BÉJAÏA:Début de réalisation de 3 000 places pédagogiques à l'université

BÉJAÏA
Début de réalisation de 3 000 places pédagogiques à l'université

Un programme portant sur la réalisation de 3 000 places pédagogiques et d'une résidence de 1 000 lits à l'université de Béjaïa a débuté, ce dimanche, avec comme objectif sa livraison intégrale avant la prochaine rentrée universitaire, a-t-on constaté.

Réparti à travers les deux campus universitaires de Béjaïa (Targa- Ouzemmour et Aboudaou) et le site de Berchiche à El-kseur, à 25 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya, qui s'affirme désormais comme le 3e pôle universitaire de la wilaya, ce programme a été lancé après que le gouvernement eut donné une dérogation spéciale à la wilaya, pour passer des marchés de gré à gré avec les entreprises de réalisation et hâter en conséquence sa concrétisation, a confié le wali. «Cela nous a permis de recruter des entreprises performantes et sur lesquelles nous comptons beaucoup pour livrer les chantiers avant la rentrée prochaine. Nous avons gagné sur les délais 5 à 6 mois», a-t-il souligné, mettant surtout en relief «les longues procédures évitée en conséquence». Ce programme, décidé sous le signe de l'urgence et avec l'objectif, d'alléger les pressions pressenties pour la prochaine rentrée, a été en fait défalqué d'un autre programme de 6.000 places initialement destiné à un 4e campus, envisagé dans la ville d'Amizour et dont le lancement est prévu avant la fin du mois en cours. «On a pris 2 000 places à Amizour, qu'on a réparties à travers les deux campus de Béjaïa», a expliqué le recteur, Djoudi Mérabet, qui a souligné toutefois, que ce nouveau campus, destiné a accueillir la faculté de droit, recevra son lot intégral d'équipements, estimé à 8 000 places pédagogiques et 5 000 lits. L'université de Béjaïa, confrontée à un grand déficit en structures pédagogiques, a bénéficié, vu l'urgence, d'un programme global de 12 000 places à réaliser pour les deux rentrées prochaines (2012-2013 et 2013-2014) espérant ainsi tempérer un tant soit peu le poids de la pression des effectifs. Mais à l'évidence, d'aucuns soulignent que c'est la rentrée 2012-2013 qui pose le plus d'inquiétude. «On va opérer deux rentrées en une», a déclaré Mérabet, qui a expliqué cette ambivalence par, d'une part, l'accueil ordinaire des nouveaux flux de la session 2012 du baccalauréat, et, d'autre part, par la réorientation vers Béjaïa de tous les nouveaux bacheliers de la wilaya inscrits actuellement en 1ère année aux universités de Sétif et Jijel. Faute de structures et de places pédagogiques à Béjaïa, quelques filières d'enseignement en première année, notamment la littérature arabe, l’économie et les sciences sociales, ont dû être gelées et leurs candidats transférés et repartis à travers les universités des wilayas limitrophes.