Le premier rapport sexuel de nombreuses femmes algériennes se déroule dans la douleur.

Le premier rapport sexuel de nombreuses femmes algériennes se déroule dans la douleur.

Dalila soltani, journaliste et psychologue en algérie, nous parle des conditions de la femme algérienne.

Elle est allé interroger une gynécologue algérienne, a recueilli des témoignages (lire son article, lien en fin de post).

"En Algérie, pour nombreuses femmes, le souvenir de la nuit de noces est celui d'une douleur intense, d'une déchirure physique, et d'une atteinte psychologique que la femme ne parvient pas à oublier et dont les séquelles restent gravées à jamais."

"Les spécialistes nous font part des cas de jeunes mariées qui arrivent, dans leur cabinet, au matin de leurs noces souffrant de sérieuses lésions vaginales suite à la défloration. Une importante question s'impose face à cette situation : pour quelle raison les Algériennes souffrent lors de leur première nuit d'amour ?"

Grand tabou autour de l'education sexuelle, peu de mixité, méconnaissance du corps de l'autre, honte et préjugé sur la sexualité, manque de communication dans le couple sont les raisons evoqués par une psychologue clinicienne, Mme A. Smail.

"Cette situation de défloration difficile est trop fréquente chez nous en Algérie, notamment dans les pays de l'intérieur, où certains villages continuent à réclamer, le soir des noces, une preuve de virginité. La fameuse nuisette tachée de sang est, à elle seule, une source d'angoisse."

Une solution pour diminuer le traumatisme de cette défloration ?
"L'éducation sexuelle serait toujours, selon les spécialistes, tous corps confondu, le meilleur moyen pour familiariser la jeunesse avec un domaine jusqu'ici ignoré."

http://www.lepost.fr/article/2008/06/15/1208532_le-premier-rapport-sexuel-de-nombreuses-femmes-algeriennes-se-deroule-dans-la-douleur.html