Amer Bensidhoume: Un Kabyle révolutionne le moteur
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Amer Bensidhoume: Un Kabyle révolutionne le moteur
Il s’appelle Amer Bensidhoume. Il est originaire d’Ath-Messlaïne (Aïn-El-Hammam). C’est donc un Kabyle jusqu’au bout du poil. M. Amer Bebnsidhoume est versé dans la recherche technologique industrielle depuis la fin de la décennie I970. Aujourd’hui, l’homme est à sa 5ème invention.
04/11/2011 - 01:00 mis a jour le 03/11/2011 - 23:56 par Saïd Tissegouine
Rencontré hier à la salle Saïd Tazrout de la Nouvelle-Ville Tizi Wezzu (Tizi-Ouzou) à l’occasion de la foire industrielle qui se tient du 30 octobre au 03 novembre 2011 et laquelle est organisée par la Direction de l’Industrie de la Petite et Moyenne Entreprise (PME) et de la Promotion Industrielle de la Wilaya de Tizi-Ouzou, et ce, sous le haut patronage du ministère de tutelle.
La dernière invention de M. Amer Bensidhoume est un moteur sans bielles et huit cylindres. Les connaisseurs reconnaîtront que c’est une véritable révolution du moteur connu jusque-là. Cette pièce maîtresse des appareils et engins dits « motorisés » est mise au point et présentée sous format ci-après : 40 centimètres (cm) de hauteur, 56 cm de longueur et 26 cm de largeur. Le vilebrequin est à huit cylindres de moins de 20 cm. Le poids total du moteur ne dépasse pas 70 kilogrammes. La hauteur d’un moteur d’un camion connu jusque-là, selon M. Bensidhoume est d’un mètre et pèse jusqu’à 300 kilogrammes.
L’objectif de l’auteur de cette invention révolutionnaire est de mettre sur pied un atelier à Tizi-Ouzou. « Pour cela, nous dit-il, je cherche des partenaires nationaux ou étrangers ». Les capitaux d’investissements sont estimés à vingt (20) milliards de centimes. M. Bensidhoume estime que son moteur s’adaptera, en sus des voitures légères, camions, petits et grands tonnages, ainsi que les engins des travaux publics mais aussi aux drones. Un drone est un avion volant avec le moyen d’un téléguidage, c’est-à-dire sans pilote à son bord. Donc, les avionneurs, notamment ceux de l’outre-Atlantique, pourront trouver leur compte avec l’invention de M. Bensidhoume. Celui-ci a marqué sa présence dans de nombreuses manifestations industrielles et technologiques organisées en Europe. Sa dernière participation remonte au mois d’octobre dernier laquelle e eu lieu à Joncquières dans le Vaucluse (France). Un titre officiel de reconnaissance lui a été remis par l’autorité compétente.
Cependant, le facteur temporel ne joue pas en faveur de M. Bensidhoume. En effet, jusqu’à présent, ses différentes inventions sont protégées par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) mais dorénavant ce ne sera pas évident d’office. En effet, la protection des inventions par l’OMPI ne se fait pas gratuitement mais contre paiement d’une certaine somme d’argent. « Au début, nous confie, M. Bensidhoume, je me suis acquitté d’une somme de I00.000 DA vis-à-vis de l’OMPI mais à fur et à mesure que le temps passe, les coûts deviennent plus élevés ». Donc à l’avenir, les droits de l’OMPI pour assurer la protection des œuvres de l’inventeur kabyle pourraient atteindre des montants faramineux. C’est pourquoi le brevetage définitif et la fabrication par séries des moteurs nécessitent l’urgence.
