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Championnats de kick boxing à Béjaïa:L’association d’Aokas en pole position

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Championnats de kick boxing à Béjaïa:L’association d’Aokas en pole position Empty Championnats de kick boxing à Béjaïa:L’association d’Aokas en pole position

Message  Zhafit Mer 16 Juil - 13:07


Championnats de kick boxing à Béjaïa
L’association d’Aokas en pole position


La capitale des Hammadites organisera ses championnats de wilaya de kick boxing durant le week-end du 16 au 18 mois en cours.

Ce tournoi destiné aux neuf catégories de la discipline regroupera l’ensemble des associations affiliées à la Ligue de Béjaïa, auxquelles se joindra une association de la wilaya de Tizi Ouzou laquelle, exceptionnellement, participe à Béjaïa. Les animateurs de cette discipline pas très connue dans la région, déploient des efforts considérables pour la vulgariser.

Le kick boxing désigne à la fois l’ensemble des disciplines de combat utilisant les pieds et les poings et particulièrement une des boxes pieds poings (BPP) développée par les Japonais dès les années 50, ou kick boxing japonais et par les Américains dès les années 60 ou kick boxing américain.

Un combattant de kick boxing se nomme “kick boxeur” (au féminin kick boxeuse). A ne pas confondre avec un “kicker” qui a contrario de “boxeur” est un combattant qui utilise essentiellement des techniques de jambes. Le terme “kick boxes” désigne également les compétiteurs de boxes pieds poings (boxe birmane, boxe thaïlandaise et full contact (kick boxing sans coup de pied bas). Nombreux sont ceux qui pensent que le kick boxing est un sport originaire de Thaïlande, du Japon ou bien d’une autre contrée du Sud-Est asiatique.

Au Japon, dans les années 50 et 60, des experts de karaté et d’autres arts martiaux (bando et boxe birmane notamment), organisent des rencontres de plein contact sur tapis et sur ring, ainsi naissait le kick boxing japonais.

A la même époque aux Etats-Unis, de nombreuses écoles d’arts martiaux organisent également des rencontres de plein impact notamment des disciplines comme le bando (opens sur ring, dès 1962), le taekwondo, le kenpo, etc. Puis une sorte de révolution s’opère dès le début des années 70. De nombreux pratiquants de karaté et de points fighting évoluant dans les compétitions se sentirent frustrés par les réglementations en vigueur privilégiant le contrôle des touches, alors, ils cherchèrent un système dans lequel on utilise la puissance des coups de pieds et de coups de poings, plutôt qu’en les arrêtant avant de toucher l’adversaire, laissant aux arbitres la décision de juger s’ils étaient efficaces. Le full contact, karaté et le kick boxing américain étaient nés. Cette discipline dont la pratique remonte à un demi-siècle chez les autres n’a pu voir le jour en Algérie que ces dernières années. Dans la wilaya de Béjaïa, le kick boxing commença à se faire une place par le biais de jeunes athlètes qui ont ouvert des salles pour faire connaître ce sport aux jeunes et moins jeunes. C’est ce qui amena Mourad Ammari, ancien karatéka et ayant pratiqué durant cinq années le tai jitsu, à embrasser une carrière de kick boxeur. Après quelques années de pratique à Alger et à Béjaïa, il parvient à décrocher le diplôme d’éducateur 1er degré (ceinture noire), après avoir été champion de wilaya deux fois de suite et une première place aux tournois de Sétif et de Tazmalt. Fort de cette expérience, il se lança dans la création d’une association sportive de kick boxing, dans la commune d’Aokas. La naissance officielle de cette association remonte à juin 2006 et elle compte en ce moment près d’une centaine de jeunes kick boxeurs dont neuf champions de la wilaya de Béjaïa, lesquels ont pour quelques uns été plusieurs fois sacrés. Pour les championnats de wilaya 2008, cette association présentera 25 compétiteurs dans les catégories poussins jusqu’aux juniors. “C’est grâce à la volonté des jeunes et à l’aide de certains parents, que je remercie au passage, que nous avons pu aller aussi loin. Sinon, nous nous limitons aux cotisations sans avoir jamais bénéficié d’une subvention quelconque malgré nos multiples démarches et dossiers présentés à l’APC, l’APW, la DJS, etc.”, a tenu à souligner le président et entraîneur de la discipline. Par ailleurs, il rend un grand hommage au président de la Ligue de wilaya qui l’a encouragé et aidé dans sa tâche. L’association sportive Issek d’Aokas, qui s’entraîne à la salle du Complexe sportif de proximité entend propager cette discipline et mieux la faire connaître.

A. Gana

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