Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
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mqidec
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Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
La Kahina, de son vrai nom Dihya ou Dahya, symbolise l'âme de la résistance amazighe face aux musulmans. Reine des Aurès, et probablement de religion chrétienne, elle montre un courage remarquable contre l'invasion musulmane, d'autant qu'elle est déjà âgée lors de la lutte. Elle parvient à rassembler les tribus imazighen. Lorsque qu'Hassan Ibn en Nu'man attaque le pays en 697 son armée est écrasée, et les musulmans chassés. Après s'être débarrassé des Byzantins, qui occupent encore une partie de la région, Hassan Ibn en Nu'man livre une guerre systématique aux Imazighen, dévastant le Nord du pays.
En 701, ayant obtenu des renforts du Calife Ibn Marwan, Hassan Ibn en Nu'man reprend tous les territoires perdus. Il finit par vaincre les Imazighen, lors de la dure bataille de Tabarqa, et capture Dihya, qu'il fait décapiter. Cependant, Hassan Ibn en Nu'man n'est pas cruel. Non seulement, il ne fait pas de prisonniers, mais il donne le commandement de ses armées aux deux fils de Dihya, qui se convertissent à l'Islam. Il ne commet pas d'exactions, et fait preuve de bienveillance à l'égard du peuple.
Jamais sans doute un personnage historique n'a fait l'objet de tant d'interprétations. La reine Dihya est en effet plus qu'une reine au comportement exemplaire et héroïque. Elle est un symbole de résistance, et habite l'imaginaire des Imazighen.
Son nom n'est même pas bien établi : elle s'appelait peut-être Dahya, Damya ou Kahia.
Bien des interprétations la concernant ne sont pas sans arrière-pensées idéologiques. Pour les occidentaux, il s'agit d'une reine mythique, comme s'il fallait minimiser son combat. On la dit chrétienne dans le même but, comme si elle présageait de la domination coloniale, alors qu'elle fut au contraire l'exemple du refus de la soumission. Les historiens arabes la surnommèrent Kahina, ce qui veut dire la prophétesse mais aussi péjorativement la devineresse, la sorcière. Ils la déclarèrent de religion juive pour montrer qu'elle était une ennemie de la foi musulmane, ce qu'elle fut effectivement, mais certainement pas en termes religieux. Quant au juifs, ils l'admirèrent, faisant un parallèle avec Déborah, la princesse mythique qui réveille le peuple(1). Les Imazighen eux-mêmes ont sans doute exagéré le personnage, puisqu'on lui prête parfois l'âge, de toute évidence très exagéré, de 127 ans à sa mort !
Dans cette page nous avons voulu avant tout faire la part de la réalité historique si difficile soit-elle à connaître. Dihya est effectivement un exemple de courage hors du commun. Chef politique hors pair, c'était aussi une femme qui su protéger ses enfants.
On ne sait presque rien de son origine. Nous ignorons sa date de naissance. On ne sait pas précisément sa religion. Peut-être fut-elle chrétienne ou juive, mais elle a pu être également animiste(2). Ce qui est certain, c'est qu'elle originaire de la tribu Djawara ou Jeroua donc une tribu Zénata, dont le mode de vie était pastoral et semi-nomade. On ignore comme elle parvint à la royauté. Il semble que son pouvoir lui fut donné par un conseil de tribus, mais il très abusif d'évoquer un sénat amazigh, qui sans doute n'exista pas. Ce conseil reconnut sans doute son intelligence remarquable et la mit à la tête d'une confédération, regroupement de tribus qui était courant face à un péril grave. La légende dit aussi qu'elle était d'une beauté éblouissante. Il est fort probable qu'elle succéda à Kouceila dans la lutte contre les musulmans, et c'est à un âge avancé qu'elle est amenée à lutter contre ces derniers.
A cette époque, une guerre oppose les musulmans, dirigés par Hassan d'Ibn en Nu'man, les chrétiens byzantins, qui tentent de préserver leurs possessions dans cette région, et les Imazighen, habitants des lieux. Ces derniers sont d'abord divisés sur la conduite à tenir. La Reine Dihya parvient à les rassembler, par son pouvoir de conviction et sa grande intelligence pour lutter contre l'invasion musulmane. Le résultat ne se fait pas attendre, puisqu'en 697, sous son commandement, ils écrasent l'armée d'Ibn en Nu'man. Celui-ci doit livrer bataille près de l'Oued Nini, à 16 km d'Aïn al Bayda. Les troupes imazighen font tant de victimes que les Arabes appelèrent le lieu "Nahr Al Bala", ce qui se traduit par "la rivière des souffrances". On dit que la rivière était rouge du sang des combattants arabes. Après cette victoire les Imazighen poursuivent les musulmans, et leur imposent une seconde défaite. Le calife Malik rappelle ses troupes en Tripolitaine (l'actuel nord de la Libye).
