Le président du MAK chez les grévistes de la laiterie de Draâ Ben Khedda : « Nous exigeons une commission de l’IGF », lui affirmèrent les travailleurs
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Le président du MAK chez les grévistes de la laiterie de Draâ Ben Khedda : « Nous exigeons une commission de l’IGF », lui affirmèrent les travailleurs
Le président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Aït-Chebib, s’est rendu aujourd’hui, en début d’après-midi, à la laiterie de Draâ Ben Kheddad dont les machines de production sont à l’arrêt de 66 jours afin de s’imprégner de la situation des grévistes.
13/12/2011 - 21:56 mis a jour le 13/12/2011 - 21:56 par Saïd Tissegouine
Le président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Aït-Chebib, s’est rendu aujourd’hui, en début d’après-midi, à la laiterie de Draâ Ben Kheddad dont les machines de production sont à l’arrêt de 66 jours afin de s’imprégner de la situation des grévistes.
Notons d’emblée que les grévistes ont considéré la présence du premier responsable du MAK à leurs côtés a été un embaumement au cœur. Ils ont été très contents de constater que leurs conditions eut intéressé la grande famille politique et militante du MAK. Aussi, M. Bouaziz Aït-Chebib se renseigna fort bien auprès de ses interlocuteurs sur les motivations de leur grève et leurs attentes ainsi que certaines choses demeurées jusqu’à présent occultées.
En effet, le président du MAK apprit que les grévistes exigent une commission de l’inspection générale des finances (IGF) pour faire la lumière sur la vraie situation financière de leur entreprise. En réponse à cette exigence, le premier responsable du MAK leur assura que leur demande « est légitime ». « Et fidèlement à notre politique prônant la justesse et la transparence, continua M. Bouaziz-Aït-Chebib, je puis vous assurer officiellement aujourd’hui de l’appui de la famille du MAK dans votre exigence d’une commission de l’IGF ». A sa remarque sur la non implication jusqu’à maintenant de l’UGTA et de l’Etat dans ce conflit qui a trop duré, et ce, après avoir écouté longuement les grévistes, ceux-ci ont répondu comme un seul homme quant à la justesse de son observation.
Selon la version des grévistes, la laiterie de Draâ ben Khedda a fait en réalité l’objet d’un bradage au profit de son propriétaire actuel, en l’occurrence M. Ali Aired. « En effet, précisent les interlocuteurs du président du MAK, officiellement la laiterie lui a été cédée à un prix de quatre-vingt et un (8I) milliards de centimes. Dans la réalité cependant, il n’a pas payé ce montant puisque l’entreprise avait à son actif au moment de sa liquidation 35 milliards de centimes de stock, I3 milliards de centimes de créances et I8 milliards de dettes ».
Les interlocuteurs de M. Bouaziz Aït-Chebib soutiennent également, et avec véhémence, que « M. Ali Aired n’a jamais respecté le cahier des charges, contrairement aux assertions des pouvoirs publics, l’APW de Tizi-Ouzou particulièrement ». « En effet, soutiennent-ils encore, le patron de l’entreprise qui s’est engagé à créer 150 postes de travail en sus des 350 existants, n’a procédé à aucun recrutement. Et pour boucler la boucle, il a décidé d’ester en justice 60 de nos collègues suite à notre action de protestation ».
Avant de se séparer, les grévistes de la laiterie de Draâ Ben Khedda ont rappelé au président du MAK de leur ferme intention d’aller jusqu’au bout de leurs revendications. En ce qui nous concerne, nous avons essayé de nous mettre en contact avec le patron de la laiterie afin de réceptionner sa version sur les faits mais toutes nous nos tentatives dans ce sens ont été vaines.
http://www.tamurt.info/le-president-du-mak-chez-les-grevistes-de-la-laiterie-de-draa-ben-khedda-nous-exigeons-une-commission-de-l-igf-lui-affirmerent-les-travailleurs,2121.html?lang=fr
13/12/2011 - 21:56 mis a jour le 13/12/2011 - 21:56 par Saïd Tissegouine
Le président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Aït-Chebib, s’est rendu aujourd’hui, en début d’après-midi, à la laiterie de Draâ Ben Kheddad dont les machines de production sont à l’arrêt de 66 jours afin de s’imprégner de la situation des grévistes.
Notons d’emblée que les grévistes ont considéré la présence du premier responsable du MAK à leurs côtés a été un embaumement au cœur. Ils ont été très contents de constater que leurs conditions eut intéressé la grande famille politique et militante du MAK. Aussi, M. Bouaziz Aït-Chebib se renseigna fort bien auprès de ses interlocuteurs sur les motivations de leur grève et leurs attentes ainsi que certaines choses demeurées jusqu’à présent occultées.
En effet, le président du MAK apprit que les grévistes exigent une commission de l’inspection générale des finances (IGF) pour faire la lumière sur la vraie situation financière de leur entreprise. En réponse à cette exigence, le premier responsable du MAK leur assura que leur demande « est légitime ». « Et fidèlement à notre politique prônant la justesse et la transparence, continua M. Bouaziz-Aït-Chebib, je puis vous assurer officiellement aujourd’hui de l’appui de la famille du MAK dans votre exigence d’une commission de l’IGF ». A sa remarque sur la non implication jusqu’à maintenant de l’UGTA et de l’Etat dans ce conflit qui a trop duré, et ce, après avoir écouté longuement les grévistes, ceux-ci ont répondu comme un seul homme quant à la justesse de son observation.
Selon la version des grévistes, la laiterie de Draâ ben Khedda a fait en réalité l’objet d’un bradage au profit de son propriétaire actuel, en l’occurrence M. Ali Aired. « En effet, précisent les interlocuteurs du président du MAK, officiellement la laiterie lui a été cédée à un prix de quatre-vingt et un (8I) milliards de centimes. Dans la réalité cependant, il n’a pas payé ce montant puisque l’entreprise avait à son actif au moment de sa liquidation 35 milliards de centimes de stock, I3 milliards de centimes de créances et I8 milliards de dettes ».
Les interlocuteurs de M. Bouaziz Aït-Chebib soutiennent également, et avec véhémence, que « M. Ali Aired n’a jamais respecté le cahier des charges, contrairement aux assertions des pouvoirs publics, l’APW de Tizi-Ouzou particulièrement ». « En effet, soutiennent-ils encore, le patron de l’entreprise qui s’est engagé à créer 150 postes de travail en sus des 350 existants, n’a procédé à aucun recrutement. Et pour boucler la boucle, il a décidé d’ester en justice 60 de nos collègues suite à notre action de protestation ».
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