Le hasard fait bien des choses, nous dit-on. Cette citation sied à merveille au cas de M. Amer Bensidhoume car itinéraire est bel et bien atypique. En effet, l’homme originaire d’Ath-Messlaïne est historien de formation. Celle-ci était reçue dans la langue d’Abou Naouas. Nous sommes alors en I976. Le régime de Boumediène insistait sur l’arabisation. Dans les écoles, dans les administrations, dans les usines et même dans les fermes agricoles, l’apprentissage de l’arabe était souhaité si ce n’est pas exigé. Et pour arrondir ses fins de mois, le jeune historien dont la maîtrise de la langue arabe est impeccable se rapproche de d’une fonderie oranaise laquelle se trouvait proche de son lieu professionnel et de résidence. Et dès le premier contact avec des outils forgés et usinés, le jeune historien en tombe éperdument amoureux. Après son cours de langue arabe aux travailleurs, il troque son costume de professeur contre la blouse de l’ouvrier apprenti de l’atelier de fonderie. Deux plus tard, le voilà un professionnel de l’industrie. Sa curiosité d’intellectuel l’oblige à s’intéresser à la recherche constante. Et au début de la décennie I980, les fruits de ses recherches sont proposés et mis en exploitation dans les ateliers et fabriques nationaux. Aujourd’hui, soit trente ans après sa première invention, le voilà à sa cinquième trouvaille. Avec de la persévérance et sans doute avec un peu de chance aussi, l’invention de M. Amer Bensidhoume peut révolutionner à jamais tout ce qui est connu jusque-là comme moteurs.
Addenda : Fiche technique des moteurs sans bielles présentée par l’inventeur. Ouvrons alors les guillemets ! « L’invention qui nous concerne en particulier dans le présent texte est la création d’un moteur à explosion/combustion avec de nouvelles architectures sans bielles avec un seul maneton pour les moteurs en deux, quatre ou huit cylindres alignés face à face et huit cylindres à deux manetons avec deux explosions opposées et simultanés.
Descriptions des différents moteurs : depuis l’avènement des premiers moteurs, la bielle fut la pièce maîtresse dans la transformation des mouvements alternatifs des pistons en mouvements rotatifs du vilebrequin. En dépit des multiples défauts qu’elle recèle, la bielle est demeurée l’unique organe dans la transformation des dits mouvements. L’augmentation de la puissance du moteur, la réduction du poids et le nombre de pièces qui le compose, la suppression du vilebrequin classique, les nombreux attelages et, par conséquent, les coûts de production m’ont poussé à repenser totalement son fonctionnement et son architecture desquels découleront un enchaînement de solutions techniques et l’avènement d’une multitude d’avantages. La réduction de plus de la moitié de la hauteur de ces moteurs ramène le centre de gravité des dits moteurs à un niveau très bas et implique la sortie de l’attaque à partir du centre du moteur. L’élimination du vilebrequin à pédales et paliers multiples et son remplacement par un seul ou deux manetons est la conséquence de la superposition et l’alignement parfait des cylindres. Pour en arriver là, il fallait supprimer les bielles et les remplacer par un mécanisme de substitution qui jouera le rôle de bielles réunies.
Les gains sont innombrables, on peut présenter quelques uns ainsi : Le poids du nouveau moteur sera inférieur de moitié au moins ; le volume et l’encombrement seront réduits de plus de la moitié ; la suppression du vilebrequin à pédales et paliers multiples ; création d’un vilebrequin à un ou deux manetons ; augmentation de la durée de vie par :
Le mouvement alternatif des pistons qui sera dorénavant linéaire ;
Elimination des gommages de pistons ;
Suppression des casses de segments dues aux flexions et torsions de bielles ;
Le frottement et les points de contact seront ramenés de 9 à 3 ou 5.
Avantages complémentaires : La linéarité parfaite du mouvement des pistons induit une étanchéité parfaite des segments d’où une compression supérieure et, par conséquent, des gains en matière de puissance, et une réduction des émanations de CO2 et de consommation d’énergie.
Moteur à deux cylindres : Le moteur à deux cylindres est un moteur qui peut être réalisé soit en deux cylindres jumelés, soit alignés face à face. Les pistons des deux cylindres sont reliés à un mécanisme qui remplace les bielles d’une part et transformera leurs mouvements alternatifs en mouvements rotatifs du vilebrequin dont il ne restera qu’une seule pédale ou maneton.
Moteur à quatre cylindres : Le moteur à quatre cylindres superposés et alignés face à face est une invention phénoménale dont l’intérêt dépasse toutes les espérances. En effet, se débarrasser des fastidieuses bielles, ramener l’encombrant et lourd vilebrequin à un seul maneton et disposer la sortie de l’attaque du moteur au centre même du moteur est une véritable révolution dans l’industrie de la motorisation.
Moteur à huit cylindres : Deux types de moteurs à huit cylindres sont proposés :
Un moteur à huit cylindres avec un seul maneton destiné à un large éventail d’utilisation dont les compresseurs et autres moteurs statiques ; un moteur à huit cylindres avec deux manetons destinés à tous les usages notamment l’automobile dont la particularité est l’explosion de deux cylindres simultanément et de côtés opposés.