Les musulmans décident alors de concentrer leur effort de guerre contre les chrétiens byzantins. En 695, les Byzantins reprennent Carthage aux musulmans. Ils y restent seulement trois ans, avant d'en être définitivement chassés en 698. La même année, Ibn en Nu'man fonde Tunis. En fait, les Byzantins sont obligés de lâcher prise, préoccupés par des tensions au nord de leur empire. La montée en puissance des royaumes chrétiens européens constituent en effet une menace pour eux encore plus grave que l'invasion musulmane.
Le royaume de Dihya reste alors le seul obstacle contre la progression des musulmans à l'ouest et Hassan Ibn en Nu'man reprend l'offensive contre les Imazighen. Conscient de la forte résistance qu'il va rencontrer, il entreprend une conquête systématique du pays. Possédant Carthage et la nouvelle ville de Tunis, il dispose enfin de solides bases arrières. Dihya se trouve alors forcée d'appliquer une politique de terres brûlées. Devant eux, les musulmans ne trouvent qu'un pays détruit. Une partie de la population n'apprécie semble-t-il pas cette politique, encore que ceci ne soit pas historiquement prouvé. Ibn Al Nu'man en tire partie : il obtient des renforts du calife Abd al-Malik en 702. Son armée compte alors probablement plus de 50 000 combattants. Face à une telle force, Dihya n'avait d'autre choix que cette politique désespérée.
Après deux ans de guerre, la bataille finale a lieu en 704, à Tabarqa. Dihya envoie auparavant ses deux fils rejoindre le camp musulman, afin de préserver les intérêts de sa famille. Ceci signifie que, loin de se renier, elle se place au contraire comme un chef de guerre, qui privilégie son combat et se libère ainsi de toute attache familiale. Il est probable qu'elle savait son combat perdu mais loin de plier, elle accepte la mort avec un courage qui force l'admiration.
La bataille de Tabarqa est finalement gagnée par les musulmans, mais ce n'est pas victoire facile pour eux. Les Imazighen, bien que très inférieurs en nombre, opposent une farouche résistance. Finalement, la Reine Dihya est capturée et décapitée au lieu-dit Bïr El Kähina (Le puits de la Kahina). Sa tête est envoyée au calife Malik selon certains, jetée dans le puits selon d'autres(3).
Hassan Ibn en N'uman fait preuve d'un grand respect pour le peuple amazigh après sa victoire. Il ne fait pas de prisonniers et ne commet aucun pillage. Sa grande tolérance en fait d'ailleurs l'un des artisans de l'islamisation des Imazighen.
Les deux fils de Dihya (Ifran et Yezdia) avaient rejoint le camp musulman avant la bataille. Certains auteurs ont vu là une trahison de leur part. C'est à notre avis une erreur, puisqu'il est clairement établi qu'ils rejoignirent le camp adverse sur ordre de Dihya, et qu'ils ne participèrent pas à la bataille de Tabarqa. Ils ne se convertirent à l'Islam et n'obtinrent un commandement militaire qu'ensuite, lorsque Hassan Ibn en N'uman se décida à conquérir le Maroc.
Selon certains auteurs, Dihya avait également un fils adoptif du nom de Khaled, un jeune arabe fait prisonnier lors de la bataille de l'Oued Nini, qu'elle aurait adopté. Même si on ne peut totalement exclure cette adoption, cette thèse nous semble douteuse. On a en effet affirmé qu'elle partagea le lait de son sein entre Khaled et ses deux enfants légitimes, ce qui semble impossible pour une femme âgée. On ne sait d'ailleurs rien sur l'homme qui lui donna ses deux fils (il devait sans doute être de haut rang) mais si on tient compte du fait qu'ils obtinrent un commandement dans l'armée musulmane rapidement, il n'étaient certainement pas de jeunes enfants à la mort de la reine.
Longtemps encore, Dihya et ses fils susciteront des légendes. Ceci est sans doute dû autant à sa détermination de femme, insoumise jusqu'au sacrifice d'elle-même qu'à la protection qu'elle donna jusqu'au bout à ses fils, en mère exemplaire. Symbole des femmes imazighen, elle est aussi le symbole de toute une culture, à l'égal de Massinissa et de Jugurtha.
