La protestation sociale s’accentue à Béjaïa

La protestation sociale s’accentue à Béjaïa


Plusieurs localités de la wilaya de Béjaïa ont renoué, hier, avec la protestation sociale. Le chef-lieu de wilaya était pratiquement isolé, pour la énième fois, pour cause de blocage des deux principaux axes routiers, les RN 9 et 26 reliant cette région de la Basse-Kabylie à Sétif, Bouira et Alger.
Après avoir fermé jeudi dernier la RN 26 au lieudit El Khroub, non loin de la ville d’El Kseur, en signe de protestation contre la hausse du prix du ticket du transport, des villageois de Fenaïa sont revenus à la charge, dans la matinée d’hier, pour bloquer la RN 26 avec, cette fois, une autre exigence, à savoir «la fermeture d’un débit de boissons alcoolisées à Tawrirt à l’origine de la dégradation de la situation sécuritaire dans la localité». La circulation a été totalement paralysée sur ce tronçon routier. Les usagers ont emprunté de très longs détours par Adekar et Amizour pour regagner le chef-lieu de wilaya. Cette manifestation musclée des villageois de Fenaïa a durement pénalisé les travailleurs des autres localités de la vallée de la Soummam qui n’ont pas pu rejoindre leur lieu de travail. La même effervescence est signalée dans la partie Est de Béjaïa où les habitants de certains villages de Souk El Tenine ont procédé, dans la matinée, à l’obstruction de la RN 9 pour se plaindre de l’augmentation du prix ticket de transport.Toujours dans la région du Sahel, les citoyens du village Aït Bouzekri, relevant de la municipalité de Tamridjt, ont observé un rassemblement devant le siège de leur APC pour réclamer des conditions de vie décente. Les protestataires exigent des projets de développement pour leur village. Entre autres préoccupations mises en avant par les villageois, l’assainissement et la réfection de la route menant vers leur village qui se trouverait dans un état de dégradation avancé. A Derguina, ce sont les écoliers qui sont sortis dans la rue pour cadenasser le siège de leur municipalité en guise de protestation contre l’absence de transport scolaire, selon une source locale. Le trafic ferroviaire était aussi à l’arrêt. L’autorail assurant dans la matinée la desserte entre Béjaïa et la capitale et les deux navettes entre le chef-lieu de wilaya et Béni Mansour étaient paralysés pour cause du mouvement de grève illimitée déclenché, depuis hier, par les travailleurs de la SNTF qui demandent des rappels à partir de 2009, date de la validation de la nouvelle grille des salaires du secteur.

A. K.

Le Soir D'Algerie

mais qu'est ce qu'ils ont ses boujiotes à pleurnicher tout le temps comme ça????????????