«Mère célibataire, mais je m'assume»
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«Mère célibataire, mais je m'assume»
«Mère célibataire, mais je m'assume»
Hayet
Dalila Soltani Le Midi Libre : 16 - 04 - 2008
Hayet est une jeune mère célibataire, âgée de 21 ans, hébergée au sein de l'établissement Dar Errahma. Enceinte de 7 mois, cette femme accablée par une vie malheureuse marquée de privations affectives, nous raconte, les larmes aux yeux, son pénible vécu.
Issue d'une famille en implosion, elle s'est retrouvée privée de tendresse et exposée au mauvais traitement de ses proches.
Après le divorce de ses parents, Hayat fut accueillie chez sa grand-mère paternelle. Le père et la mère, démissionnaires, songeaient chacun de son côté, à une nouvelle vie meilleure, mettant au rancart leur projet qu'ils planifiaient, soit le fruit de leur union.
A l'âge de 18 ans, Hayet décida de se marier pour fuir sa condition de fille abandonnée.
Son mariage, qu'elle qualifie d'acte irréfléchi et immature, donna naissance à un adorable garçon, mais se termina par un douloureux divorce.
Les malheurs du sort continuèrent à frapper cette pauvre mère. Après le décès de sa grand-mère, elle se retrouva dans la rue. La maison, étant sujet à de sérieuses querelles liées à l'héritage, les proches de la jeune femme l'ont mise dehors.
Entre des cousins et oncles insensibles, un père démissionnaire qui avait trop de soucis avec sa nouvelle femme, une mère qui s'apprêtait à voyager choisissant de louer sa maison à des inconnus au lieu d'héberger sa fille, Hayat se retrouva alors dans la rue. Une nouvelle étape plus difficile de son existence commença. Accompagnée de son gosse, elle fut accueillie dans différents centres d'hébergement. Cependant, ne supportant pas d'infliger à son fils tant de malheurs, elle décida de l'abandonner à son papa. Quelque temps plus tard, sombrant dans le désespoir et en proie à la déprime, un éclair de lumière jaillit de l'obscurité pour lui redonner l'espoir.
Un jeune homme âgé de 28 ans venait de lui apporter l'amour et la protection dont elle avait besoin. Croyant ses serments d'amour éternels et ses promesses de bonheur, elle se laissa emporter par une belle idylle.
Quelque mois après, elle découvre sa grossesse. Le géniteur, ne niant pas totalement sa paternité, affirmait ne pas pouvoir faire face à sa responsabilité. Plus misérable que jamais, Hayat se retrouve aujourd'hui, enceinte de sept mois, hébergée au sein du centre Dar Errahma. Elle subit la condition de la mère fille, condamnée dans notre société. Elle pleure à chaudes larmes son sort, songe déjà à son devenir à l'extérieur du centre, affirmant n'avoir aucun pied-à-terre, ni aucun soutien.
Hayet, contrainte d'abandonner provisoirement son enfant au niveau de la pouponnière, clame haut et fort son droit au respect, à une vie digne pour elle et son gosse. Elle dit être une mère célibataire qui assume et demande à ce que l'Etat améliore le statut de la mère-fille et lui accorde les opportunités de garder son enfant et d'être autonome.
Hayet est une jeune mère célibataire, âgée de 21 ans, hébergée au sein de l'établissement Dar Errahma. Enceinte de 7 mois, cette femme accablée par une vie malheureuse marquée de privations affectives, nous raconte, les larmes aux yeux, son pénible vécu.
Issue d'une famille en implosion, elle s'est retrouvée privée de tendresse et exposée au mauvais traitement de ses proches.
Après le divorce de ses parents, Hayat fut accueillie chez sa grand-mère paternelle. Le père et la mère, démissionnaires, songeaient chacun de son côté, à une nouvelle vie meilleure, mettant au rancart leur projet qu'ils planifiaient, soit le fruit de leur union.
A l'âge de 18 ans, Hayet décida de se marier pour fuir sa condition de fille abandonnée.
Son mariage, qu'elle qualifie d'acte irréfléchi et immature, donna naissance à un adorable garçon, mais se termina par un douloureux divorce.