En 701, ayant obtenu des renforts du Calife Ibn Marwan, Hassan Ibn en Nu'man reprend tous les territoires perdus. Il finit par vaincre les Imazighen, lors de la dure bataille de Tabarqa, et capture Dihya, qu'il fait décapiter. Cependant, Hassan Ibn en Nu'man n'est pas cruel. Non seulement, il ne fait pas de prisonniers, mais il donne le commandement de ses armées aux deux fils de Dihya, qui se convertissent à l'Islam. Il ne commet pas d'exactions, et fait preuve de bienveillance à l'égard du peuple.
Jamais sans doute un personnage historique n'a fait l'objet de tant d'interprétations. La reine Dihya est en effet plus qu'une reine au comportement exemplaire et héroïque. Elle est un symbole de résistance, et habite l'imaginaire des Imazighen.
Son nom n'est même pas bien établi : elle s'appelait peut-être Dahya, Damya ou Kahia.
Bien des interprétations la concernant ne sont pas sans arrière-pensées idéologiques. Pour les occidentaux, il s'agit d'une reine mythique, comme s'il fallait minimiser son combat. On la dit chrétienne dans le même but, comme si elle présageait de la domination coloniale, alors qu'elle fut au contraire l'exemple du refus de la soumission. Les historiens arabes la surnommèrent Kahina, ce qui veut dire la prophétesse mais aussi péjorativement la devineresse, la sorcière. Ils la déclarèrent de religion juive pour montrer qu'elle était une ennemie de la foi musulmane, ce qu'elle fut effectivement, mais certainement pas en termes religieux. Quant au juifs, ils l'admirèrent, faisant un parallèle avec Déborah, la princesse mythique qui réveille le peuple(1). Les Imazighen eux-mêmes ont sans doute exagéré le personnage, puisqu'on lui prête parfois l'âge, de toute évidence très exagéré, de 127 ans à sa mort !
Dans cette page nous avons voulu avant tout faire la part de la réalité historique si difficile soit-elle à connaître. Dihya est effectivement un exemple de courage hors du commun. Chef politique hors pair, c'était aussi une femme qui su protéger ses enfants.
On ne sait presque rien de son origine. Nous ignorons sa date de naissance. On ne sait pas précisément sa religion. Peut-être fut-elle chrétienne ou juive, mais elle a pu être également animiste(2). Ce qui est certain, c'est qu'elle originaire de la tribu Djawara ou Jeroua donc une tribu Zénata, dont le mode de vie était pastoral et semi-nomade. On ignore comme elle parvint à la royauté. Il semble que son pouvoir lui fut donné par un conseil de tribus, mais il très abusif d'évoquer un sénat amazigh, qui sans doute n'exista pas. Ce conseil reconnut sans doute son intelligence remarquable et la mit à la tête d'une confédération, regroupement de tribus qui était courant face à un péril grave. La légende dit aussi qu'elle était d'une beauté éblouissante. Il est fort probable qu'elle succéda à Kouceila dans la lutte contre les musulmans, et c'est à un âge avancé qu'elle est amenée à lutter contre ces derniers.
A cette époque, une guerre oppose les musulmans, dirigés par Hassan d'Ibn en Nu'man, les chrétiens byzantins, qui tentent de préserver leurs possessions dans cette région, et les Imazighen, habitants des lieux. Ces derniers sont d'abord divisés sur la conduite à tenir. La Reine Dihya parvient à les rassembler, par son pouvoir de conviction et sa grande intelligence pour lutter contre l'invasion musulmane. Le résultat ne se fait pas attendre, puisqu'en 697, sous son commandement, ils écrasent l'armée d'Ibn en Nu'man. Celui-ci doit livrer bataille près de l'Oued Nini, à 16 km d'Aïn al Bayda. Les troupes imazighen font tant de victimes que les Arabes appelèrent le lieu "Nahr Al Bala", ce qui se traduit par "la rivière des souffrances". On dit que la rivière était rouge du sang des combattants arabes. Après cette victoire les Imazighen poursuivent les musulmans, et leur imposent une seconde défaite. Le calife Malik rappelle ses troupes en Tripolitaine (l'actuel nord de la Libye).
Les musulmans décident alors de concentrer leur effort de guerre contre les chrétiens byzantins. En 695, les Byzantins reprennent Carthage aux musulmans. Ils y restent seulement trois ans, avant d'en être définitivement chassés en 698. La même année, Ibn en Nu'man fonde Tunis. En fait, les Byzantins sont obligés de lâcher prise, préoccupés par des tensions au nord de leur empire. La montée en puissance des royaumes chrétiens européens constituent en effet une menace pour eux encore plus grave que l'invasion musulmane.
