaines, du théâtre régional qui porte le nom du même Kateb Yacine.
Le lecteur trouvera aussi des photos inédites de Youcef Aït Mouloud en compagnie de Kateb Yacine, une autre avec Chouider et Yacine. Youcef Merahi donne aussi l'occasion au lecteur de consulter des traces de l'artiste-peintre Mohamed Zemirli, fils de Tizi Ouzou, qui a beaucoup donné à l'art durant toute sa vie entre 1909 et 1984.
Le livre en question revient sur l'un des écrivains les plus importants en langue amazighe, à savoir Boualem Rabia, auteur entre autres du roman «Nnig usennan», publié aux éditions «l'Odyssée» de Tizi Ouzou. Des hommes de culture libres et incorruptibles, comme Boualem Rabia, il y en a encore dans le livre de Youcef Merahi. C'est le cas du grand militant de la cause berbère et infatigable écrivain Abdellah Hamane qui a traduit «Roméo et Juliette» de Shakespeare et les «Quatrains» de Omar Khayam en tamazight, du maitre des artistes Cheikh El Hasnaoui et du percussionniste de Matoub Lounès, le regretté Hamid Lakrib.
Des femmes qui ont apporté un plus et non des moindres à la culture font partie des portraits dressés par Merahi à l'instar de l'inénarrable chanteuse Hnifa ou de la jeune romancière Lynda Handala, la fille de Tizi Ouzou qui a publié son premier roman «Les voix du Hoggar» à l'âge de dix-neuf ans seulement. Youcef Merahi consacre une page de son livre au chanteur de l'amour et de la tendresse Farid Ferragui en reprenant intégralement un article de notre confrère Hafid Azzouzi où le poète raconte sa vie et donne ses opinions. C'était à l'occasion de la rencontre mensuelle qu'abrite la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, intitulée «parole aux artistes» et animée par le poète Slimane Belharet. Hacene Ahrès, Slimane Azem, Youcef Dris, Tahar Ould Amar, Mohand Aït Ighil, Brahim Tazaghart, Salah Mekacher, Sami El Djazaïri sont, entre autres, les hommes de culture, toutes disciplines confondues, auxquels Youcef Merahi rend hommage à travers son livre.
Par Aomar MOHELLEBI - Dimanche 27 Novembre 2011 - Lu 250 fois
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Beaucoup d'hommes, qui ont tissé les lettres d'or de la culture dans la ville de Tizi Ouzou, sont aujourd'hui oubliés, isolés ou vaincus, comme dirait Matoub Lounès. Grâce au livre de Youcef Merahi, le lecteur peut les redécouvrir ne serait-ce que par des portraits laconiques ou des notices brèves.
Ce qui est bien dans cet ouvrage, le énième de Merahi, ce sont les documents et les photos inédits à l'image de cette lettre écrite de la main de Kateb Yacine et adressée à Youcef Aït Mouloud, un homme qui a été écarté injustement et sans scrupules, ces dernières semaines, du théâtre régional qui porte le nom du même Kateb Yacine.
Le lecteur trouvera aussi des photos inédites de Youcef Aït Mouloud en compagnie de Kateb Yacine, une autre avec Chouider et Yacine. Youcef Merahi donne aussi l'occasion au lecteur de consulter des traces de l'artiste-peintre Mohamed Zemirli, fils de Tizi Ouzou, qui a beaucoup donné à l'art durant toute sa vie entre 1909 et 1984.
Le livre en question revient sur l'un des écrivains les plus importants en langue amazighe, à savoir Boualem Rabia, auteur entre autres du roman «Nnig usennan», publié aux éditions «l'Odyssée» de Tizi Ouzou. Des hommes de culture libres et incorruptibles, comme Boualem Rabia, il y en a encore dans le livre de Youcef Merahi. C'est le cas du grand militant de la cause berbère et infatigable écrivain Abdellah Hamane qui a traduit «Roméo et Juliette» de Shakespeare et les «Quatrains» de Omar Khayam en tamazight, du maitre des artistes Cheikh El Hasnaoui et du percussionniste de Matoub Lounès, le regretté Hamid Lakrib.
Des femmes qui ont apporté un plus et non des moindres à la culture font partie des portraits dressés par Merahi à l'instar de l'inénarrable chanteuse Hnifa ou de la jeune romancière Lynda Handala, la fille de Tizi Ouzou qui a publié son premier roman «Les voix du Hoggar» à l'âge de dix-neuf ans seulement. Youcef Merahi consacre une page de son livre au chanteur de l'amour et de la tendresse Farid Ferragui en reprenant intégralement un article de notre confrère Hafid Azzouzi où le poète raconte sa vie et donne ses opinions. C'était à l'occasion de la rencontre mensuelle qu'abrite la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, intitulée «parole aux artistes» et animée par le poète Slimane Belharet. Hacene Ahrès, Slimane Azem, Youcef Dris, Tahar Ould Amar, Mohand Aït Ighil, Brahim Tazaghart, Salah Mekacher, Sami El Djazaïri sont, entre autres, les hommes de culture, toutes disciplines confondues, auxquels Youcef Merahi rend hommage à travers son livre.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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