Les malheurs du sort continuèrent à frapper cette pauvre mère. Après le décès de sa grand-mère, elle se retrouva dans la rue. La maison, étant sujet à de sérieuses querelles liées à l'héritage, les proches de la jeune femme l'ont mise dehors.
Entre des cousins et oncles insensibles, un père démissionnaire qui avait trop de soucis avec sa nouvelle femme, une mère qui s'apprêtait à voyager choisissant de louer sa maison à des inconnus au lieu d'héberger sa fille, Hayat se retrouva alors dans la rue. Une nouvelle étape plus difficile de son existence commença. Accompagnée de son gosse, elle fut accueillie dans différents centres d'hébergement. Cependant, ne supportant pas d'infliger à son fils tant de malheurs, elle décida de l'abandonner à son papa. Quelque temps plus tard, sombrant dans le désespoir et en proie à la déprime, un éclair de lumière jaillit de l'obscurité pour lui redonner l'espoir.
Un jeune homme âgé de 28 ans venait de lui apporter l'amour et la protection dont elle avait besoin. Croyant ses serments d'amour éternels et ses promesses de bonheur, elle se laissa emporter par une belle idylle.
Quelque mois après, elle découvre sa grossesse. Le géniteur, ne niant pas totalement sa paternité, affirmait ne pas pouvoir faire face à sa responsabilité. Plus misérable que jamais, Hayat se retrouve aujourd'hui, enceinte de sept mois, hébergée au sein du centre Dar Errahma. Elle subit la condition de la mère fille, condamnée dans notre société. Elle pleure à chaudes larmes son sort, songe déjà à son devenir à l'extérieur du centre, affirmant n'avoir aucun pied-à-terre, ni aucun soutien.
Hayet, contrainte d'abandonner provisoirement son enfant au niveau de la pouponnière, clame haut et fort son droit au respect, à une vie digne pour elle et son gosse. Elle dit être une mère célibataire qui assume et demande à ce que l'Etat améliore le statut de la mère-fille et lui accorde les opportunités de garder son enfant et d'être autonome.
Hayet
Dalila Soltani Le Midi Libre : 16 - 04 - 2008
Hayet est une jeune mère célibataire, âgée de 21 ans, hébergée au sein de l'établissement Dar Errahma. Enceinte de 7 mois, cette femme accablée par une vie malheureuse marquée de privations affectives, nous raconte, les larmes aux yeux, son pénible vécu.
Issue d'une famille en implosion, elle s'est retrouvée privée de tendresse et exposée au mauvais traitement de ses proches.
Après le divorce de ses parents, Hayat fut accueillie chez sa grand-mère paternelle. Le père et la mère, démissionnaires, songeaient chacun de son côté, à une nouvelle vie meilleure, mettant au rancart leur projet qu'ils planifiaient, soit le fruit de leur union.
A l'âge de 18 ans, Hayet décida de se marier pour fuir sa condition de fille abandonnée.
Son mariage, qu'elle qualifie d'acte irréfléchi et immature, donna naissance à un adorable garçon, mais se termina par un douloureux divorce.
Les malheurs du sort continuèrent à frapper cette pauvre mère. Après le décès de sa grand-mère, elle se retrouva dans la rue. La maison, étant sujet à de sérieuses querelles liées à l'héritage, les proches de la jeune femme l'ont mise dehors.
Entre des cousins et oncles insensibles, un père démissionnaire qui avait trop de soucis avec sa nouvelle femme, une mère qui s'apprêtait à voyager choisissant de louer sa maison à des inconnus au lieu d'héberger sa fille, Hayat se retrouva alors dans la rue. Une nouvelle étape plus difficile de son existence commença. Accompagnée de son gosse, elle fut accueillie dans différents centres d'hébergement. Cependant, ne supportant pas d'infliger à son fils tant de malheurs, elle décida de l'abandonner à son papa. Quelque temps plus tard, sombrant dans le désespoir et en proie à la déprime, un éclair de lumière jaillit de l'obscurité pour lui redonner l'espoir.