Le royaume de Dihya reste alors le seul obstacle contre la progression des musulmans à l'ouest et Hassan Ibn en Nu'man reprend l'offensive contre les Imazighen. Conscient de la forte résistance qu'il va rencontrer, il entreprend une conquête systématique du pays. Possédant Carthage et la nouvelle ville de Tunis, il dispose enfin de solides bases arrières. Dihya se trouve alors forcée d'appliquer une politique de terres brûlées. Devant eux, les musulmans ne trouvent qu'un pays détruit. Une partie de la population n'apprécie semble-t-il pas cette politique, encore que ceci ne soit pas historiquement prouvé. Ibn Al Nu'man en tire partie : il obtient des renforts du calife Abd al-Malik en 702. Son armée compte alors probablement plus de 50 000 combattants. Face à une telle force, Dihya n'avait d'autre choix que cette politique désespérée.
Après deux ans de guerre, la bataille finale a lieu en 704, à Tabarqa. Dihya envoie auparavant ses deux fils rejoindre le camp musulman, afin de préserver les intérêts de sa famille. Ceci signifie que, loin de se renier, elle se place au contraire comme un chef de guerre, qui privilégie son combat et se libère ainsi de toute attache familiale. Il est probable qu'elle savait son combat perdu mais loin de plier, elle accepte la mort avec un courage qui force l'admiration.
La bataille de Tabarqa est finalement gagnée par les musulmans, mais ce n'est pas victoire facile pour eux. Les Imazighen, bien que très inférieurs en nombre, opposent une farouche résistance. Finalement, la Reine Dihya est capturée et décapitée au lieu-dit Bïr El Kähina (Le puits de la Kahina). Sa tête est envoyée au calife Malik selon certains, jetée dans le puits selon d'autres(3).
Hassan Ibn en N'uman fait preuve d'un grand respect pour le peuple amazigh après sa victoire. Il ne fait pas de prisonniers et ne commet aucun pillage. Sa grande tolérance en fait d'ailleurs l'un des artisans de l'islamisation des Imazighen.
Les deux fils de Dihya (Ifran et Yezdia) avaient rejoint le camp musulman avant la bataille. Certains auteurs ont vu là une trahison de leur part. C'est à notre avis une erreur, puisqu'il est clairement établi qu'ils rejoignirent le camp adverse sur ordre de Dihya, et qu'ils ne participèrent pas à la bataille de Tabarqa. Ils ne se convertirent à l'Islam et n'obtinrent un commandement militaire qu'ensuite, lorsque Hassan Ibn en N'uman se décida à conquérir le Maroc.
Selon certains auteurs, Dihya avait également un fils adoptif du nom de Khaled, un jeune arabe fait prisonnier lors de la bataille de l'Oued Nini, qu'elle aurait adopté. Même si on ne peut totalement exclure cette adoption, cette thèse nous semble douteuse. On a en effet affirmé qu'elle partagea le lait de son sein entre Khaled et ses deux enfants légitimes, ce qui semble impossible pour une femme âgée. On ne sait d'ailleurs rien sur l'homme qui lui donna ses deux fils (il devait sans doute être de haut rang) mais si on tient compte du fait qu'ils obtinrent un commandement dans l'armée musulmane rapidement, il n'étaient certainement pas de jeunes enfants à la mort de la reine.
Longtemps encore, Dihya et ses fils susciteront des légendes. Ceci est sans doute dû autant à sa détermination de femme, insoumise jusqu'au sacrifice d'elle-même qu'à la protection qu'elle donna jusqu'au bout à ses fils, en mère exemplaire. Symbole des femmes imazighen, elle est aussi le symbole de toute une culture, à l'égal de Massinissa et de Jugurtha.
you and me- Nombre de messages : 2902
Date d'inscription : 29/04/2008
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
dihya est la premiere reine amazigh dans l'histoire qui as combatue contre les arabes et leurs ideologie bathiste
merci massider pour ses informations
merci massider pour ses informations
mqidec- Nombre de messages : 22
Date d'inscription : 23/07/2008
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
ya mquidec kahina a organisé les différents printemps berberes ,contre la guerre du vietnam,pour la protection des kurdes quinés par saddam etc,etc,etc.....etc!arrete de dire des conneries!le baathisme date des années 1920,kahina c'est du 7iéme siecle ne mélange pas les choses;si tu veux parler pour frimer ;alors c'est simple raconte nous une belle blague tu destresserai c'est promis ;parole de lmoussévhamqidec a écrit:dihya est la premiere reine amazigh dans l'histoire qui as combatue contre les arabes et leurs ideologie bathiste
merci massider pour ses informations
L'moussévha- Nombre de messages : 243
Localisation : entre ciel et terre
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
un lapsus, c'est tout à l'mousivha, il ne faut pas grandir les choses.
