CONTESTATION CITOYENNE À BÉJAÏA: L'impuissance des élus locaux
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CONTESTATION CITOYENNE À BÉJAÏA: L'impuissance des élus locaux
CONTESTATION CITOYENNE À BÉJAÏA
L'impuissance des élus locaux
Selon un rapport établi par les autorités de wilaya, la région aura connu plus de 300 actions de rues depuis le début de l'année en cours. Des actions allant du blocage des axes routiers jusqu'aux des manifestations de rues.
Ces contestations citoyennes ont comme principal objectif l'amélioration du cadre de vie des habitants notamment ceux des régions enclavées. Problème lié à l'état des routes à la rareté de l'eau potable, au raccordement en gaz de ville dont Béjaïa a eu la palme en matière de retard au niveau national avec seulement 40% de réalisation et la liste des revendications reste longues. Face à ces incessantes actions, les élus locaux affichent une attitude d'impuissance invoquant soit le problème relatif au manque de financement car dans la majorité des cas les communes vivent uniquement de subventions d'équilibre accordées par l'Etat soit comme c'est le cas pour les villes de Béjaïa ou celle d'Akbou pour la rareté des entreprises dont certaines refusent de s'installer dans la région à cause de son instabilité. Avant-hier seulement deux actions ont eu lieu dans la région dont la première a eu lieu dans la commune de Barbacha et qui continue jusqu'à hier et la seconde en plein centre urbain de la ville de Béjaïa où les habitants de la cité Douanière sont sortis crier leur mécontentement à cause des retards dans les aménagements et en matière de raccordement ,en gaz de ville pourtant promis pour novembre dernier. Une chose est sûre : pratiquement tous ces problèmes rencontrés par les citoyens ont été exposés depuis belle lurette mais ce sont les chiffres avancés par les autorités qui semblent mettre le feu aux poudres. En effet, tous les contestataires ont une seule réponse : «la wilaya de Béjaïa est riche et les budgets accordés par l'Etat ne sont pas traduits sur le terrain». Une réponse qui revient sur toutes les lèvres à tel point que les élus et même les responsables de la wilaya demeurent sans réponse. Une certitude reste ainsi de mise, les élus ayant été à la tête de ces assemblées laisseront un lourd héritage à leurs successeurs qui n'auront pas la tâche facile face aux sempiternels problèmes posés par les citoyens des 52 communes que compte la wilaya de Béjaïa.
Boubekeur Amrani
L'impuissance des élus locaux
Selon un rapport établi par les autorités de wilaya, la région aura connu plus de 300 actions de rues depuis le début de l'année en cours. Des actions allant du blocage des axes routiers jusqu'aux des manifestations de rues.
Ces contestations citoyennes ont comme principal objectif l'amélioration du cadre de vie des habitants notamment ceux des régions enclavées. Problème lié à l'état des routes à la rareté de l'eau potable, au raccordement en gaz de ville dont Béjaïa a eu la palme en matière de retard au niveau national avec seulement 40% de réalisation et la liste des revendications reste longues. Face à ces incessantes actions, les élus locaux affichent une attitude d'impuissance invoquant soit le problème relatif au manque de financement car dans la majorité des cas les communes vivent uniquement de subventions d'équilibre accordées par l'Etat soit comme c'est le cas pour les villes de Béjaïa ou celle d'Akbou pour la rareté des entreprises dont certaines refusent de s'installer dans la région à cause de son instabilité. Avant-hier seulement deux actions ont eu lieu dans la région dont la première a eu lieu dans la commune de Barbacha et qui continue jusqu'à hier et la seconde en plein centre urbain de la ville de Béjaïa où les habitants de la cité Douanière sont sortis crier leur mécontentement à cause des retards dans les aménagements et en matière de raccordement ,en gaz de ville pourtant promis pour novembre dernier. Une chose est sûre : pratiquement tous ces problèmes rencontrés par les citoyens ont été exposés depuis belle lurette mais ce sont les chiffres avancés par les autorités qui semblent mettre le feu aux poudres. En effet, tous les contestataires ont une seule réponse : «la wilaya de Béjaïa est riche et les budgets accordés par l'Etat ne sont pas traduits sur le terrain». Une réponse qui revient sur toutes les lèvres à tel point que les élus et même les responsables de la wilaya demeurent sans réponse. Une certitude reste ainsi de mise, les élus ayant été à la tête de ces assemblées laisseront un lourd héritage à leurs successeurs qui n'auront pas la tâche facile face aux sempiternels problèmes posés par les citoyens des 52 communes que compte la wilaya de Béjaïa.
Boubekeur Amrani
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