Un jeune homme âgé de 28 ans venait de lui apporter l'amour et la protection dont elle avait besoin. Croyant ses serments d'amour éternels et ses promesses de bonheur, elle se laissa emporter par une belle idylle.
Quelque mois après, elle découvre sa grossesse. Le géniteur, ne niant pas totalement sa paternité, affirmait ne pas pouvoir faire face à sa responsabilité. Plus misérable que jamais, Hayat se retrouve aujourd'hui, enceinte de sept mois, hébergée au sein du centre Dar Errahma. Elle subit la condition de la mère fille, condamnée dans notre société. Elle pleure à chaudes larmes son sort, songe déjà à son devenir à l'extérieur du centre, affirmant n'avoir aucun pied-à-terre, ni aucun soutien.
Hayet, contrainte d'abandonner provisoirement son enfant au niveau de la pouponnière, clame haut et fort son droit au respect, à une vie digne pour elle et son gosse. Elle dit être une mère célibataire qui assume et demande à ce que l'Etat améliore le statut de la mère-fille et lui accorde les opportunités de garder son enfant et d'être autonome.
Hayet est une jeune mère célibataire, âgée de 21 ans, hébergée au sein de l'établissement Dar Errahma. Enceinte de 7 mois, cette femme accablée par une vie malheureuse marquée de privations affectives, nous raconte, les larmes aux yeux, son pénible vécu.
Issue d'une famille en implosion, elle s'est retrouvée privée de tendresse et exposée au mauvais traitement de ses proches.
Après le divorce de ses parents, Hayat fut accueillie chez sa grand-mère paternelle. Le père et la mère, démissionnaires, songeaient chacun de son côté, à une nouvelle vie meilleure, mettant au rancart leur projet qu'ils planifiaient, soit le fruit de leur union.
A l'âge de 18 ans, Hayet décida de se marier pour fuir sa condition de fille abandonnée.
Son mariage, qu'elle qualifie d'acte irréfléchi et immature, donna naissance à un adorable garçon, mais se termina par un douloureux divorce.
Les malheurs du sort continuèrent à frapper cette pauvre mère. Après le décès de sa grand-mère, elle se retrouva dans la rue. La maison, étant sujet à de sérieuses querelles liées à l'héritage, les proches de la jeune femme l'ont mise dehors.
Entre des cousins et oncles insensibles, un père démissionnaire qui avait trop de soucis avec sa nouvelle femme, une mère qui s'apprêtait à voyager choisissant de louer sa maison à des inconnus au lieu d'héberger sa fille, Hayat se retrouva alors dans la rue. Une nouvelle étape plus difficile de son existence commença. Accompagnée de son gosse, elle fut accueillie dans différents centres d'hébergement. Cependant, ne supportant pas d'infliger à son fils tant de malheurs, elle décida de l'abandonner à son papa. Quelque temps plus tard, sombrant dans le désespoir et en proie à la déprime, un éclair de lumière jaillit de l'obscurité pour lui redonner l'espoir.
Un jeune homme âgé de 28 ans venait de lui apporter l'amour et la protection dont elle avait besoin. Croyant ses serments d'amour éternels et ses promesses de bonheur, elle se laissa emporter par une belle idylle.
Quelque mois après, elle découvre sa grossesse. Le géniteur, ne niant pas totalement sa paternité, affirmait ne pas pouvoir faire face à sa responsabilité. Plus misérable que jamais, Hayat se retrouve aujourd'hui, enceinte de sept mois, hébergée au sein du centre Dar Errahma. Elle subit la condition de la mère fille, condamnée dans notre société. Elle pleure à chaudes larmes son sort, songe déjà à son devenir à l'extérieur du centre, affirmant n'avoir aucun pied-à-terre, ni aucun soutien.
Hayet, contrainte d'abandonner provisoirement son enfant au niveau de la pouponnière, clame haut et fort son droit au respect, à une vie digne pour elle et son gosse. Elle dit être une mère célibataire qui assume et demande à ce que l'Etat améliore le statut de la mère-fille et lui accorde les opportunités de garder son enfant et d'être autonome.
fatima- Nombre de messages : 1074
Date d'inscription : 28/02/2009
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