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
je n'agrandis pas les choses(...on ne dit pas grandir les choses.).mais il faut pas accepter n'importe quoi méme "lapsussique",enfin c'est ma maniere d'apprécier les choses.asmaali a écrit:un lapsus, c'est tout à l'mousivha, il ne faut pas grandir les choses.
L'moussévha- Nombre de messages : 243
Localisation : entre ciel et terre
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
oui je sait qu'on dit agrandir.
sinon vous savez bien que Dihia (Kahina)[b] que derrière l'islam, il y a le baathisme.
sinon vous savez bien que Dihia (Kahina)[b] que derrière l'islam, il y a le baathisme.
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
NON ! le mouvement baathiste est l'oeuvre d'un chretien michel aflak(année 1940);qui n'a rien a voir avec les religion.lis ce qui suis tu ameliorera tes connaissance sur ce mouvement:asmaali a écrit:oui je sait qu'on dit agrandir.
sinon vous savez bien que Dihia (Kahina)[b] que derrière l'islam, il y a le baathisme.
"Le Baath (Renaissance en arabe) est le parti politique au pouvoir en Irak et Syrie depuis les années 1960.
Le mouvement baathiste a été créé à Damas dans les années 40 par le chrétien Michel Aflak et le musulman sunnite Salah Al Din Bitar. En 1953, ce mouvement prend le nom de Parti baath Arabe Socialiste. Il atteint son apogée dans les années 60, et devient l'une des principales expressions du nationalisme arabe révolutionnaire.
L'unité arabe est au centre de la doctrine du baath et prime sur tout autre objectif. Selon son fondateur, Michel Aflak, les peuples arabes forment une seule nation aspirant à constituter un Etat et à jouer un rôle spécial dans le monde. De sensibilité laïque, il admet cependant le rôle que l'Islam a joué dans l'arabisme et appelle au socialisme. Le baath se prononce, du moins dans les années 50, en faveur d'une démocratie pluraliste et d'élections libres. Enfin, la question palestinienne, si elle le préoccupe, est loin de constituer le point central de son idéologie.
Le baath se manifeste très tôt dans la vie politique de la Syrie où militaires et civils se succèdent au pouvoir après l'indépendance. Une mutation se produit dans l'idéologie et l'organisation du parti à la suite de périodes de clandestinité successives. Il multiplie les attaques contre la démocratie libérale alors que les militaires jouent un rôle accru dans l'appareil; les revendications à caractère socialiste s'affirment.
Mais le tournant dans l'histoire du parti date de 1958 et de la constitution de la République Arabe Unie (RAU) entre l'Egypte et la Syrie. Le baath, qui partage les analyses de Nasser sur la politique arabe et internationale, accepte de dissoudre sa section syrienne. L'échec de la RAU en septembre 1961 provoque une longue crise interne. Celle-ci s'accentue alors même que le parti accède au pouvoir en Irak en février 1963 et en Syrie en mars de la même année.
L'échec de la RAU amène surtout certains cadres à remettre en cause le dogme de l'unité arabe. En Syrie, ceux qu'on appelle les "régionalistes" - dont faisait partie le chef de l'Etat syrien Hafez El Assad - (par opposition aux "nationalistes", favorables à un dessein arabe), affirment progressivement leur domination à partir de la prise de pouvoir par le baath en 1963. Les fondateurs du parti, dont Michel Aflak, sont contraints à l'exil.
Deux directions panarabes - avec chacune ses sections régionales - se mettent en place : l'une à Damas, l'autre à Bagdad où Michel Aflak s'est réfugié, après la prise de pouvoir par le baath - avec la participation de Saddam Hussein - en juillet 1968. Les deux partis se transforment alors en instrument des politiques d'Etat. L'annexion du Koweit par l'Irak en août 1990 "comme une étape de l'unification arabe" est une illustration de cette transformation.
Paradoxalement, c'est une fois arrivé au faîte du pouvoir - avec la direction de deux grands Etats arabes - que le baathisme a entamé son déclin comme idéologie. Le baathisme imprime pourtant une marque spécifique en politique intérieure - avec l'application de mesures socialistes et une certaine laïcité. "
Source : MEDEA (Institut européen de Recherche sur la Coopération Méditerranéenne et Euro-Arabe)
(août 1990)
L'moussévha- Nombre de messages : 243
Localisation : entre ciel et terre
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
merçi lmoussévha tu a éclairé ma lanterne;moi qui croyait que le baathisme c'était le F.I.S de l'orient,j'était vraiment complétement a coté!
amchoum- Nombre de messages : 79
Age : 66
Localisation : les abysses
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
merci L'moussévha pour ces éclaircissements.