04/11/2011 - 01:00 mis a jour le 03/11/2011 - 23:56 par Saïd Tissegouine
Rencontré hier à la salle Saïd Tazrout de la Nouvelle-Ville Tizi Wezzu (Tizi-Ouzou) à l’occasion de la foire industrielle qui se tient du 30 octobre au 03 novembre 2011 et laquelle est organisée par la Direction de l’Industrie de la Petite et Moyenne Entreprise (PME) et de la Promotion Industrielle de la Wilaya de Tizi-Ouzou, et ce, sous le haut patronage du ministère de tutelle.
La dernière invention de M. Amer Bensidhoume est un moteur sans bielles et huit cylindres. Les connaisseurs reconnaîtront que c’est une véritable révolution du moteur connu jusque-là. Cette pièce maîtresse des appareils et engins dits « motorisés » est mise au point et présentée sous format ci-après : 40 centimètres (cm) de hauteur, 56 cm de longueur et 26 cm de largeur. Le vilebrequin est à huit cylindres de moins de 20 cm. Le poids total du moteur ne dépasse pas 70 kilogrammes. La hauteur d’un moteur d’un camion connu jusque-là, selon M. Bensidhoume est d’un mètre et pèse jusqu’à 300 kilogrammes.
L’objectif de l’auteur de cette invention révolutionnaire est de mettre sur pied un atelier à Tizi-Ouzou. « Pour cela, nous dit-il, je cherche des partenaires nationaux ou étrangers ». Les capitaux d’investissements sont estimés à vingt (20) milliards de centimes. M. Bensidhoume estime que son moteur s’adaptera, en sus des voitures légères, camions, petits et grands tonnages, ainsi que les engins des travaux publics mais aussi aux drones. Un drone est un avion volant avec le moyen d’un téléguidage, c’est-à-dire sans pilote à son bord. Donc, les avionneurs, notamment ceux de l’outre-Atlantique, pourront trouver leur compte avec l’invention de M. Bensidhoume. Celui-ci a marqué sa présence dans de nombreuses manifestations industrielles et technologiques organisées en Europe. Sa dernière participation remonte au mois d’octobre dernier laquelle e eu lieu à Joncquières dans le Vaucluse (France). Un titre officiel de reconnaissance lui a été remis par l’autorité compétente.
Cependant, le facteur temporel ne joue pas en faveur de M. Bensidhoume. En effet, jusqu’à présent, ses différentes inventions sont protégées par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) mais dorénavant ce ne sera pas évident d’office. En effet, la protection des inventions par l’OMPI ne se fait pas gratuitement mais contre paiement d’une certaine somme d’argent. « Au début, nous confie, M. Bensidhoume, je me suis acquitté d’une somme de I00.000 DA vis-à-vis de l’OMPI mais à fur et à mesure que le temps passe, les coûts deviennent plus élevés ». Donc à l’avenir, les droits de l’OMPI pour assurer la protection des œuvres de l’inventeur kabyle pourraient atteindre des montants faramineux. C’est pourquoi le brevetage définitif et la fabrication par séries des moteurs nécessitent l’urgence.
Le hasard fait bien des choses, nous dit-on. Cette citation sied à merveille au cas de M. Amer Bensidhoume car itinéraire est bel et bien atypique. En effet, l’homme originaire d’Ath-Messlaïne est historien de formation. Celle-ci était reçue dans la langue d’Abou Naouas. Nous sommes alors en I976. Le régime de Boumediène insistait sur l’arabisation. Dans les écoles, dans les administrations, dans les usines et même dans les fermes agricoles, l’apprentissage de l’arabe était souhaité si ce n’est pas exigé. Et pour arrondir ses fins de mois, le jeune historien dont la maîtrise de la langue arabe est impeccable se rapproche de d’une fonderie oranaise laquelle se trouvait proche de son lieu professionnel et de résidence. Et dès le premier contact avec des outils forgés et usinés, le jeune historien en tombe éperdument amoureux. Après son cours de langue arabe aux travailleurs, il troque son costume de professeur contre la blouse de l’ouvrier apprenti de l’atelier de fonderie. Deux plus tard, le voilà un professionnel de l’industrie. Sa curiosité d’intellectuel l’oblige à s’intéresser à la recherche constante. Et au début de la décennie I980, les fruits de ses recherches sont proposés et mis en exploitation dans les ateliers et fabriques nationaux. Aujourd’hui, soit trente ans après sa première invention, le voilà à sa cinquième trouvaille. Avec de la persévérance et sans doute avec un peu de chance aussi, l’invention de M. Amer Bensidhoume peut révolutionner à jamais tout ce qui est connu jusque-là comme moteurs.
