Lancement du réseau "SOS - Etudes supérieures compromises."

Azul Lun 9 Jan - 20:07

samedi
Tahar Hamadache

La France, ses universités et les nôtres, ses responsables et les notres…

Guéant peut se fermer aux "très diplômés" ou rester béant, franchement, je m'en tape. Mais que sa circulaire fasse l'objet d'une large mobilisation dans son pays, puis même de vraies études, y compris par les services de l'état même, et que cela soit rendu public, ça rend quand-même envieux. http://www.elwatan.com//actualite/66-000-algeriens-tres-diplomes-en-france-07-01-2012-153818_109.php

Nos très diplômés à nous se plaignent toujours d'être poussés hors circuit universitaire, et même arbitrairement contraints d'interrompre leurs études doctorales (le cas des doctorantes du Département d'anglais de Constantine), et nos responsables trouvent le moyen mental de ne rien faire, de ne répondre que tmenyiquement ou par le silence comme pour mieux traiter les gens d'imbéciles.

Les responsables de notre enseignement supérieur sont-ils donc à ce point des rabatteurs de très diplômés au profit d'universités étrangères ? N'est-ce pas qu'il ne peut y avoir pire traîtrise à la nation que de vider celle-ci de sa matière grise pour la laisser laper par d'autres ?

Dans quelques temps, je vais rassembler tout ce qu'il m'est arrivé d'écrire à propos de l'université et de l'enseignement supérieur, sur ce mur et sur d'autres supports virtuels. Et je vais essayer de transmettre tout ce joli bouquet aux Gherraqs. On verra bien si, là au moins, on trouvera matière à déceler de la diffamation. Pour les mots et expressions irrespectueuses, s'il n'y a que ça à reprocher, ça m'amusera pas de choper la peine maximale correspondante, pourquoi pas pour chaque délit d'expression recensé, séparément puis cumulativement Comme ça au moins, je serai à l'abri quand l'intelligence de ces boites noires crâniennes crânes auront fait la cueillette de leurs déconnement.

Et, surtout, ça sera la pleine expression de mon profond dédain à l'égard des citoyennes et citoyens, dont les entrepreneuses et les entrepreneurs, les mafieuses et les mafieux, les rentières et les rentiers, les opportunistes en barbe-alpaga ou en jean serré ou tâché, les avocates et les avocats qui n'ont jamais fait le module des droits de l'homme ni de la femme et qui ne se soucient jamais de se permettre des cours particuliers en la matière, des chauffeurs de sièges de chairs universitaires qui ont l'air de tirer un vilain plaisir à savoir que les étudiant(e)s qui leur font face forment généralement un gibier de la désespérance, et toutes et tous les autres qui se moquent des émeutiers quand les émeutes viennent à éclater, mais qui ne font rien pour alléger le poids du désarroi ambiant pendant qu'il n'y a pas encore d'émeutes.

Alors qu'on sait pertinemment à présent qu'aucune émeute ne singularisera plus la Kabylie et que la moindre émeute généralisée ne sera désormais que l'apothéose du printemps arabe