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
Atmane Saâdi déclare kofr la statue de la Kahina à Khenchela
L’impasse intellectuelle des “mandarins”
L’impasse intellectuelle des “mandarins”
Les combats d’arrière-garde semblent reprendre du poil de la bête au moment où toutes les données -défis économiques et culturels du pays et mondialisation des échanges- militent en faveur d’une Algérie dégagée de ses complexes d’ancienne colonie et débarrassée de toutes les pesanteurs idéologiques et rentières qui ont mis à mal ses potentialités et ses énergies créatrices.
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
Atmane Saâdi déclare kofr la statue de la Kahina à Khenchela
L’impasse intellectuelle des “mandarins’’
Les combats d’arrière-garde semblent reprendre du poil de la bête au moment où toutes les données -défis économiques et culturels du pays et mondialisation des échanges- militent en faveur d’une Algérie dégagée de ses complexes d’ancienne colonie et débarrassée de toutes les pesanteurs idéologiques et rentières qui ont mis à mal ses potentialités et ses énergies créatrices.
Les agitateurs de tous bords semblent, du moins pour une grande partie d’entre eux, mus par une lecture hâtive de ce qui s’apparenterait à des tergiversations de la part du pouvoir politique dans le domaine des valeurs idéologiques et symboliques.
En effet, un certain flottement dans la mise en exécution du nouveau week-end a poussé certains cercles à s’enhardir de façon à vouloir remettre en cause une décision du gouvernement ou, du moins, à la vider de sa substance. Il en est ainsi du secteur de l’Éducation qui semble s’acheminer sérieusement vers l’élimination de la matinée du vendredi dans son calendrier scolaire. Personne parmi les pédagogues ou les responsables sensés ne croit à la solution décidée par le ministère de tutelle consistant à allonger l’année scolaire jusqu’au 4 juillet.
Sur un autre plan, les sorties de certains gérontocrates de salon, nourris depuis toujours à la mamelle de la rente, ne sauraient détourner l’attention des nouvelles générations sur la véritable histoire du pays, celle qui crée d’heureuses et fécondes passerelles entre le 1er novembre, le congrès de la Soummam et la construction d’un État et d’une société modernes.
L’histoire est une autre fois convoquée par ces enfants gâtés de la République pour qu’elle soit injuriée, molestée, froissée et humiliée.
Dans le quotidien El Khabar du 14 août dernier, Athmane Saâdi, président de l’«association de défense de la langue arabe», se fend d’une chronique qui n’a rien d’humoristique ni de savant.
Il est simplement si effarouché par la statue de la Kahina, érigée pendant les années 1990, à Baghaï (Khenchela), qu'il déclare cet acte comme “kofr” (renégat, apostasie). «La Kahena est morte en combattant l’Islam et les Musulmans. Elle a combattu l’entrée de l’Islam dans les Aurès», écrit-il. Au moment où les nations avancent vers le dialogue des civilisations, des cultures et des religions-avec une contribution d’une élite éclairée de notre pays- la frange la plus revancharde et la plus haineuse, parce que la plus inculte aussi, d’une pseudo-élite panarabiste et intégriste voudrait nous faire vivre des moments d’inquisition qui n’ont eu lieu ni en Égypte qui célèbre ses Pharaons, ni en Irak où l’on glorifie Hammourabi, ni en Syrie où l’on est fier de Palmyre. Il faut dire que ces actes et gestes de provocation se multiplient au fur et à mesure que la frange conservatrice et les cercles intégristes sont acculés par les avancées d’une Algérie qui se reconnaît dans une modernité assumée au même titre que ses valeurs d’authenticité. Le reflux des arabo-baâthistes pendant ces dernières années a été une simple tactique dictée par une conjoncture nationale et internationale qui ne leur était pas favorable. La prise de conscience de la communauté internationale du danger terroriste et l’ouverture de l’Algérie sur la culture et l’économie mondiales n’agréent visiblement pas aux porteurs d’idées figées et étriquées qui se recrutent dans les franges les plus conservatrices et les plus rentières d’une classe qui s’est autoproclamée “intellectuelle’’ et qui se veut le tuteur indétrônable du peuple. Ils sont sans doute plus à plaindre qu’à être blâmés tant ils baignent dans un onirisme qui a pour substrat la sève délétère du parti unique issue de l’ère de la “glaciation’’. Dans une Algérie où des individus se proclament écrivains, intellectuels et même penseurs sans crainte d’être dérangés ou confondus par de véritables valeurs sûres exerçant dans ces domaines, les efforts à déployer pour rattraper nos retards sur le plan de l’éducation et de la culture sont tout simplement titanesques. Que l’on continue à croire en 2009- avec tout le sérieux affiché par l’auteur de la fetwa contre la statue de la Kahina- que la culture algérienne et l’identité nationale devraient être protégées par des oukases ou des édits, et cela dans un esprit d’exclusion de toute diversité, qu’elle soit nationale ou universelle, voilà un syndrome d’une impasse historique et d’une aporie indépassable qui condamnent ces exaltés et illuminés à un profond et définitif anonymat.
