Le véritable pouvoir algérien .
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Le véritable pouvoir algérien .
N. O. - Selon vous, qui dirige réellement l'Algérie ?
H. Aboud. - Pour avoir connu certains hommes de ce pouvoir et d'autres qui leur sont proches, je peux dire que ce pouvoir est composé de onze généraux majors. Certains sont en activité, d'autres officiellement à la retraite. Neuf d'entre eux étaient des sous-officiers ou officiers de l'armée française durant la guerre d'Algérie qui ont rejoint les rangs de l'Armée de Libération entre 1958 et 1961. Seuls les généraux Smaïn et Tewfik - les actuels patrons des " services " - n'ont pas servi sous le drapeau français. Deux seulement ont fait des études universitaires : les généraux Mohamed Touati, président du conseil de sécurité nationale à la présidence, et Aït Abdessalem, directeur des fabrications militaires. Ce sont les " têtes pensantes ", les éminences grises de la mafia. Les connaisseurs du système politique algérien les qualifient de " conseillers diaboliques de l'ombre ". Les autres membres du " club des onze " sont :
- Khaled Nezzar, officiellement à la retraite, mais qui vient en France avec un passeport diplomatique et un ordre de mission. Il est, aujourd'hui, le porte-parole du " club ". C'est le grand parrain.
- Larbi Belkheir, directeur de cabinet du président Bouteflika dont il est le sponsor. Il était le directeur de cabinet du président Chadli.
- Abbas Gh'ziel, officiellement à la retraite mais qui est conseiller militaire de Bouteflika.
- Abdelmalek Guenaïzia, officiellement à la retraite. Il vient de rentrer d'un séjour de sept ans en Suisse où il était ambassadeur. C'est le " chef comptable " des comptes helvétiques.
- Le général Mohamed Lamari, chef d'état-major.
- Fodil Chérif, chef de la 1re région militaire.
- Sahab Abdelmadjid, chef de la 4e région militaire. C'est lui qui surveille le " tuyau ", comme disent les Algériens. C'est-à-dire le pétrole.
- Le général Mohamed Mediene dit Tewfik, chef de la Direction du Renseignement et de la Sécurité, la DRS, [ex-Sécurité militaire, la police politique du régime].
- Le général Smaïn Lamari, directeur du contre-espionnage, numéro deux de la DRS.
H. Aboud. - Pour avoir connu certains hommes de ce pouvoir et d'autres qui leur sont proches, je peux dire que ce pouvoir est composé de onze généraux majors. Certains sont en activité, d'autres officiellement à la retraite. Neuf d'entre eux étaient des sous-officiers ou officiers de l'armée française durant la guerre d'Algérie qui ont rejoint les rangs de l'Armée de Libération entre 1958 et 1961. Seuls les généraux Smaïn et Tewfik - les actuels patrons des " services " - n'ont pas servi sous le drapeau français. Deux seulement ont fait des études universitaires : les généraux Mohamed Touati, président du conseil de sécurité nationale à la présidence, et Aït Abdessalem, directeur des fabrications militaires. Ce sont les " têtes pensantes ", les éminences grises de la mafia. Les connaisseurs du système politique algérien les qualifient de " conseillers diaboliques de l'ombre ". Les autres membres du " club des onze " sont :
- Khaled Nezzar, officiellement à la retraite, mais qui vient en France avec un passeport diplomatique et un ordre de mission. Il est, aujourd'hui, le porte-parole du " club ". C'est le grand parrain.
- Larbi Belkheir, directeur de cabinet du président Bouteflika dont il est le sponsor. Il était le directeur de cabinet du président Chadli.
- Abbas Gh'ziel, officiellement à la retraite mais qui est conseiller militaire de Bouteflika.
- Abdelmalek Guenaïzia, officiellement à la retraite. Il vient de rentrer d'un séjour de sept ans en Suisse où il était ambassadeur. C'est le " chef comptable " des comptes helvétiques.
- Le général Mohamed Lamari, chef d'état-major.
- Fodil Chérif, chef de la 1re région militaire.
- Sahab Abdelmadjid, chef de la 4e région militaire. C'est lui qui surveille le " tuyau ", comme disent les Algériens. C'est-à-dire le pétrole.
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