Addenda : Fiche technique des moteurs sans bielles présentée par l’inventeur. Ouvrons alors les guillemets ! « L’invention qui nous concerne en particulier dans le présent texte est la création d’un moteur à explosion/combustion avec de nouvelles architectures sans bielles avec un seul maneton pour les moteurs en deux, quatre ou huit cylindres alignés face à face et huit cylindres à deux manetons avec deux explosions opposées et simultanés.
Descriptions des différents moteurs : depuis l’avènement des premiers moteurs, la bielle fut la pièce maîtresse dans la transformation des mouvements alternatifs des pistons en mouvements rotatifs du vilebrequin. En dépit des multiples défauts qu’elle recèle, la bielle est demeurée l’unique organe dans la transformation des dits mouvements. L’augmentation de la puissance du moteur, la réduction du poids et le nombre de pièces qui le compose, la suppression du vilebrequin classique, les nombreux attelages et, par conséquent, les coûts de production m’ont poussé à repenser totalement son fonctionnement et son architecture desquels découleront un enchaînement de solutions techniques et l’avènement d’une multitude d’avantages. La réduction de plus de la moitié de la hauteur de ces moteurs ramène le centre de gravité des dits moteurs à un niveau très bas et implique la sortie de l’attaque à partir du centre du moteur. L’élimination du vilebrequin à pédales et paliers multiples et son remplacement par un seul ou deux manetons est la conséquence de la superposition et l’alignement parfait des cylindres. Pour en arriver là, il fallait supprimer les bielles et les remplacer par un mécanisme de substitution qui jouera le rôle de bielles réunies.
Les gains sont innombrables, on peut présenter quelques uns ainsi : Le poids du nouveau moteur sera inférieur de moitié au moins ; le volume et l’encombrement seront réduits de plus de la moitié ; la suppression du vilebrequin à pédales et paliers multiples ; création d’un vilebrequin à un ou deux manetons ; augmentation de la durée de vie par :
Le mouvement alternatif des pistons qui sera dorénavant linéaire ;
Elimination des gommages de pistons ;
Suppression des casses de segments dues aux flexions et torsions de bielles ;
Le frottement et les points de contact seront ramenés de 9 à 3 ou 5.
Avantages complémentaires : La linéarité parfaite du mouvement des pistons induit une étanchéité parfaite des segments d’où une compression supérieure et, par conséquent, des gains en matière de puissance, et une réduction des émanations de CO2 et de consommation d’énergie.
Moteur à deux cylindres : Le moteur à deux cylindres est un moteur qui peut être réalisé soit en deux cylindres jumelés, soit alignés face à face. Les pistons des deux cylindres sont reliés à un mécanisme qui remplace les bielles d’une part et transformera leurs mouvements alternatifs en mouvements rotatifs du vilebrequin dont il ne restera qu’une seule pédale ou maneton.
Moteur à quatre cylindres : Le moteur à quatre cylindres superposés et alignés face à face est une invention phénoménale dont l’intérêt dépasse toutes les espérances. En effet, se débarrasser des fastidieuses bielles, ramener l’encombrant et lourd vilebrequin à un seul maneton et disposer la sortie de l’attaque du moteur au centre même du moteur est une véritable révolution dans l’industrie de la motorisation.
Moteur à huit cylindres : Deux types de moteurs à huit cylindres sont proposés :
Un moteur à huit cylindres avec un seul maneton destiné à un large éventail d’utilisation dont les compresseurs et autres moteurs statiques ; un moteur à huit cylindres avec deux manetons destinés à tous les usages notamment l’automobile dont la particularité est l’explosion de deux cylindres simultanément et de côtés opposés.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Amer Bensidhoume: Un Kabyle révolutionne le moteur
http://www.tamurt.info/un-kabyle-revolutionne-le-moteur,2039.html?lang=fr
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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