Amar Naït Messaoud
iguerifri@yahoo.fr
L’impasse intellectuelle des “mandarins’’
Les combats d’arrière-garde semblent reprendre du poil de la bête au moment où toutes les données -défis économiques et culturels du pays et mondialisation des échanges- militent en faveur d’une Algérie dégagée de ses complexes d’ancienne colonie et débarrassée de toutes les pesanteurs idéologiques et rentières qui ont mis à mal ses potentialités et ses énergies créatrices.
Les agitateurs de tous bords semblent, du moins pour une grande partie d’entre eux, mus par une lecture hâtive de ce qui s’apparenterait à des tergiversations de la part du pouvoir politique dans le domaine des valeurs idéologiques et symboliques.
En effet, un certain flottement dans la mise en exécution du nouveau week-end a poussé certains cercles à s’enhardir de façon à vouloir remettre en cause une décision du gouvernement ou, du moins, à la vider de sa substance. Il en est ainsi du secteur de l’Éducation qui semble s’acheminer sérieusement vers l’élimination de la matinée du vendredi dans son calendrier scolaire. Personne parmi les pédagogues ou les responsables sensés ne croit à la solution décidée par le ministère de tutelle consistant à allonger l’année scolaire jusqu’au 4 juillet.
Sur un autre plan, les sorties de certains gérontocrates de salon, nourris depuis toujours à la mamelle de la rente, ne sauraient détourner l’attention des nouvelles générations sur la véritable histoire du pays, celle qui crée d’heureuses et fécondes passerelles entre le 1er novembre, le congrès de la Soummam et la construction d’un État et d’une société modernes.
L’histoire est une autre fois convoquée par ces enfants gâtés de la République pour qu’elle soit injuriée, molestée, froissée et humiliée.
Dans le quotidien El Khabar du 14 août dernier, Athmane Saâdi, président de l’«association de défense de la langue arabe», se fend d’une chronique qui n’a rien d’humoristique ni de savant.
Il est simplement si effarouché par la statue de la Kahina, érigée pendant les années 1990, à Baghaï (Khenchela), qu'il déclare cet acte comme “kofr” (renégat, apostasie). «La Kahena est morte en combattant l’Islam et les Musulmans. Elle a combattu l’entrée de l’Islam dans les Aurès», écrit-il. Au moment où les nations avancent vers le dialogue des civilisations, des cultures et des religions-avec une contribution d’une élite éclairée de notre pays- la frange la plus revancharde et la plus haineuse, parce que la plus inculte aussi, d’une pseudo-élite panarabiste et intégriste voudrait nous faire vivre des moments d’inquisition qui n’ont eu lieu ni en Égypte qui célèbre ses Pharaons, ni en Irak où l’on glorifie Hammourabi, ni en Syrie où l’on est fier de Palmyre. Il faut dire que ces actes et gestes de provocation se multiplient au fur et à mesure que la frange conservatrice et les cercles intégristes sont acculés par les avancées d’une Algérie qui se reconnaît dans une modernité assumée au même titre que ses valeurs d’authenticité. Le reflux des arabo-baâthistes pendant ces dernières années a été une simple tactique dictée par une conjoncture nationale et internationale qui ne leur était pas favorable. La prise de conscience de la communauté internationale du danger terroriste et l’ouverture de l’Algérie sur la culture et l’économie mondiales n’agréent visiblement pas aux porteurs d’idées figées et étriquées qui se recrutent dans les franges les plus conservatrices et les plus rentières d’une classe qui s’est autoproclamée “intellectuelle’’ et qui se veut le tuteur indétrônable du peuple. Ils sont sans doute plus à plaindre qu’à être blâmés tant ils baignent dans un onirisme qui a pour substrat la sève délétère du parti unique issue de l’ère de la “glaciation’’. Dans une Algérie où des individus se proclament écrivains, intellectuels et même penseurs sans crainte d’être dérangés ou confondus par de véritables valeurs sûres exerçant dans ces domaines, les efforts à déployer pour rattraper nos retards sur le plan de l’éducation et de la culture sont tout simplement titanesques. Que l’on continue à croire en 2009- avec tout le sérieux affiché par l’auteur de la fetwa contre la statue de la Kahina- que la culture algérienne et l’identité nationale devraient être protégées par des oukases ou des édits, et cela dans un esprit d’exclusion de toute diversité, qu’elle soit nationale ou universelle, voilà un syndrome d’une impasse historique et d’une aporie indépassable qui condamnent ces exaltés et illuminés à un profond et définitif anonymat.
