Pourquoi cette crainte d’une forte médiatisation du procès ?
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Pourquoi cette crainte d’une forte médiatisation du procès ?
Eh bien tout simplement, il n‘y a aucune accusation crédible à présenter en public. Dans une première affaire, sept agents de la brigade antiterroriste agressent un officier de la police judiciaire dans une impasse à l’insu des regards, le désarme, l’embarque lui et sa voiture. Ils n’ont ni mandat d’arrêt ni compétence territoriale. La dénonciation d’un responsable politique, des ONG et la presse nationale et internationale n’a inquiété aucun responsable du secteur de la justice qui continue à cultiver le silence. Ne sommes-nous pas dans une jungle ? Que pensera le public qui assistera à cette audience et qui suivra les auditions et la plaidoirie des uns et des autres ?
C’est certainement tout cela qu’on tente d’éviter pour faire un procès en catimini pour condamner à une longue peine ce maire et le faire taire définitivement du moins jusqu’à ce que l’opinion publique se calme. Il est clair que la veille de l’Aïd, les gens sont plus affairés par les achats et la préparation de la fête que de s’intéresser à un procès dans une daïra située à prés de 200 km d’Alger. Maintenant, si cette année, on ne jeûnera que 29 jours, alors l’audience coïncidera avec un jour férié et sera donc renvoyée aux calendres grecques.
La lecture du dossier de fond de la deuxième affaire relative aux fameux «portables» laisse un juriste ordinaire perplexe. Une affaire purement commerciale qui n’aurait même pas besoin d’être instruite et n’a absolument rien à voir avec le code pénal et notamment son article 372. Le maire a agit en tant que personne morale, le plaignant devait engager une procédure en civil pour recouvrir son droit s’il se sent lésé. Or, il n’existe aucune trace d’une quelconque plainte de ce vendeur de portables comme si on l’a incité à se plaindre sans lui faire signer quoique ce soit. Ceci ressemble à une manipulation pure et simple.
Quand on se penche sérieusement sur le fond du dossier, surtout pour un étranger qui ne connaît pas les différentes affaires de corruption qu’à connues notre pays ces dernières années, il aura l’impression qu’il nage dans un pays de rêve blanc comme la neige. Le système judiciaire avec une extrême vigilance n’a même pas laissé passer l’acte d’un responsable sur le témoignage de son collègue, lui-même repris de justice pour avoir pris deux portables qui coûtent au plus 6000 dinars. Le public algérien, Dieu merci ! qui assistera à cette audience et qui sait que son pays a dépassé le seuil rouge dans le classement des pays les plus corrompus au monde et a laissé filer des milliards de dollars outre-Atlantique, comprendra qu’organiser une audience sur le dos du contribuable et déranger un public à la veille d’une cérémonie religieuse pour une affaire de deux portables soi-disant pris par un responsable relève du ridicule. Une vraie mascarade !?
Donc ce problème devient encombrant pour ceux qui ont commandité cette opération et leur seule porte de sortie serait une condamnation à huis clos comme ils l’ont fait avec d’autres. Il se trouve que les données ont changé. Et persister à croire à cette approche serait se leurrer lourdement. Les choses ont évolué en Algérie et pour preuve la forte médiatisation de cette affaire sur le net, les journaux et la prise de conscience du citoyen lambda.
On dirait que les responsables au pouvoir ne se rendent pas compte des changements qui s’opèrent malgré eux et indépendamment de leur volonté. Le développement de l’affaire Mouhib Khatir aura au moins eu le mérite de montrer que même dans l’application des méthodes maffieuses, nos stratèges restent incompétents. Comment peut-on les qualifier alors ?
C’est certainement tout cela qu’on tente d’éviter pour faire un procès en catimini pour condamner à une longue peine ce maire et le faire taire définitivement du moins jusqu’à ce que l’opinion publique se calme. Il est clair que la veille de l’Aïd, les gens sont plus affairés par les achats et la préparation de la fête que de s’intéresser à un procès dans une daïra située à prés de 200 km d’Alger. Maintenant, si cette année, on ne jeûnera que 29 jours, alors l’audience coïncidera avec un jour férié et sera donc renvoyée aux calendres grecques.
La lecture du dossier de fond de la deuxième affaire relative aux fameux «portables» laisse un juriste ordinaire perplexe. Une affaire purement commerciale qui n’aurait même pas besoin d’être instruite et n’a absolument rien à voir avec le code pénal et notamment son article 372. Le maire a agit en tant que personne morale, le plaignant devait engager une procédure en civil pour recouvrir son droit s’il se sent lésé. Or, il n’existe aucune trace d’une quelconque plainte de ce vendeur de portables comme si on l’a incité à se plaindre sans lui faire signer quoique ce soit. Ceci ressemble à une manipulation pure et simple.
Quand on se penche sérieusement sur le fond du dossier, surtout pour un étranger qui ne connaît pas les différentes affaires de corruption qu’à connues notre pays ces dernières années, il aura l’impression qu’il nage dans un pays de rêve blanc comme la neige. Le système judiciaire avec une extrême vigilance n’a même pas laissé passer l’acte d’un responsable sur le témoignage de son collègue, lui-même repris de justice pour avoir pris deux portables qui coûtent au plus 6000 dinars. Le public algérien, Dieu merci ! qui assistera à cette audience et qui sait que son pays a dépassé le seuil rouge dans le classement des pays les plus corrompus au monde et a laissé filer des milliards de dollars outre-Atlantique, comprendra qu’organiser une audience sur le dos du contribuable et déranger un public à la veille d’une cérémonie religieuse pour une affaire de deux portables soi-disant pris par un responsable relève du ridicule. Une vraie mascarade !?
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