Des entrepreneurs algériens indésirables en Allemagne ?
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Des entrepreneurs algériens indésirables en Allemagne ?
«Le Consulat d’Allemagne a refusé de nous délivrer un visa. Soit, c’est son problème. Mais cette autorité n’avait pas le droit de toucher à nos passeports, qui relèvent de la souveraineté nationale», dénoncent les entrepreneurs de la wilaya de Boumerdès affiliés à l’Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA).
Ne décolérant pas, le président de la Fédération de Boumerdès de l’UGTA s’indigne : «Ils nous traitent comme des parias, des individus infréquentables. C’est un outrage !» Les adhérents du bureau de cette instance se joignent à l’indignation générale.
La mention «refus» a été apposée sur les passeports de 30 d’entre eux qui avaient demandé un visa d’entrée en Allemagne. Ce qui leur poserait certainement des problèmes s’ils venaient à solliciter un visa pour l’un des pays de l’espace Schengen.«Nous ne sommes ni des trabendistes ni des harraga. Que l’ambassadeur d’Allemagne sache que l’une des ses «victimes» emploie 250 personnes et fait un chiffre d’affaires annuel de 12 milliards de dinars. Cet entrepreneur voulait tout simplement visiter la foire de Bauma pour éventuellement passer commande d’équipements de travaux publics. Et certains, empêchés de s’y rendre, perdront de l’argent. Nous ne comptions pas faire du tourisme», explique le président de la fédération.
Introduisez un recours à Berlin
Trente membres de la Fédération de Boumerdès de l’UGEA ont été invités, sous l’égide de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie, nous ont relaté nos interlocuteurs, pour visiter la foire de Bauma, spécialisée dans les équipements industriels et les travaux publics. Ils ont reçu des invitations individuelles, et c’est la Fédération qui a coordonné les démarches pour l’obtention des visas. Les candidats à ce voyage d’affaires ont fourni les documents exigés, à savoir le bilan comptable des trois dernières années, les copies du registre de commerce, de la carte fiscale, de la mise à jour à la Casnos, un extrait de rôle, l’attestation du chiffre d’affaires, l’historique bancaire en dinars, le relevé bancaire en devises, l’invitation à la foire, le ticket d’entrée à cette manifestation d’une valeur de 54 euros et la réservation des nuitées d’hôtel. A cette longue liste de documents, s’en ajoutent d’autres comme les copies de plusieurs pages du passeport. Accompagnés de leur président, ces 30 candidats se sont déplacés au Consulat d’Allemagne pour déposer leurs dossiers et verser les sommes exigées. Entre frais de demande de visa, réservation et tickets d’entrée, les 30 candidats ont dépensé, collectivement, indiquent-ils, 544 300 DA. On note que certains documents exigés pour la délivrance du visa sont des instruments juridiques de contrôle par l’administration algérienne des activités économiques et commerciales. Ils relèvent donc de la souveraineté nationale, affirmera un spécialiste. D’autres, comme le relevé bancaire, sont d’ordre personnel.
Pour revenir aux candidats malheureux à ce «pèlerinage» économique en Allemagne, quelques jours après le dépôt des dossiers, le consulat leur restitue les passeports avec la mention «refus».
Tout de suite après, le 18 mai, le président de la Fédération de Boumerdès de l’UGTA écrit à l’ambassadeur d’Allemagne à Alger pour lui demander des éclaircissements sur ce rejet et solliciter l’annulation de la mention sur les passeports, qui leur portera certainement préjudice.
Réponse de l’ambassadeur : «Le recours contre cette décision peut être porté devant le tribunal administratif de Berlin par écrit ou par procès-verbal dressé par un greffier dans un délai d’un mois.» Le bureau de la Fédération de Boumerdès de l’UGTA est revenu à la charge en demandant audience au représentant consulaire d’Allemagne en Algérie, mais il a essuyé un non catégorique.
Par Le Soir
Ne décolérant pas, le président de la Fédération de Boumerdès de l’UGTA s’indigne : «Ils nous traitent comme des parias, des individus infréquentables. C’est un outrage !» Les adhérents du bureau de cette instance se joignent à l’indignation générale.
La mention «refus» a été apposée sur les passeports de 30 d’entre eux qui avaient demandé un visa d’entrée en Allemagne. Ce qui leur poserait certainement des problèmes s’ils venaient à solliciter un visa pour l’un des pays de l’espace Schengen.«Nous ne sommes ni des trabendistes ni des harraga. Que l’ambassadeur d’Allemagne sache que l’une des ses «victimes» emploie 250 personnes et fait un chiffre d’affaires annuel de 12 milliards de dinars. Cet entrepreneur voulait tout simplement visiter la foire de Bauma pour éventuellement passer commande d’équipements de travaux publics. Et certains, empêchés de s’y rendre, perdront de l’argent. Nous ne comptions pas faire du tourisme», explique le président de la fédération.
Introduisez un recours à Berlin
Trente membres de la Fédération de Boumerdès de l’UGEA ont été invités, sous l’égide de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie, nous ont relaté nos interlocuteurs, pour visiter la foire de Bauma, spécialisée dans les équipements industriels et les travaux publics. Ils ont reçu des invitations individuelles, et c’est la Fédération qui a coordonné les démarches pour l’obtention des visas. Les candidats à ce voyage d’affaires ont fourni les documents exigés, à savoir le bilan comptable des trois dernières années, les copies du registre de commerce, de la carte fiscale, de la mise à jour à la Casnos, un extrait de rôle, l’attestation du chiffre d’affaires, l’historique bancaire en dinars, le relevé bancaire en devises, l’invitation à la foire, le ticket d’entrée à cette manifestation d’une valeur de 54 euros et la réservation des nuitées d’hôtel. A cette longue liste de documents, s’en ajoutent d’autres comme les copies de plusieurs pages du passeport. Accompagnés de leur président, ces 30 candidats se sont déplacés au Consulat d’Allemagne pour déposer leurs dossiers et verser les sommes exigées. Entre frais de demande de visa, réservation et tickets d’entrée, les 30 candidats ont dépensé, collectivement, indiquent-ils, 544 300 DA. On note que certains documents exigés pour la délivrance du visa sont des instruments juridiques de contrôle par l’administration algérienne des activités économiques et commerciales. Ils relèvent donc de la souveraineté nationale, affirmera un spécialiste. D’autres, comme le relevé bancaire, sont d’ordre personnel.
Pour revenir aux candidats malheureux à ce «pèlerinage» économique en Allemagne, quelques jours après le dépôt des dossiers, le consulat leur restitue les passeports avec la mention «refus».
Tout de suite après, le 18 mai, le président de la Fédération de Boumerdès de l’UGTA écrit à l’ambassadeur d’Allemagne à Alger pour lui demander des éclaircissements sur ce rejet et solliciter l’annulation de la mention sur les passeports, qui leur portera certainement préjudice.
Réponse de l’ambassadeur : «Le recours contre cette décision peut être porté devant le tribunal administratif de Berlin par écrit ou par procès-verbal dressé par un greffier dans un délai d’un mois.» Le bureau de la Fédération de Boumerdès de l’UGTA est revenu à la charge en demandant audience au représentant consulaire d’Allemagne en Algérie, mais il a essuyé un non catégorique.
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