Amar Naït Messaoud
iguerifri@yahoo.fr
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Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
La tombe de la Kahina arabisée !
Kahena (ou Kahina), de son vrai nom Dihya est, , avec Koceila, la principale figure de la résistance berbère à l’avancée des troupes musulmanes entre 695 à 705. À l’aube de l’arrivée des arabes en Afrique du Nord, l’unité politique et administrative de la Berbérie Orientale et Centrale était en grande partie réalisée par Koceila mais celui-ci décède en 688 et Dihya devient la seule chef berbère restante pour organiser la lutte.
Visiter la tombe de la Kahina a toujours été notre rêve. Nous nous sommes renseigné auprès des militants de la cause amazighe pour connaître le lieu où est enterré notre reine. Leurs réponses étaient trop vagues. Elle est enterrée en territoire chaoui. Mais où exactement ? Le territoire chaoui est large ? A Oum El Bouagahi, Batna, Khenchla, Guelma… ? Où exactement ? Cette fameuse question taraudait notre esprit ! Un hasard a voulu que l’on rencontre, à Bgayet, un militant de la cause Amazighe originaire de Batna. Nous avons, bien sûr, commencé notre discussion par le combat identitaire. Notre joie était au top au moment de connaitre enfin l’adresse exacte de la tombe de notre reine. Kahina est enterrée à Baghai, département de Khenchla. Depuis ce jour, notre souhait était de visiter Baghai.
Le jour est finalement venu pour exaucer notre grand souhait. Une fois à Baghai, nous avons été surpris et déçu de découvrir que « Ksar El Kahina » était abandonné par les autorités. Nous n’avons pas pu y accéder et nous n’avons trouvé personne pour nous orienter… Notre plus grande déception etait l’absence totale d’écriture Amazighe. Pis encore… d’aucun symbole berbère. En Algérie, le pouvoir arabo-islamiste s’efforce d’arabiser même les tombes !
Nous lançons un appel, à tous les imazighen, et surtout aux associations qui militent pour la réhabilitation du patrimoine Amazigh à organiser des excursions à Baghai et rendre la tombe de la Kahina un véritable lieu de pèlerinage pour tous les berbères du monde.
Aweqas Zaouche
Kahena (ou Kahina), de son vrai nom Dihya est, , avec Koceila, la principale figure de la résistance berbère à l’avancée des troupes musulmanes entre 695 à 705. À l’aube de l’arrivée des arabes en Afrique du Nord, l’unité politique et administrative de la Berbérie Orientale et Centrale était en grande partie réalisée par Koceila mais celui-ci décède en 688 et Dihya devient la seule chef berbère restante pour organiser la lutte.
Visiter la tombe de la Kahina a toujours été notre rêve. Nous nous sommes renseigné auprès des militants de la cause amazighe pour connaître le lieu où est enterré notre reine. Leurs réponses étaient trop vagues. Elle est enterrée en territoire chaoui. Mais où exactement ? Le territoire chaoui est large ? A Oum El Bouagahi, Batna, Khenchla, Guelma… ? Où exactement ? Cette fameuse question taraudait notre esprit ! Un hasard a voulu que l’on rencontre, à Bgayet, un militant de la cause Amazighe originaire de Batna. Nous avons, bien sûr, commencé notre discussion par le combat identitaire. Notre joie était au top au moment de connaitre enfin l’adresse exacte de la tombe de notre reine. Kahina est enterrée à Baghai, département de Khenchla. Depuis ce jour, notre souhait était de visiter Baghai.
Le jour est finalement venu pour exaucer notre grand souhait. Une fois à Baghai, nous avons été surpris et déçu de découvrir que « Ksar El Kahina » était abandonné par les autorités. Nous n’avons pas pu y accéder et nous n’avons trouvé personne pour nous orienter… Notre plus grande déception etait l’absence totale d’écriture Amazighe. Pis encore… d’aucun symbole berbère. En Algérie, le pouvoir arabo-islamiste s’efforce d’arabiser même les tombes !
Nous lançons un appel, à tous les imazighen, et surtout aux associations qui militent pour la réhabilitation du patrimoine Amazigh à organiser des excursions à Baghai et rendre la tombe de la Kahina un véritable lieu de pèlerinage pour tous les berbères du monde.
Aweqas Zaouche
Zhafit- Admin
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Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Histoire d'une grande reine Amazighe : Dihia (Kahina)
lire commentaires:
http://www.kabyle.com/archives/spip.php?article12188
http://www.kabyle.com/archives/spip.php?article12188
Zhafit- Admin
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