Aokas Affaire de l’arrêté de démolition d’une clôture à Aït Aïssa: La version du mis en cause
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Aokas Affaire de l’arrêté de démolition d’une clôture à Aït Aïssa: La version du mis en cause
Aokas Affaire de l’arrêté de démolition d’une clôture à Aït Aïssa
La version du mis en cause
Voulant apporter des précisions suite aux accusations portées à son encontre par des citoyens d’Aït Aïssa, comme rapporté dans l’article “Aokas - Les habitants d’Aït Aïssa assiègent la daïra” (voir édition du 5 décembre), le concerné par l’arrêté de démolition s’est déplacé à notre bureau pour nous faire part de sa version. Le mis en cause nie d’emblée avoir empiété sur la chaussée ni l’avoir rétrécie, avouant plutôt que ce n’est qu’à cet endroit qu’elle est le plus large possible. Il dira que la décision d’érection d’une clôture en dur est motivée par la destruction par le feu de l’ancienne clôture en bois. Celui-ci rajoutera que même s’il ne se sentait pas concerné par une quelconque autorisation ni permis conformément à l’article 5 de la loi 90-29 du 1er décembre 1990, par civilité, il avait demandé une autorisation, qui lui fut accordée par le président de l’APC, lequel n’hésitera pas à lui faire, quelque temps plus tard, une mise en demeure qu’il dira avoir faite sous pression, selon toujours le concerné. C’est ainsi que ce dernier informera le chef de daïra qui diligentera une enquête pour conclure que les travaux n’affectent en rien la circulation aussi bien des personnes que des véhicules. Le mis en cause se targuera plutôt d’avoir laissé une bande d’un mètre et demi d’espace de sa propre propriété pour servir de trottoir à tous les usagers. Trois jours après la mise en demeure, le maire lui notifiera un arrêté de démolition par anticipation d’une clôture non encore édifiée qu’il décidera d’exécuter le jeudi passé en présence d’un groupe de citoyens. Devant “cet acharnement et abus de pouvoir”, le mis en cause décidera de saisir la justice. Il est utile de rappeler que cette affaire remonte à dimanche dernier quand des citoyens de la localité d’Aït Aïssa ont assiégé la daïra d’Aokas pour protester contre la décision du chef de daïra d’annuler l’arrêté de démolition d’une clôture que des citoyens déclarent construite illicitement. D’ailleurs, juste après la fête religieuse de l’Achoura, c’est-à -dire le surlendemain, mardi en l’occurrence, ils sont revenus à la charge en fermant pour la deuxième journée le siège de la daïra.
A. Gana
http://www.depechedekabylie.com/evenement/102880-la-version-du-mis-en-cause.html
La version du mis en cause
Voulant apporter des précisions suite aux accusations portées à son encontre par des citoyens d’Aït Aïssa, comme rapporté dans l’article “Aokas - Les habitants d’Aït Aïssa assiègent la daïra” (voir édition du 5 décembre), le concerné par l’arrêté de démolition s’est déplacé à notre bureau pour nous faire part de sa version. Le mis en cause nie d’emblée avoir empiété sur la chaussée ni l’avoir rétrécie, avouant plutôt que ce n’est qu’à cet endroit qu’elle est le plus large possible. Il dira que la décision d’érection d’une clôture en dur est motivée par la destruction par le feu de l’ancienne clôture en bois. Celui-ci rajoutera que même s’il ne se sentait pas concerné par une quelconque autorisation ni permis conformément à l’article 5 de la loi 90-29 du 1er décembre 1990, par civilité, il avait demandé une autorisation, qui lui fut accordée par le président de l’APC, lequel n’hésitera pas à lui faire, quelque temps plus tard, une mise en demeure qu’il dira avoir faite sous pression, selon toujours le concerné. C’est ainsi que ce dernier informera le chef de daïra qui diligentera une enquête pour conclure que les travaux n’affectent en rien la circulation aussi bien des personnes que des véhicules. Le mis en cause se targuera plutôt d’avoir laissé une bande d’un mètre et demi d’espace de sa propre propriété pour servir de trottoir à tous les usagers. Trois jours après la mise en demeure, le maire lui notifiera un arrêté de démolition par anticipation d’une clôture non encore édifiée qu’il décidera d’exécuter le jeudi passé en présence d’un groupe de citoyens. Devant “cet acharnement et abus de pouvoir”, le mis en cause décidera de saisir la justice. Il est utile de rappeler que cette affaire remonte à dimanche dernier quand des citoyens de la localité d’Aït Aïssa ont assiégé la daïra d’Aokas pour protester contre la décision du chef de daïra d’annuler l’arrêté de démolition d’une clôture que des citoyens déclarent construite illicitement. D’ailleurs, juste après la fête religieuse de l’Achoura, c’est-à -dire le surlendemain, mardi en l’occurrence, ils sont revenus à la charge en fermant pour la deuxième journée le siège de la daïra.
A. Gana
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Date d'inscription : 09/07/2008
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