Aokas: Des déchets hospitaliers à ciel ouvert

Aokas: Des déchets hospitaliers à ciel ouvert


La récente grève des communaux, donc des éboueurs, a dévoilé des lacunes dans la gestion des déchets par certains organismes, étatiques.

En effet, à Aokas, les déchets d’activité de soins à risque infectieux sont entreposés à ciel ouvert dans la rue séparant l’établissement hospitalier et l’établissement public de santé de proximité de la localité. Si auparavant, ce constat n’avait pas été fait, c’est que cette rue était bloquée à la circulation par des murs pour jumeler ces deux structures hospitalières en un seul établissement. Les récentes réformes ont fait que ces deux établissements soient autonomes l’un de l’autre et le mur fut démoli, rouvrant ladite route à la circulation. Cet amas de déchets dangereux, occupant illicitement tout un trottoir, est à la portée des passants dans une rue fréquentée par des chérubins de la crèche mitoyenne à l’EPSP et de l’école primaire située juste en face de ces deux structures hospitalières. Le risque encouru par ces enfants n’inquiète-t-il pas les responsables concernés, sachant qu’une loi stipulerait que la gestion des déchets d’activité de soins est réglementée, séparés de ceux ménagers, dont la gestion est confiée aux hôpitaux et non aux communes. Par ailleurs, selon un cadre du secteur de la santé, l’entreposage des déchets d’activités de soins doit se faire dans des niches appropriées pour éviter tout risque de contact avec quiconque en plus de l’utilisation probable d’incinérateurs pour leur destruction. Mais qu’attendent les responsables concernés à Aokas pour remédier à cette situation ?

A. Gana


http://www.depechedekabylie.com/kabylie/bgayet/100423-des-dechets-hospitaliers-a-ciel-ouvert.html